SOMATROPINE
SOMATROPINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
hormone de croissance (humaine), obtenue par génie génétiqueEnsemble des dénominations
BAN : SOMATROPIN
CAS : 12629-01-5
DCIMr : SOMATROPINE
USAN : SOMATROPIN
autre dénomination : HGH
autre dénomination : HORMONE DE CROISSANCE HUMAINE
autre dénomination : HORMONE DE CROISSANCE HUMAINE RECOMBINANTE
autre dénomination : HORMONE DE CROISSANCE RECOMBINANTE
autre dénomination : HUMAN GROWTH HORMONE
bordereau : 2862
code expérimentation : CB-311
code expérimentation : LY-137998
rINN : SOMATROPINClasses Chimiques
Molécule(s) de base : HORMONE DE CROISSANCE
- HORMONE DE CROISSANCE (principale certaine)
- HORMONOTHERAPIE SOMATOTROPE (principal)
- NANISME HYPOPHYSAIRE (principale)
- RETARD DE CROISSANCE (principale)
Chez les enfants, insuffisants rénaux chroniques :
– Lancet 1991;338:585-590.
– Presse Med 1997;26:1303-1308.
Les résultats du traitement à long terme sont décevants car la croissance normale n’a pas été obtenue; étude en France chez 3233 enfants traités entre 1973 et 1983 :
– BMJ 1997;315;708-713.
Editorial :
– BMJ 1997;315:692-693.
Essai randomisé chez des filles. Le traitement entraîne un gain de taille significatif sans effet secondaire, en particulier sur la puberté :
– Lancet 1998;351:940-944.
Etude à long terme chez 121 enfants: le traitement peut accroitre la taille adulte au-delà de la taille prévisible:
– N engl J Med 1999;340:502-507.
A prévenu le retad de croissance d’enfants brûlés au 3ème degré :
– Lancet 1999:354:1789.
Etude de 38 enfants insuffisants rénaux traités à la période prépubertaire. La plupart ont atteint une taille normale à l’âge adulte :
– N Engl J Med 2000;343:923-930.
Amélioration significative et bonne tolérance du traitement dans une étude chez 10 enfants transplantés hépatiques ayant un retard de croissance :
– J Pediatr Gastroenterol Nutr 2000;31:286-290. - SYNDROME DE TURNER (à confirmer)
En cas de petite taille.
Référence :
– Pediatrics 1997;99:122-129. - HYPOPITUITARISME (à confirmer)
Augmentation de la densité osseuse et de la masse maigre (essai randomisé positif) :
– Ann Intern Med 1996;125:883-890.
Etude de 40 hommes adultes présentant un déficit en hormone de croissance. Le traitement substitutif par hormone de croissance recombinante réduit les facteurs de risque (hyperlipidémie) de maladie cardiovasculaire :
– Ann Intern Med 2000;133:111-122. - SIDA (à confirmer)
Prise de poids significative en cas de cachexie, mais intérêt clinique controversé (2 essais randomisés) :
– Ann Intern Med 1996;125:865 et 873. - LIPODYSTROPHIE (à confirmer)
Un cas de lipodystrophie due à l’indinavir régressant après administration de somatotropine :
– Ann Intern Med 1999;131:313-314.
Chez des sidéens traités par les inhibiteurs des protéases. Activité mise en évidence chez 10 patients, après un traitement de 12 semaines par 6 mg/jour :
– AIDS 1999;13:2099-2103. - INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE (à confirmer)
Traitement à court terme :
– Lancet 1997;349:1067-1068. - MYOCARDIOPATHIE (à confirmer)
Essai randomisé versus placebo: amélioration de la masse ventrivulaire mais pas d’amélioration clinique de l’insuffisance ventriculaire gauche:
– Lancet 1998;351:1233-1237. - CIRRHOSE HEPATIQUE (à confirmer)
Améliorerait l’état nutritionnel ; étude pilote randomisée chez 20 malades:
– Gastroenterology 1997;113:1617-1622. - MALADIE DE CROHN (à confirmer)
L’efficacité semble démontrée. Etude randomisée de 37 malades continuant à être traités par d’autres médicaments :
– N Engl Med 2000;342:1633-1637. - SYNDROME DU GRELE COURT (information négative)
Pas d’effet décelé sur l’absorption intestinale dans un essai randomisé associant hormone de croissance et glutamine :
– Gut 2000;47:199-205.
- HYPOTHYROIDIE (CERTAIN RARE)
Par rétro-contrôle négatif indirect de l’hormone de croissance.
Risque d’inefficacité de la somatropine si l’hypothyroïdie est insuffisamment traitée. - INSUFFISANCE SURRENALE (CERTAIN RARE)
Par rétro-contrôle négatif indirect de l’hormone de croissance. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Probablement lié à l’activité de l’hormone par stimulation de la croissance osseuse. - RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN RARE)
- OEDEME (CERTAIN RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME DU CANAL CARPIEN (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
Surtout au début du traitement. - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
Surtout au début du traitement. - GYNECOMASTIE (CERTAIN TRES RARE)
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas décrit d’hypertension intracranienne bénigne et 23 cas déjà rapportés (type d’hormone de croissance non précisé) :
– Lancet 1995;345:458-459. - COMA HYPEROSMOLAIRE (A CONFIRMER )
Un cas fatal, chez un nourrisson, après dix semaines de traitement :
– J Pediatr 1994;125:329. - DIABETE NON INSULINODEPENDANT (CERTAIN TRES RARE)
Etude rétrospective de plus de 23 000 enfants traités.
Augmentation de 6 fois du risque de diabète de type II après deux ans et demi de traitement. Le diabète persiste après l’arrêt du traitement :
– Lancet 2000;355:589-590.
Un cas chez un patient sidéen sans antécédent de diabète, traité depuis 6 semaines pour dénutrition. Réversible à l’arrêt et positif lors d’une réintroduction :
– Pharmacotherapy 2000;20:1129-1134. - DIABETE INSULINODEPENDANT (INFORMATION NEGATIVE )
Etude rétrospective de plus de 23 000 enfants traités.
Pas d’augmentation de l’incidence du diabète de type I :
– Lancet 2000;355:610-633. - REJET DE GREFFE (A CONFIRMER )
– Lancet 1990;336:1455-1456. - CANCERIGENE (A CONFIRMER )
Plusieurs cas de leucémies aiguës ont été rapportés :
– Lancet 1988;1:1159-1160.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie sous-cutanée : zéro quatre à zéro six unités internationales par kilogramme de poids corporel (0,4 à 0,6 UI/kg) en trois à six injections par semaine.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
20
à 30
minute(s)Absorption
Le pic plasmatique est obtenu 3 heures après une injection intramusculaire.
Demi-Vie
Après injection intraveineuse, la demi-vie d’élimination se situe entre vingt et trente minutes.
Bibliographie
– Pediatrics 1997;99:122-129.
– Am J Med 1998;105:44-57.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- BIO-TROPIN (MEXIQUE)
- GENOTONORM (ESPAGNE)
- GENOTROPIN (AFRIQUE DU SUD)
- GENOTROPIN (NOUVELLE-ZELANDE)
- GENOTROPIN (USA)
- GENOTROPIN (ANGLETERRE)
- GENOTROPIN (SUISSE)
- GENOTROPIN (ITALIE)
- GENOTROPIN (DANEMARK)
- GENOTROPIN (MALAISIE)
- GENOTROPIN (JAPON)
- GENOTROPIN (ISRAEL)
- GENOTROPIN (ALLEMAGNE)
- GENOTROPIN KABIQUICK (DANEMARK)
- HOMATROPE (MALAISIE)
- HUMATROPE (CANADA)
- HUMATROPE (AUTRICHE)
- HUMATROPE (ANGLETERRE)
- HUMATROPE (AFRIQUE DU SUD)
- HUMATROPE (BELGIQUE)
- HUMATROPE (ESPAGNE)
- HUMATROPE (ITALIE)
- HUMATROPE (JAPON)
- NORDITROPIN (IRLANDE)
- NORDITROPIN (FINLANDE)
- NORDITROPIN (ESPAGNE)
- NORDITROPIN (JAPON)
- NORDITROPIN (DANEMARK)
- NORDITROPIN (ANGLETERRE)
- NORDITROPIN (ALLEMAGNE)
- NORDITROPIN (ISRAEL)
- NORDITROPIN (SUEDE)
- NORDITROPIN (SUISSE)
- NORDITROPIN (HONG-KONG)
- NORDITROPIN (USA)
- SAIZEN (IRLANDE)
- SAIZEN (SUISSE)
- SAIZEN (ARGENTINE)
- SAIZEN (ANGLETERRE)
- SAIZEN (ALLEMAGNE)
- ZOMACTON (PAYS-BAS)
- ZOMACTON (ALLEMAGNE)