ENOXAPARINE SODIQUE
ENOXAPARINE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
sel sodique d’une héparine de basse masse moléculaire obtenue par dépolymérisation alcaline de l’ester benzylique d’héparine de muqueuse intestinale de porc;la masse moléculaire relative moyenne est de 3500 à 5500,avec une valeur caract. de 4500 environEnsemble des dénominations
BAN : ENOXAPARIN SODIUM
CAS : 9041-08-1
DCIR : ENOXAPARINE SODIQUE
autre dénomination : ENOXAPARIN SODIUM
bordereau : 2797
code expérimentation : PK-10169
dci : énoxaparine sodique
rINN : ENOXAPARIN SODIUM
sel ou dérivé : DALTEPARINE SODIQUE
sel ou dérivé : NADROPARINE CALCIQUE
sel ou dérivé : REVIPARINE SODIQUE
sel ou dérivé : TINZAPARINE SODIQUEClasses Chimiques
- ANTITHROMBOTIQUE (principale certaine)
- ANTICOAGULANT (secondaire certaine)
A fortes doses.
Mécanismes d’action
- principal
Héparine de bas poids moléculaire possédant une faible affinité pour l’antithrombine III à l’origine d’une faible activité anti-facteur IIa (effet antithrombinique) mais excerçant une activité inhibitrice marquée sur le facteur Xa (effet antithrombotique). La conséquence serait une activité anticoagulante réduite (réduction du risque hémorragique associée à une activité antithrombotique) utilisable dans la prophylaxie des thrombosesLa réduction de la fréquence des resténoses après pose d’un stent coronarien pourrait être due à l’inhibittion de la prolifération des cellules musculaires lisses observée à forte concentration:
– Circulation 2001;103:26-31
- ANTITHROMBOTIQUE (principal)
- ANTICOAGULANT (accessoire)
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION) (principale)
En particulier au cours de la chirurgie orthopédique ou générale.
Prévention des thromboembolies après traumatisme spinal :
– Ann Intern Med 1990;113:571-574.
Après prothèse de hanche serait plus efficace en traitement prolongé un mois (essai randomisé) :
– N Engl J Med 1996;335:696-700.
Après un traumatisme majeur, l’enoxaparine serait plus efficace que l’héparine à faible dose (essai randomisé) :
– N Engl J Med 1996;335:701-707.
Serait efficace (essai randomisé versus placebo) :
– Lancet 1996;348:224-228.
Suivi d’une cohorte de 1984 malades après arthroplastie de hanche ou de genou :
– Arch Intern Med 1998;158:873-878.
Serait plus efficace en pré-opératoire lors d’arthroplastie de hanche :
– Arch Intern Med 1999;159:137-141.
Chez les malades atteints de maladies médicales aiguës, réduction de plus de moitié du risque (étude randomisée multicentrique de 1102 patients de plus de 40 ans) :
– N Engl J Med 1999;341:793-800.
Efficacité démontrée au cours d’affections médicales aiguës chez plus de 800 malades (essai randomisé) :
– Presse Med 2000;29:308-309. - THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE(TRAITEMENT) (principale)
Méta-analyse :
– Drugs 1996;52:30-37.
Dans un essai randomisé, le coût global du traitement par énoxaparine est identique à celui de l’héparine standard pour une efficacité supérieure :
– Arch Intern Med 2000;160:3160-3165. - HEMODIALYSE(ADJUVANT) (principale)
Prévention de la coagulation dans le circuit de CEC.
Une dose de 0,5 milligrammes par kilogrammme serait efficace dans la moitié des cas ; chez les autres, une augmentation progressive des doses est indiquée :
– Nephrologie 1994;15:395-401. - CIRCULATION EXTRACORPORELLE(ADJUVANT) (principale)
- ANGOR INSTABLE (secondaire)
En association à l’aspirine, serait plus efficace que l’héparine non fractionnée :
– N Engl J Med 1997;337:447-452.Á
Revue générale :
– Drugs 1998;56:259-272.
Efficacité égale à celle de l’héparine non fractionnée pour une utilisation plus facile :
– Presse Med 1999;28:1128-1134. - INFARCTUS DU MYOCARDE (à confirmer)
Traitement pendant 4 jours après la thrombolyse: résultats supérieurs à ceux obtenus avec l’héparine standard:
– Inpharma 1997;1117:11-12. - ANGIOPLASTIE CORONAIRE(ADJUVANT) (à confirmer)
L’administration locale d’enoxaparine réduirait la fréquence des resténoses aprè la pose d’un stent:
– Circulation 2001;103:26-31
- HEMATOME AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMATOME EPIDURAL (CERTAIN )
Un cas, chez un patient opéré de la hanche sous anesthésie épidurale :
– Anesth Analg 1996;82:1072-1075.
43 cas rapportés à la FDA, la plupart après anesthésie épidurale pour prothèse de hanche; 26 laminectomies, 16 paraplégies:
– N Engl J Med 1998;338:1774-1776. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Point sur les thrombopénies sous héparine :
– Sang Thrombose Vaisseaux 1993;5,Suppl4:64-68 et 69-72.
Autres références :
– N Engl J Med 1995;332:1330-1335.
– N Engl J Med 1995;332:1374-1376. - HYPOALDOSTERONISME (CERTAIN )
– BMJ 1990;300:1437-1438.
– Presse Med 1991;20:35. - KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Liée à une réduction de la sécrétion d’aldostérone. Surveillance nécessaire, en particulier lors de l’association à d’autres agents hyperkaliémiants :
– BMJ 1990;300:1437-1438.
– Presse Med 1991;20:35.
– Eur J Clin Pharmacol 1992;43:185-187.
Un cas chez un sujet âgé :
– Lancet 1997;350:292-293.
Nécessiterait de surveiller la kaliémie, en particulier lors de traitement de plus de 7 jours:
– Current Prob in Pharmacovigilance 1999;25:6. - URTICAIRE (A CONFIRMER )
Urticaire généralisé, avec oedème de Quincke après 3 jours de traitement. Un cas :
– Lancet 1992;340:972-973. - ERYTHROMELALGIE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Therapie 1994;49:518-519. - NECROSE CUTANEE (CERTAIN )
Deux cas, au site d’injection après 6 et 10 jours de traitement :
– Ann Intern Med 1996;125:521-522. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
Réaction d’hypersensibilité retardée: 3 cas aux sites d’injection, après 3 à 13 jours de traitement:
– Allergy 1998;53:999-1003.
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
- PERICARDITE
Un cas de tamponnade par hémopéricarde chez un malde hémodialysé :
– Presse Med 1989;18:181. - ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- TROUBLE DE L’HEMOSTASE
- THROMBOPENIE
Antécédent de thrombopénie sous héparine. - CHIRURGIE ENCEPHALIQUE
L’utilisation pré-opératoire d’enoxaparine dans la prévention des thromboses veineuses profondes chez des patients subissant une opération pour une tumeur intracranienne augmenterait le risque d’hémorragies cérébrales post-opératoires:
– Neurosurgery 1998;43:1074-1081.
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- ENDOCARDITE BACTERIENNE
- ULCERE GASTRODUODENAL
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIQUE
- HEMORRAGIE ACTIVE
- ALLAITEMENT
Information manquante. - GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Voies d’administration
– 1 – SOUS-CUTANEE
– 2 – INTRAARTERIELLE
– 3 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie sous-cutanée chez l’adulte :
– En chirurgie générale : vingt à quarante milligrammes par jour en une seule injection. La première injection sera effectuée environ 2 heures avant l’intervention.
– En chirurgie orthopédique ou chez
les patients à haut risque thromboembolique : quarante milligrammes par jour en une seule injection, la première injection étant pratiquée 12 heures avant l’intervention.
– Hémodialyse : injection d’une dose de un milligramme par kilogramme de poids
corporel dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
4
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Biodisponibilité par voie sous-cutanée supérieure à 90 %.
Pic d’activité anti-Xa 3 heures après injection sous-cutanée.
Répartition
Ne diffuserait pas à travers le placenta au cours du deuxième trimestre de la grossesse.
Demi-Vie
La demi-vie est d’environ 4 heures. Elle est légèrement allongée chez le sujet âgé (6 à 7 heures).
Métabolisme
Faible métabolisation s’effectuant essentiellement au niveau hépatique (désulfatation, dépolymérisation).
Elimination
*Voie rénale : principale voie d’élimination sous forme peu ou pas dégradée.
Bibliographie
– Med Letter (France) 1993;15:87-90.
– Drugs 1992;44:465-497. *
– Ann Pharmacother 1993;27:1223-1230. *
– Clin Pharm 1993;12:892-899. (REVUE GENERALE)*
– J Clin Pharmacol 1991;31:298-306. (REVUE GENERALE)*
– Pharmacol Rev 1994;46:89-109.*
– Drugs
1995;49:388-410.
– Drugs 1997;53:736-751.
– N Engl J Med 1997;337:688-698.
– Pharmacotherapy 1999;9:1395-1605.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CLEXAN (ISRAEL)
- CLEXAN (GRECE)
- CLEXANE (ANGLETERRE)
- CLEXANE (COLOMBIE)
- CLEXANE (DANEMARK)
- CLEXANE (IRLANDE)
- CLEXANE (ALLEMAGNE)
- CLEXANE (SUISSE)
- CLEXANE (BELGIQUE)
- KLEXANE (NORVEGE)
- KLEXANE (SUEDE)
- LOVENOX (AUTRICHE)
- LOVENOX (ETATS-UNIS)
- LOVENOX (SUISSE)