PSEUDOEPHEDRINE SULFATE
PSEUDOEPHEDRINE SULFATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/11/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
D-THREO-METHYLAMINO-2 PHENYL-1 PROPANOL SULFATEEnsemble des dénominations
BAN : PSEUDOEPHEDRINE SULPHATE
CAS : 7460-12-0
DCIR : PSEUDOEPHEDRINE SULFATE
USAN : PSEUDOEPHEDRINE SULFATE
autre dénomination : ISOEPHEDRINE SULFATE
autre dénomination : SULFATE DE PSEUDOEPHEDRINE
bordereau : 2145
code expérimentation : Sch-4855
rINN : PSEUDOEPHEDRINE SULPHATE
sel ou dérivé : EPHEDRINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : EPHEDRINE LEVULINATE
sel ou dérivé : EPHEDRINE SULFATE
sel ou dérivé : PSEUDOEPHEDRINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : RACEPHEDRINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : EPHEDRINE BASEClasses Chimiques
Molécule(s) de base
- SYMPATHOMIMETIQUE (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE DIRECT (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE INDIRECT (principale certaine)
- BRONCHODILATATEUR (principale certaine)
- ANALEPTIQUE RESPIRATOIRE (principale certaine)
- VASOCONSTRICTEUR (principale certaine)
- NOOANALEPTIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Sympathomimétique indirect: agit en libérant la noradrénaline des terminaisons nerveuses adrénergiques.
Possède les mêmes actions cardiovasculaires que la noradrénaline, moins marquées mais plus prolongées: hypertension artérielle dûe principalement à une augmentation de la force de contraction myocardique et à une augmentation du débit cardiauqe, et partiellement à la vasoconstriction périphérique.
Présente des phénomène de tachyphylaxie.
Analeptique respiratoire par action bronchodilatatricre et stimulation des centres respiratoires bulbaires. - secondaire
Stimulation centrale de type amphétamine, mais l’action est moins marquée.
Stimulation de la formation réticulée ascendante activatrice.
Action sympathomimétique directe sur les récepteurs alpha.
Diminution des contractions utérines.
- SYMPATHOMIMETIQUE (principal)
- BRONCHODILATATEUR (principal)
- VASOCONSTRICTEUR (principal)
- BRONCHOSPASME (principale)
- SYNDROME D’ADAMS-STOKES (principale)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (principale)
- MYDRIASE PROVOQUEE (principale)
- CONGESTION NASALE (principale)
- TACHYCARDIE (CERTAIN )
- DOULEUR PRECORDIALE (CERTAIN )
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
- ARYTHMIE VENTRICULAIRE (CERTAIN RARE)
- PALPITATION (CERTAIN )
- CEPHALEE (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- ENTEROCOLITE NECROSANTE (A CONFIRMER )
Un cas, après 5 jours de traitement par voie orale d’une forme à libération prolongée (sel de pseudoéphédrine non précisé) :
– J Clin Gastroenterol 1995;21:335-336. - HYPERSUDATION (CERTAIN )
- INSOMNIE (CERTAIN )
- ANXIETE (CERTAIN )
- FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
- TREMBLEMENT (CERTAIN )
- DYSURIE (CERTAIN )
- DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN )
En cas d’application locale chez les sujets hypersensibles. Un cas, avec réaction croisée avec la phénylpropanolamine :
– Contact Dermatitis 1991;24:86-88. - GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - PSYCHOSE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGEPsychose paranoïde :
– Br Med J 1968;2:160.
– J Am Med Assoc 1971;215:2116. - HALLUCINATION VISUELLE (CERTAIN TRES RARE)
Trois cas d’hallucinations visuelles chez des enfants de deux à trois ans :
– Br Med J 1984;88:1369. - RETENTION D’URINE (A CONFIRMER )
- MYOCARDIOPATHIE (A CONFIRMER )
Par analogie avec l’éphédrine :
– Br Med J 1978;1:816. - INSUFFISANCE CARDIAQUE (A CONFIRMER )
Par analogie avec l’éphédrine :
– Br Med J 1978;1:816. - ERUPTION CUTANEE (A CONFIRMER )
Eruption fixe. Un cas chez une femme, à quatre occasions séparées de plusieurs années (sel de pseudoéphédrine non précisé) :
– Ann Intern Med 1994;120:442. - ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet ayant des antécédents de psychose bipolaire et traité pour une congestion nasale depuis quatre semaines (sel non précisé) :
– Br J Psychiatry 1994;164:566-567. - COLITE ISCHEMIQUE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet jeune l’utilisant comme décongestionnant nasal depuis 5 jours à la dose de 120 mg 2 fois par jour (sel de pseudoéphédrine non précisé) :
– Ann Intern Med 2000;132:682.
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
Une concentration supérieure à 10 microgrammes/ml d’urine est considérée comme un résultat positif. - TACHYCARDIE
- CARDIOPATHIE ORGANIQUE
- CARDIOPATHIE DECOMPENSEE
- ANGOR
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- HYPERTHYROIDIE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- ADENOME PROSTATIQUE
Posologie et mode d’administration
N’est commercialisé en France que sous forme d’association.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
lait
– 2 –
DEMI VIE
5
à 15
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorbée par le tube digestif.
La résorption est probablement augmentée par l’administration concomittante d’hydroxyde d’aluminium par alcalinisation du pH du tractus gastro-intestinal :
– J Pharm Sci 1972;61:903.
Répartition
Passe dans le lait à des concentrations 2 à 3 fois supérieures aux concentrations plasmatiques. Environ 0,5% de la dose administrée est excrété dans le lait :
– Br J Clin Pharmacol 1985;18:901-906.
Demi-Vie
La demi-vie est fonction du pH urinaire :
* 5,6<6 : 5 à 8 heures,
* pH= 8 : 9 à 15 heures :
– Clin Pharmacol Ther 1971;12:62.
Elimination
*Voie rénale.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AFRINOL (USA)