FLUMEQUINE
FLUMEQUINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/10/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
ACIDE FLUORO-9 METHYL-5 OXO-1 DIHYDRO-6,7 1H,5H-BENZO[IJ] QUINOLIZINE CARBOXYLIQUE-2Ensemble des dénominations
DCF : FLUMEQUINE
DCIR : FLUMEQUINE
autre dénomination : EU 802
bordereau : 2216
sel ou dérivé : CINOXACINE
sel ou dérivé : NALIDIXIQUE ACIDE
sel ou dérivé : NORFLOXACINE
sel ou dérivé : OXOLINIQUE ACIDE
sel ou dérivé : PEFLOXACINE MESILATE
sel ou dérivé : PIPEMIDIQUE ACIDE
sel ou dérivé : PIROMIDIQUE ACIDE
sel ou dérivé : ROSOXACINEClasses Chimiques
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Le spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM est le suivant:* Espèces habituellement sensibles:
Escherichia coli, proteus, citrobacter, klebsiella, enterobacter, providencia.* Espèces résistantes:
Bactéries Gram+, Pseudomonas aeruginosa.* Espèces inconstamment sensibles:
Acinetobacter, serratia. - ANTISEPTIQUE URINAIRE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Agit par inactivation de l’ADN gyrase (topoisomérase II).
- INFECTION URINAIRE (principale)
A germes sensibles. - MALADIE DES GRIFFES DU CHAT (principale)
- LITHIASE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Acta Nephrol 1985;203:24. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Le plus souvent interdigitale. - PRURIT (CERTAIN RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
– Presse Med 1985;14:1712. - NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
Isolée. - VERTIGE (CERTAIN RARE)
Transitoires. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
FORTES DOSES - OBNUBILATION (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
FORTES DOSES - CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
FORTES DOSES– Therapie 1982;37:481-487.
- FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
- VISION COLOREE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALEColoration bleue des surfaces blanches :
– Therapie 1984;39:595-600. - PHOSPHENE (CERTAIN RARE)
- DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
- ACIDOCETOSE (A CONFIRMER )
Au cours d’un surdosage. - GLYCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Au cours d’un surdosage :
– Presse Med 1980;9:636.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
A doses très élevées, fentes palatines chez la souris. - FOETOPATHIE CHEZ L’ANIMAL
A doses élevées, ralentissement de la croissance chez les 3 espèces étudiées. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
Pas d’augmentation apparente des risques dans l’espèce humaine, mais prudence en raison de l’effet tératogène chez l’animal et des atteintes cartilagineuses après exposition en post-natal chez l’animal (chez l’homme, risque théorique, aucun cas n’a été observé:
Prescrire 1998;18:530-534.
- EXPOSITION AU SOLEIL
Par analogie avec les autres quinolones. - ALLAITEMENT
En l’absence d’informations sur le passage de la substance dans le lait maternel. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Risque de surdosage et d’inefficacité du traitement. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- ANTECEDENTS CONVULSIFS
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Mille deux cents milligrammes par 24 heures en 3 prises à la fin des repas.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
8
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Absorption digestive rapide et complète.
Taux plasmatique de 17 nanogammes par ml 2 à 3 heures après une prise de 400 mg.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques 40%.
Demi-Vie
En moyenne 8 heures.
Comprise entre 5 et 11 heures.
Métabolisme
Hépatique.
Elimination
Voie rénale:
70% de la dose ingérée sont retrouvés en 24 heures dans les urines, dont 10% sous forme active.
Voie fécale:
5 à 10%.
Bibliographie
– Pharmacotherapy 1988;8:301-314. (REVUE GENERALE)
– Drugs 1996;52,Suppl2:numéro spécial. (Bons et mauvais usages des quinolones)*
– Presse Med 1997;26:577-582.
– Drugs 1999;58(Suppl 2):1-419
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- APURONE (BELGIQUE)