KEBUZONE
KEBUZONE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
4-(3-oxobutyl)1,2-diphénylpyrazolidine-3,5-dioneEnsemble des dénominations
CAS : 853-34-9
DCF : KEBUZONE
DCIp : KEBUZONE
autre dénomination : CHETOFENILBUTAZONE
autre dénomination : KETOPHENYLBUTAZONE
autre dénomination : KFB
bordereau : 1872
dci : kébuzone
pINN : KEBUZONEClasses Chimiques
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (secondaire certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (secondaire certaine)
- ANTIPYRETIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Probablement identique à la phénylbutazone, soit :
*Inhibition de la cyclo-oxygénase, de la synthèse des prostaglandines et de la libération de bradykinine.
*Action antiinflammatoire au stade aigu de l’inflammation (agit sur les phénomènes précoces) :
– inhibe l’augmentation de la perméabilité capillaire,
– diminue la migration des polynucléaires des monohistiomacrophages,
– inhibe la sortie des enzymes lysosomiaux,
– s’oppose à l’action des médiateurs chimiques,
– inhibe de façon non spécifique la synthèse des prostaglandines,
– stimule la sécrétion d’ACTH (à confirmer).
Aucune action sur les phénomènes tardifs de l’inflammation : en particulier, n’empêche pas la formation du tissu de granulation.
*Action analgésique périphérique : type aspirine mais moins actif.
*Action antipyrétique type aspirine qui serait due à l’inhibition des prostaglandines synthétases notamment PGE1.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (accessoire)
- ANTIPYRETIQUE (accessoire)
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - GOUTTE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (principale)
Traitement symptomatique de courte durée de la crise de goutte. - RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigües.
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité, souvent associée à de la fièvre et des adénopathies. - ADENOPATHIE (CERTAIN RARE)
- OEDEME (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE CARDIAQUELié à la rétention hydrosodée.
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Lié à la rétention hydrosodée. - HYPERTENSION ARTERIELLE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
Liée à la rétention hydrosodée, elle doit être prévenue par un régime désodé. - INSUFFISANCE CARDIAQUE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
Liée à la rétention hydrosodée. - HEMATURIE (CERTAIN TRES RARE)
- PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
NEPHROPATHIE PREEXISTANTE - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
Réaction d’hypersensibilité, à type d’érythème maculopapuleux. - ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
GASTRITE
HERNIE HIATALE
ANTECEDENTS ULCEREUXA type de brûlures ou de crampes.
- GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)
Nécessite l’arrêt du traitement.
Régression lente après l’arrêt. - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- PROCTALGIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE RECTALE - DOULEUR RECTALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE RECTALE - RECTITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE RECTALE - ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
ANTECEDENTS ULCEREUXA type d’ulcère antral ou prépylorique pouvant se compliquer de perforation ou d’hémorragie.
Il nécessite l’arrêt immédiat du traitement. - HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
CIRRHOSE
GASTRITE
ANTECEDENTS ULCEREUXLe plus souvent saignement occulte, modéré. Parfois hémorragie massive à type de méléna ou d’hématémèse, mortelle dans certains cas, en particulier chez le sujet âgé.
- TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Rarement atteinte isolée, le plus souvent associée à d’autres manifestations d’hypersensibilité. - BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Isolée ou dans le cadre d’une hépatite. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Isolée ou dans le cadre d’une hépatite. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Isolée ou dans le cadre d’une hépatite. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE (CERTAIN RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- INSOMNIE (CERTAIN FREQUENT)
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GASTRITE(ANTECEDENT)
- HERNIE HIATALE
- ETHYLISME CHRONIQUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RENALE
- SUJET AGE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- ULCERE GASTRODUODENAL
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- GASTRITE
- RECTITE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE RECTALE - INSUFFISANCE CARDIAQUE DECOMPENSEE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- HEMOPATHIE
- DYSFONCTIONNEMENT THYROIDIEN
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
Il existe une allergie associée entre l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens chez les sujets présentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) déclenché par l’aspirine. - HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilité connue aux pyrazolés. - ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS
- ASSOCIATION AUX SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANTS
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles chez l’adulte:
– Voie orale : cinq cents milligrammes à un gramme par jour en plusieurs prises.
Dose maximale: deux grammes par jour.
– Voie rectale : Deux cent cinquante à cinq cents milligrammes par jour.Dans les états inflammatoires
non articulaires, le traitement sera de courte durée.
Dans les affections comportant un risque infectieux, l’utilisation sera prudente en raison de la diminution des défenses naturelles de l’organisme contre l’infection.Surveillance du traitement
:
*Surveillance clinique des signes d’hypersensibilité et de toxicité digestive; leur apparition nécessite l’arrêt du médicament.
*Surveillance de la fonction rénale chez les sujets en état d’hypoperfusion rénale ou d’hypovolémie.
*Surveillance
hématologique régulière en cas de traitement prolongé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleElimination
*Voie rénale : Elimination sous forme inchangée et sous forme de 2 métabolites.
Bibliographie
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CHETOPIR (ITALIE)
- KETAZONE COMPRIMES (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- KETAZONE SUPPOSITOIRES (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))