ESTRADIOL DI-UNDECYLATE
ESTRADIOL DI-UNDECYLATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/1/2000
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
DI-UNDECANOATE D’ESTRATRIENE-1,3,5(10)DIYLE-3,17BETAEnsemble des dénominations
autre dnomination : ESTRADIOL DI-UNDECANOATE
bordereau : 2504
sel ou driv : ESTRADIOL
sel ou driv : ESTRADIOL BENZOATE
sel ou driv : ESTRADIOL CIPIONATE
sel ou driv : ESTRADIOL ENANTATE
sel ou driv : ESTRADIOL HEXAHYDROBENZOATE
sel ou driv : ESTRADIOL PHENYLPROPIONATE
sel ou driv : ESTRADIOL UNDECYLATE
sel ou driv : ESTRADIOL VALERATE
sel ou driv : ESTRAPRONICATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : ESTRADIOL
- HORMONE (principale certaine)
- ESTROGENE (principale certaine)
A action prolonge d’environ trois semaines. - ANTIGONADOTROPE (principale certaine)
A FORTE DOSE. - INHIBITEUR DE L’OVULATION (principale certaine)
A FORTE DOSE.
Mécanismes d’action
- principal
Maintient les caractres sexuels secondaires chez la femme.
Inhibe la libration de FSH (provoque l’atrophie de l’ovaire et inhibe l’ovulation).
Entraine une hyperhmie et une prolifration cellulaire de l’pithlium utrin.
Favorise la secrtion de la glaire cervicale , accroit la contraction des trompes , inhibe l’implantation de l’oeuf dans la cavit utrine.
Provoque la croissance de l’pithlium vaginal (cellules kratinises noyau pycnotique.
- OESTROGENIQUE (principal)
- ANTIGONADOTROPE (principal)
- CARENCE EN ESTROGENES (principale)
Traitement substitutif chez la femme en priode d’activit gnitale. - CANCER DE LA PROSTATE (principale)
- DEPRESSION ( confirmer)
Serait efficace, par voie transdermique, dans la dpression du postpartum (essai randomis versus placebo positif, sel d’estradiol non prcis) :
– Lancet 1996;347:930-933.
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSELi la rtention hydrosode.
- OEDEME (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSELi la rtention hydrosode.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- CHLOASMA (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Par analogie avec les estrognes de synthse. - NAUSEE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT
FORTE DOSE - VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT
FORTE DOSE - DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE - GYNECOMASTIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE - TROUBLE MENSTRUEL (CERTAIN FREQUENT)
A type de spotting et de mtrorragies. - SPOTTING (CERTAIN FREQUENT)
- METRORRAGIE (CERTAIN RARE)
- HYPERPLASIE DE L’ENDOMETRE (CERTAIN RARE)
En cas de monothrapie prolonge. - LEUCORRHEE (CERTAIN RARE)
- MASTODYNIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE - CANCER DE L’ENDOMETRE (CERTAIN TRES RARE)
En cas de monothrapie prolonge. - CANCER DU COL DE L’UTERUS (CONTROVERSE )
– Lancet 1983;2:930-934.
Pas de relation entre cancer du col de l’utrus et thrapeutique estrognique antrieure dans une tude cas-tmoins (645 cas et 749 tmoins) :
– BMJ 1997;315:85-88. - PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
- CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Risque de potentialisation de l’hypercalcmie en cas de mtastases osseuses. - IRRITABILITE (CERTAIN RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS DE DEPRESSION - COMITIALITE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
- ATROPHIE TESTICULAIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - AZOOSPERMIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
- DIABETE
Risque d’aggravation du diabte. - HYPERLIPIDEMIE
Risque de majoration de l’hyperlipidmie et de la maladie cardiovasculaire. - OBESITE
En raison du risque accru de maladie cardiovasculaire. - MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
Artrielle ou veineuse. Risque d’aggravation. - THROMBOSE VEINEUSE(ANTECEDENT)
Risque de rcidive. - EMBOLIE PULMONAIRE(ANTECEDENT)
Risque de rcidive. - ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(ANTECEDENT)
Risque de rcidive. - THROMBOSE ARTERIELLE(ANTECEDENT)
Risque de rcidive. - INFARCTUS DU MYOCARDE(ANTECEDENT)
Risque de rcidive. - CARDIOPATHIE
Congnitale ou acquise. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
Risque d’aggravation de l’hypertension artrielle. - ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT)
- MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
RECENTE OU CHRONIQUE. ANTECEDENT D’ICTERE GRAVIDIQUE. - EPILEPSIE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- CANCER DU SEIN
- CANCER DE L’UTERUS
- MASTOPATHIE
- FIBROME UTERIN
- ENDOMETRIOSE
- TUMEUR HYPOPHYSAIRE
- GALACTORRHEE
- PORPHYRIE
- PORPHYRIE HEPATIQUE
- CONNECTIVITE
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intramusculaire:
– dans la carence oestrognique:
Dix milligrammes de septime jour du cycle, ou bien les 5me et 12me jour du cycle dans les cas svres.
Il est recommand d’associer un progestatif en deuxime parite du cycle.
–
dans le cancer de la prostate:
Dix vingt cinq milligrammes tous les 15 jours.
La posologie sera ventuellement radapte en fonction des taux plasmatiques et urinaires de testostrone.Surveillance du traitement:
Un examen mdical est ncessaire
avant traitement et priodiquement en cours de traitement. Les contrles porteront essentiellement sur:
– chez la femme:
Poids, TA, tat veineux, seins, utrus, frottis vaginaux, glycmie, triglycridmie et cholestrolmie.
– chez l’homme:
Poids, TA,
tat veineux, triglycridmie et cholestrolemie, clycmie, calcmie; dosage de l’androstandiol et testostrone urinaire, testostrone plasmatique.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rnaleAbsorption
Rsorption plus lente en raison de l’estrification qui entraine une action retard; dure d’action: 3 semaines environ.
Répartition
Liaison aux protines plasmatiques.
Métabolisme
Hpatique.
Elimination
Voie rnale.
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr