POLARAMINE 5 mg/1 ml solution injectable
POLARAMINE 5 mg/1 ml solution injectable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/11/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte, enfant + de 30 mois
Etat : commercialisé
Laboratoire : SCHERING PLOUGHProduit(s) : POLARAMINE
Evénements :
- octroi d’AMM 5/4/1965
- publication JO de l’AMM 3/11/1965
- mise sur le marché 1/1/1966
- validation de l’AMM 18/12/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 308492-5
5
ampoule(s) bouteille(s)
1
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 8/8/1965
- inscription SS 8/8/1965
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : aucune listeRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 5.99 F
Prix public TTC : 10.90 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ANTIHISTAMINIQUE VOIE GENERALE (PHENYLPROPYLAMINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R06A-B02.
- SEDATION
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - SOMNOLENCE
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - SECHERESSE DES MUQUEUSES
Effet anticholinergique. - CONSTIPATION
Effet anticholinergique. - TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
Effet anticholinergique. - MYDRIASE
Effet anticholinergique. - PALPITATION
Effet anticholinergique. - RETENTION D’URINE
Effet anticholinergique. - HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
- TROUBLE DE L’EQUILIBRE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - VERTIGE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - TROUBLE DE LA MEMOIRE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - TROUBLE DE LA CONCENTRATION
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - ATAXIE
- TREMBLEMENT
- CONFUSION MENTALE
- HALLUCINATION
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
- NERVOSITE (RARE)
- INSOMNIE (RARE)
- ERYTHEME
Réaction de sensibilisation. - ECZEMA
Réaction de sensibilisation. - PURPURA
Réaction de sensibilisation. - URTICAIRE
Eventuellement géante.
Réaction de sensibilisation. - OEDEME
Réaction de sensibilisation. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
Réaction de sensibilisation. - CHOC ANAPHYLACTIQUE
Réaction de sensibilisation. - PHOTOSENSIBILISATION
- LEUCOPENIE
- NEUTROPENIE
- THROMBOPENIE
- ANEMIE HEMOLYTIQUE
- MISE EN GARDE
L’utilisation de ce médicament ne doit pas retarder, en cas de besoin, l’administration d’adrénaline. - SUJET AGE
La dexchlorphéniramine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :
– une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation ;
– une constipation chronique (risque d’iléus paralytique) ;
– une éventuelle hypertrophie prostatique. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
La dexchlorphéniramine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance hépatique sévère, en raison du risque d’accumulation. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
La dexchlorphéniramine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance rénale sévère, en raison du risque d’accumulation. - BOISSONS ALCOOLISEES
La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée. - GROSSESSE
Aspect malformatif (premier trimestre) :
Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces. Les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de la chlorphéniramine.
Aspect foetotoxique (2ème et 3ème trimestres) :
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).
Compte tenu de ces données :
Ce médicament, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrit pendant les 2 premiers trimestres de la grossesse ; son utilisation ne doit être envisagée au cours du 3ème trimestre que si nécessaire, en se limitant à un usage ponctuel.
Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
En particulier aux parabens. - GLAUCOME A ANGLE FERME
- TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques. - ALLAITEMENT (relative)
Il existe un passage faible, mais réel, de la dexchlorphéniramine dans le lait maternel. Compte tenu des propriétés sédatives de ce médicament, l’allaitement est déconseillé.
Traitement
– LES SIGNES DECRITS CI-DESSOUS CORRESPONDENT A L’INGESTION
ACCIDENTELLE DE DOSES CONSIDERABLES:
. CHEZ L’ENFANT: LES SIGNES DOMINANTS COMPORTENT EXCITATION AVEC
AGITATION, HALLUCINATION, ATAXIE, INCOORDINATION, ATHETOSE ET
CONVULSIONS. CES DERNIERES SURVIENNENT PAR INTERMITTENCE;
TREMBLEMENTS ET MOUVEMENTS ATHETOSIQUES PEUVENT EN ETRE LE PRODROME.
PUPILLES FIXES ET DILATEES, ROUGEUR DES TEGUMENTS (FACE) ET
HYPERTHERMIE SONT DES SIGNES FREQUENTS QUI RAPPELLENT L’INTOXICATION
ATROPINIQUE. LA PHASE TERMINALE S’ACCOMPAGNE D’UN COMA QUI S’AGGRAVE
AVEC UN COLLAPSUS CARDIO-RESPIRATOIRE: LA MORT PEUT SURVENIR DANS UN
DELAI DE 2 A 98 HEURES.
. CHEZ L’ADULTE LE TABLEAU EST DIFFERENT: LA DEPRESSION ET LE COMA
PEUVENT PRECEDER UNE PHASE D’EXCITATION ET DE CONVULSIONS.
FIEVRE ET ROUGEUR DES TEGUMENTS SONT PLUS RARES.
– TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE, EVENTUELLEMENT RESPIRATOIRE ASSISTEE
OU ARTIFICIELLE, ANTICONVULSIVANTS.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
– 3 – SOUS-CUTANEE
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Réservé à l’adulte et à l’enfant (plus de trente mois) :
– Une ampoule à renouveler en cas de besoin une fois.