ENPROSTIL
ENPROSTIL
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/7/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Ensemble des dénominations
BAN : ENPROSTIL
CAS : 73121-56-9
DCIR : ENPROSTIL
USAN : ENPROSTIL
bordereau : 2783
code expérimentation : RS-84135
rINN : ENPROSTIL
sel ou dérivé : MISOPROSTOLClasses Chimiques
- ANTIULCEREUX (principale certaine)
- GASTRO-PROTECTEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Analogue synthétique de la prostaglandine E2; réduit de façon prolongée la secrétion gastrique acide diurne et nocturne; réduirait la secrétion post-prandiale de gastrine; possède une activité cytoprotectrice sur la muqueuse gastrique.
- ANTIULCEREUX (principal)
- ANTISECRETOIRE GASTRIQUE (principal)
- CYTOPROTECTEUR GASTRIQUE (principal)
- ULCERE GASTRIQUE (principale)
- ULCERE DUODENAL (principale)
– Br Med J 1986;292:864. - ULCERATION GASTRODUODENALE DES AINS(PREVENTION) (secondaire)
Prévention et traitement d’ulcère gastroduodénal, au cours des traitements par les AINS :
– Am J Gastroenterol 1994;89:1014-1020.
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- SENSATION DE PLENITUDE GASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESPrécoce et transitoire, n’impose qu’exceptionnellement l’arrêt du traitement.
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
N’impose qu’exceptionnellement l’arrêt du traitement. - ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- DYSGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Information manquante sur le passage éventuel dans le lait. - FEMME EN PERIODE D’ACTIVITE GENITALE
En l’absence de moyen efficace de contraception. - ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Absence d’études contrôlées chez l’enfant. - INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
– dans l’ulcère gastrique ou duodénal:
Soixante dix microgrammes par jour en 2 prises entre les repas pendant 4 à 8 semaines.
– dans le syndrome de Zollinger Ellison:
Cent quarante microgrammes par jour en 2
prises.
Vérifier la bénignité de la lésion avant le traitement, cas l’enprostil peut masquer les signes liés à une lésion maligne.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
0.50
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
La résorption est rapide, le pic plasmatique de 0,78 à 1,25 nanogrammes/ml, est atteint entre 30 et 60 mn après administration orale d’une dose de 1 microgramme/kg.
Répartition
LIaison aux protéines plasmatiques voisine de 50% pour une concentration plasmatique de 240 nanogrammes /ml; affinité importante pour la muqueuse gastrique.
Demi-Vie
0,5 h.
Non corrélée à la durée d’action qui est de 11 h.
Métabolisme
Bêta oxydation en enprostil acide (82% des métabolites éliminés).
Elimination
Voie rénale:
Principale voie d’élimination (environ 50% de la dose; il n’existe pas de différence entre le sujet jeune et la sujet âgé.
Voie fécale:
25 à 40% de la dose administrée sont éliminés par les fécès; il n’existe pas de différence entre le sujet
jeune et le sujet âgé.
Bibliographie
– Gastroenterology 1985;88:382-386.
– Am J Med 1986;81, Suppl2A.
– Drugs 1987;33:1-30.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr