TETRAZEPAM
TETRAZEPAM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/1/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
7-chloro-5-(1-cyclohexène-1-yl)-1,3-dihydro-1-méthyl-2H-1,4-benzodiazépin-2-oneEnsemble des dénominations
CAS : 10379-14-3
DCF : TETRAZEPAM
DCIp : TETRAZEPAM
bordereau : 51
code expérimentation : CB-4261
pINN : TETRAZEPAMClasses Chimiques
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- TRANQUILLISANT (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
- MYORELAXANT (principale certaine)
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Agoniste du récepteur aux Benzodiazépines (BZD). Ce récepteur fait partie d’une structure tripartite composée d’un canal chlore, du récepteur aux BZD et d’un récepteur GABA. L’occupation du récepteur aux BZD par un agoniste (BZD) favorise l’action du récepteur GABA , ce qui augmente la fréquence d’ouverture du canal chlore et la pénétration des ions chlore à travers le ionophore.L’augmentation de la polarisation membranaire diminue la probabilité de décharge du neurone.
Les récepteurs centraux (région limbique, amygdale, hippocampe) seraient responsables des activités sédatives, anxiolytiques et anticonvulsivantes.
Dans les effets myorelaxants, seraient impliqués les récepteurs de la moelle épinière.
- MYORELAXANT (principal)
- CONTRACTURE MUSCULAIRE (principale)
Proposé comme traitement d’appoint des contractures musculaires douloureuses d’origine neurologique, traumatologique ou rhumatismale.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité à type d’érythème maculo-papuleux. Deux cas :
– Contact Dermatitis 1990;22:246.
Un cas de rash cutané décrit (3 autres cas ont déjà été décrits) :
– Eur J Dermatol 1993;3:116-118.
Deux cas d’éruption cutanée maculo-papuleuse généralisée avec tests épicutanés positifs:
– Ann Dermatol Venereol 2000;127:1094-1096 - PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
Un cas chez un patient âgé:
– Dermatology 1998;197:193-194. - SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
SUJET AGE - VERTIGE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - ATAXIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
SUJET AGE - CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - AMNESIE ANTEROGRADE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTONIE MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET BRUTALCondition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEPossibilité d’une dépendance physique lors de l’utilisation chronique, entraînant, à l’arrêt brutal du traitement, un risque de syndrome de sevrage (cauchemars, insomnie, agitation, tremblement, nausées, vomissements, myoclonies et convulsions).
- RISQUE MODERE
Figure au tableau IV de la convention sur les psychotropes.
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
Risque de somnolence. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- SUJET AGE
- ENFANT
A n’utiliser qu’en cas d’absolue nécessité. - ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
Arrêt progressif pour éviter l’apparition d’un syndrome de sevrage comprenant insomnie, anxiété, céphalées, myalgies, tension musculaire, irritabilité, convulsions.
- HYPERSENSIBILITE AUX BENZODIAZEPINES
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- MYASTHENIE
Risque d’aggravation. - ASSOCIATION A L’ALCOOL
Risque accru de troubles de la vigilance. - GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Risque tératogène non évalué. - GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)
Risque d’intoxication ou de syndrome de sevrage du nouveau-né. - ALLAITEMENT
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle , par voie orale :
– chez l’adulte :
Soixante quinze à cent milligrammes par jour en plusieurs prises.
-chez l’enfant :
Quatre milligrammes par kilo et par jour en plusieurs prises.
La posologie efficace sera atteinte progressivement en
commençant par une dose de vingt cinq milligrammes, de préférence le soir au coucher, puis en augmentant de vingt cinq milligrammes par jour.
La durée du traitement ne devra pas dépasser quelques mois, et l’arrêt sera progressif afin d’éviter un
syndrome de sevrage.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MUSARIL (ALLEMAGNE)