NITROFURANTOINE
NITROFURANTOINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/8/2000
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(NITRO-5 FURFURYLIDENE-2 AMINO)-1 IMIDAZOLIDINEDIONE-2,4Ensemble des dénominations
DCIR : NITROFURANTOINE
autre dnomination : F-30
autre dnomination : NSC-2107
bordereau : 1752
sel ou driv : NIFURZIDEClasses Chimiques
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTISEPTIQUE URINAIRE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhiberait la dshydrognase bactrienne, provoquant l’inhibition de la synthse protique.
Action sur la plupart des Gram plus et Gram moins du tractus urinaire.
Diminution de l’activit si Ph suprieur 8.
- ESCHERICHIA COLI (principal)
- ENTEROCOQUE (principal)
- STAPHYLOCOCCUS (principal)
- KLEBSIELLA (accessoire)
SENSIBILITE VARIABLE - ENTEROBACTER (accessoire)
SENSIBILITE VARIABLE - BACTEROIDES (accessoire)
FRAGILIS
- INFECTION URINAIRE (principale)
A germes sensibles.
- FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
Par hypersensibilit. Peut accompagner une pneumopathie aigu. Ncessite l’arrt du traitement. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
Par hypersensibilit. Peut accompagner une pneumopathie aigu. Ncessite l’arrt du traitement. - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
Rapidement rversibles l’arrt du traitement. - TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN FREQUENT)
Dose-dpendants, de mcanisme toxique.
Rgressifs la diminution de la posologie ou lors de la prise au cours d’un repas.
Plus frquents chez la femme. - ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
D’origine centrale. - VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
D’origine centrale. - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
Raction d’hypersensibilit type d’ruption rythmateuse, maculopapuleuse ou vsiculaire.
Souvent associe d’autres manifestations d’hypersensibilit.
Ncessite l’arrt du traitement. - PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
- URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
Thrombopnique ou vasculaire. - ALOPECIE (CERTAIN RARE)
Transitoire. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Avec symptmes respiratoires dbut prcoce, habituellement rversible :
– Aust Adv Drug React Bull 1995;14:14. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN RARE)
Peut accompagner la pneumopathie aigu. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
- ASTHME (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS D’ASTHME - PNEUMONIE (CERTAIN FREQUENT)
Par hypersensibilit.
Apparat une semaine aprs le dbut du traitement et dans les 2 10 heures suivant la dernire prise.
Peut simuler un tableau d’OAP, d’embolie pulmonaire, de pneumopathie infectieuse. Regression rapide l’arrt du traitement.
Ncessite l’arrt dfinitif du traitement.
En cas de reprise, raction plus prcoce et plus svre. Quelques cas mortels rapports. - DYSPNEE (CERTAIN FREQUENT)
Signe d’une atteinte pulmonaire aigu ou chronique.
Ncessite l’arrt du traitement. - TOUX (CERTAIN FREQUENT)
Dans le cadre d’une pneumopathie aigu. - DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Dans le cadre d’une pneumopathie aigu. - EPANCHEMENT PLEURAL (CERTAIN RARE)
Dans le cadre d’une pneumopathie aige le plus souvent unilatrale. - INFILTRAT PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une pneumopathie aigu.
Infiltrat pulmonaire interstitiel ou alvolaire.
Images bilatrales prdominantes aux bases. - PNEUMONIE INTERSTITIELLE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEPneumopaathie interstitielle chronique
Se voit en cas de traitement suprieur 6 mois.
Ncessite l’arrt du traitement.
Rversible habituellement l’arrt du traitement mais peut laisser des squelles en cas de fibrose constitue.
Un cas dcrit associant une hpatite chronique active :
– Am J Med Sci 1999 ; 317 : 336-340. - FIBROSE PULMONAIRE (CERTAIN RARE)
Evolution assez souvent svre :
– Aust Adv Drug React Bull 1995;14:14. - EXPLORATION FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE(ANOMALIE) (CERTAIN RARE)
Syndrome restrictif, troubles de la diffusion. - ANEMIE (CERTAIN RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
- METHEMOGLOBINEMIE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas au cours d’une anmie hmolytique. Observe in vitro. - ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Par carence en acide folique.
Se corrige sous acide folique. - ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Par carence en acide folique.
Se corrige sous acide folique. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par mcanisme immuno-allergique. - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par mcanisme immuno-allergique. - NEUTROPENIE (CERTAIN )
Probablement par mcanisme immuno-allergique. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par mcanisme immunoallergique. - APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Arch Intern Med 1977;137:811. - LEUCOCYTOSE (CERTAIN RARE)
Au cours des ractions d’hypersensibilit. - EOSINOPHILIE (CERTAIN FREQUENT)
Au cours des ractions d’hypersensibilit.
Peut persister quelques semaines aprs l’arrt du traitement. - TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN TRES RARE)
- TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Prsence d’une hyper-gammaglobulinmie, d’anticorps anti-muscle lisse et d’anticorps antinuclaires. Impose l’arrt du mdicament. Deux dcs ont t signals :
– Gastroenterology 1977;71:1348.
– Ann Intern Med 1980;92:14-19.
Autre publication :
– Gastroenterology 1992;102:1396-1399.
Un cas dcrit associant une pneumopathie interstitielle :
– Am J Med Sci 1999 ; 317 : 336-340. - CIRRHOSE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une hpatite chronique active. - HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN TRES RARE)
– Ann Gastroenterol Hepatol 1985;21:51-52.
Un cas, avec transplantation :
– Ann Pharmacother 1993;27:1193-1194. - ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
En cas d’hpatite chronique active ou de fibrose pulmonaire.
Peuvent rester positifs plusieurs mois aprs l’arrt du traitement. - ANTICORPS ANTIMUSCLE LISSE (CERTAIN TRES RARE)
En cas d’hpatite chronique active.
Peuvent rester positifs plusieurs mois aprs l’arrt du traitement. - GAMMAGLOBULINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
Rversibles l’arrt du traitement. - CEPHALEE (CERTAIN RARE)
Rversibles l’arrt du traitement. - ATAXIE (CERTAIN RARE)
Rversibles l’arrt du traitement. - VERTIGE (CERTAIN RARE)
Rversibles l’arrt du traitement. - NYSTAGMUS (CERTAIN RARE)
Rversibles l’arrt du traitement. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
Avec ou sans paralysie oculaire. Rversible l’arrt du traitement :
– Therapie 1992;47:403-407. - DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une hypertension intracranienne. - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
FORTE DOSE
INSUFFISANCE RENALE
DEFICIENCE EN VIT.B.
TRAITEMENT PROLONGE
DIABETEMcanisme toxique.
Polyneuropathie ascendante sensitivomotrice survenant habituellement en cours de traitement. Dans quelques cas, les signes ont dbut aprs l’arrt du mdicament.
Le plus souvent, rgression l’arrt du traitement.
Quelques cas mortels ont t rapports. Le traitement doit tre arrt ds le premier signe en raison de la possibilit de squelles. - PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
Premiers signes de neuropathie exigeant l’arrt du traitement. - ELECTROMYOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN FREQUENT)
Prcoces.
Au cours de traitement prolong, signes de dnervation chez 62% des sujets.
A dose thrapeutique chez le sujet sain, allongement du temps de conduction nerveuse :
– Arch Neurol 1968;18:680. - DYSARTHRIE (CERTAIN TRES RARE)
– Br Med J 1982;284:1440-1442. - DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
– Br Med J 1982;284:1440-1442. - CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
– Br Med J 1982;284:1440-1442. - COLORATION DE L’URINE (CERTAIN FREQUENT)
Brune, due la prsence de nitrofurantone. - LITHIASE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Actual Nephrol 1985;203:24. - CRISTALLURIE (CERTAIN TRES RARE)
Trois cas observs chez des patients porteurs d’une sonde demeure. - AZOOSPERMIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESDiminution transitoire du nombre des spermatocytes par arrt de maturation.
- GLANDES SALIVAIRES(TUMEFACTION) (CERTAIN TRES RARE)
Bilatrale et indolore :
– Br Med J 1982;284:440-1442. - PAROTIDITE (CERTAIN )
Un cas rversible l’arrt du traitement, preuve de rintroduction deux mois positive :
– Med Clin 1994;102:319. - COLORATION DES DENTS (CERTAIN TRES RARE)
Coloration jaune chez le nourrisson pendant la priode d’ruption dentaire :
– Br Med J 1962;2:1103. - ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN TRES RARE)
Troubles de la repolarisation en cas de pneumopathie aigu. - ERYTHEME NOUEUX (A CONFIRMER )
Un cas :
– In Duke 1982;6. - ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Arch Intern Med 1971;128:399-404. - NEVRITE OPTIQUE RETROBULBAIRE (A CONFIRMER )
Un cas. - PARESTHESIE FACIALE (A CONFIRMER )
Par atteinte du trijumeau (un cas). - CYSTITE (A CONFIRMER )
Un cas de cystite interstitielle par hypersensibilit associe une hpatite chronique active et une fibrose pulmonaire :
– Acta Med Scand 1975;197:125-129. - ACIDOSE LACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas rapport associe une hmolyse, une insuffisance hpatique et un dficit en G6PD chez un sujet g :
– Am J Med Sci1976;272:201. - HALLUCINATION (A CONFIRMER )
– Br Med J 1982;284:1440-1442. - CANCERIGENE (A CONFIRMER )
In vitro chez l’animal. - PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
– Gastroenterology 1983;84:1032.
Un cas dcrit et un cas cit :
– Gut 1994;35:712-713. - HEMORRAGIE INTRAPULMONAIRE (A CONFIRMER )
Un cas aprs deux jours de traitement chez une transplante rnale, deux autres cas auraient t rapports :
– J Urol 1994;152:938-940. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas aprs 2 semaines de traitement :
– Lancet 1996;348:1177-1178.
- MUTAGENE
In vitro et chez l’animal.
- INSUFFISANCE RENALE
DIMINUER LES DOSES ET LA DUREE DU TRAITEMENT. - DEFICIT DES ENZYMES DE LA GLYCOLYSE
RISQUE D’ANEMIE HEMOLYTIQUE. - ALLAITEMENT
PASSAGE DANS LE LAIT FAIBLE.
RISQUE D’ANEMIE HEMOLYTIQUE EN CAS DE DEFICIT EN G6PD. - DIABETE
RISQUE ACCRU DE NEUROPATHIE. - SUJET AGE
- DEFICIT EN G6PD
Risque d’anmie hmolytique :
– N Engl J Med 1991;324:169-174.
– Lettre du Pharmacologue 1991;5,8:283-285. - NOURRISSON DE MOINS DE 1 MOIS
Risque d’hmolyse par immaturit enzymatique. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Clairance de la cratinine <40 ml/mn. - HYPERSENSIBILITE
A la nitrofurantone. - GROSSESSE(DERNIERE QUINZAINE)
Risque d’hmolyse chez le nouveau-n. - PORPHYRIE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– Chez l’adulte:
Cent cinquante trois cents milligrammes par jour en 3 prises au cours des repas.
Cette posologie est variable suivant la forme galnique.
– chez l’enfant:
Cinq milligrammes par kilo et par jour en 3 prises
au cours des repas.Si l’administration doit tre > 10 jours: diminuer les doses de moiti.
Si l’administration doit tre > 20 jours: diminuer les doses des 3/4.* Dans la prophylaxie des infections urinaires rcidivantes:
– chez l’adulte: Cinquante
cent milligrammes en 1 prise le soir.
– chez l’enfant; Deux quatre milligrammes par kilo et par jour.
Si le traitement doit tre > 3 mois, administrer la dose minimale.
Le traitement est plus efficace si les urines sont acides.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
0.30
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rnale
– 3 –
REPARTITION
laitAbsorption
Rapidement rsorb par le tractus digestif.
L’administration sipmultane d’antiacides comme le trisilicate de magnesium rduit d’environ 50% la rsorption de la nitrofurantone.
Répartition
Partiellement li aux protines plasmatiques.
Passe dans le lait.
Demi-Vie
0,3 h.
Elimination
Voie rnale:
40% dela dose sont limins sous fomre inchange.
Bibliographie
– Am J Med 1980;69:733.
– Drug Intell Clin Pharm 1985;19:540-547 (effets secondaires et associations mdicamenteuses).
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- BERKFURIN (ANGLETERRE)
- CEDURAN (ANGLETERRE)
- CHEMIOFURAN (ITALIE)
- CYSTIT (ALLEMAGNE)
- FURACHEL (USA)
- FURADANTIN (ITALIE)
- FURADANTIN (ANGLETERRE)
- FURADANTIN (SUISSE)
- FURADANTIN (ALLEMAGNE)
- FURADANTINE (PAYS-BAS)
- FURADANTINE (BELGIQUE)
- FURALAN (USA)
- FURAN (ANGLETERRE)
- FUROPHEN T-CAPS (ALLEMAGNE)
- GEROFURAN (AUTRES PAYS)
- ITURAN (ALLEMAGNE)
- MACRODANTIN (ANGLETERRE)
- MACRODANTIN (USA)
- N TOIN (AUTRES PAYS)
- NIEROFU (ALLEMAGNE)
- NITOIN (ANGLETERRE)
- NITREX (USA)
- NITROFURANTOIN RETARD RATIOPHAR (ALLEMAGNE)
- PHENURIN (ALLEMAGNE)
- STERI MED (USA)
- TRANTOIN (AUTRES PAYS)
- URANTOIN (ISRAEL)
- URO-TABLINEN (ALLEMAGNE)
- URODIN (SUISSE)
- UROLONG (ALLEMAGNE)
- UROLONG (SUISSE)
- UROLONG (AUTRES PAYS)
- UROTABLINEN (AUTRES PAYS)
- UVAMIN-RETARD (SUISSE)