VINBLASTINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/4/2001
Etat : validée

• Identification de la substance
• Propriétés Pharmacologiques
• Mécanismes d’action
• Effets Recherchés
• Indications thérapeutiques
• Effets secondaires
• Pharmaco-Dépendance
• Contre-Indications
• Voies d’administration
• Posologie & mode d’administration
• Pharmaco-Cinétique
• Bibliographie
• Spécialités contenant la substance
  

  Identification de la substance

  Formule Chimique :
  vincaleucoblastine

  Ensemble des dénominations

  BANM : VINBLASTINE SULPHATE
  
  CAS : 143-67-9
  
  DCIMr : SULFATE DE VINBLASTINE
  
  USAN : VINBLASTINE SULFATE
  
  autre dénomination : SULFATE DE VINBLASTINE
  
  autre dénomination : SULFATE DE VINCALEUCOBLASTINE
  
  autre dénomination : VINCALEUCOBLASTINE SULFATE
  
  autre dénomination : VINCALEUKOBLASTINE SULFATE
  
  autre dénomination : VLB
  
  bordereau : 808
  
  code expérimentation : NSC-49842
  
  code expérimentation : 29060-LE
  
  dcim : sulfate de vinblastine
  
  rINNM : VINBLASTINE SULPHATE
  
  sel ou dérivé : VINDESINE SULFATE

  Classes Chimiques

  • ALCALOIDE DE LA PERVENCHE
  • ALCALOIDE DERIVE

  Molécule(s) de base : VINBLASTINE

  Regime : liste I
  

  Proprietés Pharmacologiques

  2. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
  3. ANTIMITOTIQUE TUBULO-AFFINE (principale certaine)
  4. ANTIMETABOLITE (à confirmer)
  5. IMMUNOSUPPRESSEUR (à confirmer)

  Mécanismes d’action

  2. principal
     N’affecte pas la synthèse de l’ADN.
     Bloque la division cellulaire au stade de la métaphase en inhibant la formation du fuseau (liaison aux microtubules).
  3. secondaire
     Pourrait agir aussi comme antimétabolite en empêchant l’incorporation de l’acide glutamique dans le cycle de l’acide citrique (à confirmer).

  Effets Recherchés

  2. ANTICANCEREUX (principal)

  Indications Thérapeutiques

  2. MALADIE DE HODGKIN (principale)
     Polychimiothérapie :
     – associée à doxorubicine, bléomycine et dacarbazine (protocole ABVD).
     – associée à chlorambucil, procarbazine, prednisone (protocole CVPP).
  3. LYMPHOME NON HODGKINIEN (principale)
  4. CANCER DU TESTICULE (principale)
     Polychimiothérapie :
     – associée au cisplatine et à la bléomycine (protocole PVB).
  5. CANCER DU TESTICULE NON SEMINOMATEUX (principale)
  6. CANCER EMBRYONNAIRE DU TESTICULE (principale)
  7. MYCOSIS FONGOIDE (principale)
  8. CHORIOEPITHELIOME (secondaire)
  9. CANCER DU SEIN (secondaire)
  10. CANCER DE LA CAVITE BUCCALE (secondaire)
  11. CANCER ORL (secondaire)
  12. CANCER DU REIN (secondaire)
      Dans les formes métastasées.
      En association à l’interféron alpha 2a :
      – Presse Med 1987;16:1953-1956.
  13. PURPURA THROMBOPENIQUE IDIOPATHIQUE (à confirmer)
      – Ann Intern Med 1984;100:192.
      Utilisée aussi sous forme de perfusions de plaquettes incubées avec la vinblastine :
      – N Engl J Med 1984;311:599-600.

  Effets secondaires

  2. TOXICITE NEUROLOGIQUE (CERTAIN )
     Les phénomènes de neurotoxicité pourraient être la conséquence de l’inhibition de la MAO :
     – Br J Med Chem 1990;33:1845-1848.
  3. TOXICITE AUDITIVE (CERTAIN )
     – J Laryngol Otol 1982;6:975-979.
     Un cas de surdité:
     – Ann Pharmacother 1999;33:423-425.
  4. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN )
     Un cas de surdité:
     – Ann Pharmacother 1999;33:423-425.
  5. SURDITE (CERTAIN )
     Un cas de surdité:
     – Ann Pharmacother 1999;33:423-425.
  6. ACOUPHENE (A CONFIRMER )
     Un cas se reproduisant après chaque cure au cours d’une polychimiothérapie:
     – Ann Pharmacother 1999;33:423-425.
  7. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
  8. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
  9. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
  10. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
  11. ILEUS PARALYTIQUE (CERTAIN RARE)
  12. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
  13. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
  14. RECTORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
  15. ENTEROCOLITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  16. PHARYNGITE (CERTAIN TRES RARE)
  17. STOMATITE (CERTAIN RARE)
      Stomatite vésiculaire.
  18. LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Dose-dépendante et réversible à l’arrêt du traitement.
  19. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
  20. MALAISE (CERTAIN FREQUENT)
  21. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
  22. PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
  23. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN RARE)
  24. AREFLEXIE OSTEOTENDINEUSE (CERTAIN RARE)
  25. VERTIGE (CERTAIN RARE)
  26. MYOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
  27. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
  28. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
  29. PARALYSIE RECURRENTIELLE (CERTAIN TRES RARE)
  30. ALOPECIE (CERTAIN RARE)
  31. DERMATITE (CERTAIN RARE)
      Dermatite vésiculaire.
  32. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
  33. CELLULITE (CERTAIN )
      En cas d’injection extraveineuse.
  34. PHLEBITE (CERTAIN )
      En cas d’injection extraveineuse.
  35. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN )
      En cas d’injection extraveineuse.
  36. PTOSIS (CERTAIN TRES RARE)
      – Cancer 1982;49:1999.
  37. PHOTOPHOBIE (CERTAIN TRES RARE)
      – Cancer 1982;49:1999.
  38. TROUBLE OCULOMOTEUR (CERTAIN TRES RARE)
      – Cancer 1982;49:1999.
  39. DOULEUR OCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      – Cancer 1982;49:1999.
  40. NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      – Pathol Biol 1986;34:1013-1028.
  41. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (CERTAIN TRES RARE)
      – Pathol Biol 1986;34:1013-1028.
  42. SYNDROME DE BUDD-CHIARI (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté lors de son association à d’autres antimitotiques :
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:894-897.
  43. OSTEONECROSE ASEPTIQUE (CERTAIN RARE)
      Trois cas décrits d’ostéonécrose des têtes fémorales:
      – Radiol Med 1989;77:626.
  44. TOXICITE PULMONAIRE (A CONFIRMER )
      – Cancer 1982;50:2771.

  Pharmaco-Dépendance

  2. NON

  Contre-Indications

  2. LEUCOPENIE
     Leucopénie inférieure à 2000 éléments par mm3.
  3. APLASIE MEDULLAIRE
  4. GROSSESSE
  5. INFECTION

  Voies d’administration

  – 1 – INTRAVEINEUSE
  
  

  Posologie et mode d’administration

  Dose usuelle par voie intraveineuse directe :
  Dix milligrammes par mètre carré toutes les 3 à 4 semaines.
  

  Pharmaco-Cinétique

  – 1 –
  ELIMINATION
  voie biliaire
  
  – 2 –
  ELIMINATION
  15
  à 19
  %
  voie rénale

  Absorption
  Incomplètement résorbée par le tube digestif.
  Durée d’action courte : maximale en 24 heures.
  
  Répartition
  Tropisme pour le tissu hépatique.
  Pénètre peu dans le LCR.
  
  Demi-Vie
  Disparition de la vinblastine du plasma selon un modèle triphasique avec 3 demi-vies :
  – inférieure à 5 minutes.
  – voisine de 1.7 heures.
  – voisine de 29 heures.
  L’élimination peut être retardée en cas d’atteinte hépatique.
  
  Métabolisme
  Le seul métabolite connu est la dé-acétyl vinblastine.
  
  Elimination
  (VOIE BILIAIRE)
  L’élimination est essentiellement biliaire.
  (VOIE RENALE)
  15 à 19 % de la dose sont retrouvés dans les urines en 24 heures.
  

  Bibliographie

  – J Am Chem Soc 1962;84:1509.
  – Cancer Treat Rev 1980;7,Suppl:17.
  – Clin Pharmacokinet 1983;8:202.
  – Dossier du CNHIM 2001;22:337
  

  Spécialités

  Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

  Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

  • Attention ! Données en date de janvier 2000.

  • BLASTOVIN (ISRAEL)
  • EXAL (AUTRES PAYS)
  • VELBAN (USA)
  • VELBE (ITALIE)
  • VELBE (BELGIQUE)
  • VELBE (PAYS-BAS)
  • VELBE (ANGLETERRE)
  • VELBE (ALLEMAGNE)
  • VELBE (SUISSE)

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