MIANSERINE CHLORHYDRATE
MIANSERINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
METHYL-2 HEXAHYDRO-1,2,3,4,10,14B DIBENZO[C,F]PYRAZINO[1,2-A] AZEPINEEnsemble des dénominations
CAS : 21535-47-7
USAN : MIANSERIN HYDROCHLORIDE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE MIANSERINE
bordereau : 2484Classes Chimiques
Molécule(s) de base
- PSYCHOANALEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR TETRACYCLIQUE
- SEDATIF (principale certaine)
- ANTIHISTAMINIQUE H1 (secondaire certaine)
- TRANQUILLISANT (à confirmer)
- ALPHA-BLOQUANT
Alpha 1 bloqueur présynaptique, alpha 2 bloqueur postsynaptique.
Mécanismes d’action
- principal
Mécanisme aminergique différent de celui des antidépresseurs tricycliques.
Blocage des autorécepteurs alpha-adrénergiques; n’inhibe pas le recaptage de la noradrénaline, mais augmente son taux de renouvellement, ne modifie ni celui de la dopamine, ni celui de la sérotonine.
Peu d’effets anticholinergiques.
Absence d’effets sur le rythme ou la conduction cardiaque.
Profil EEG identique à celui des antidépresseurs tricycliques.
- ANTIDEPRESSEUR (principal)
- DEPRESSION (principale)
- TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF (secondaire)
En cas d’attaques de panique. - ANXIETE (secondaire)
- TROUBLE FONCTIONNEL GASTRO-INTESTINAL (à confirmer)
Serait efficace à court terme, essai randomisé positif :
– Scand J Gastroenterol 1996;31:318-325.
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Pharm J 1982;229:527. - POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Par effet orexigène :
– Lancet 1980;1:590. - OEDEME (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERHIDROSE (CERTAIN TRES RARE)
- STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas :
– Lancet 1984;1:233. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
– Gastroenterol Clin Biol 1992;16:486-488. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– Gastroenterol Clin Biol 1983;7:220. - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
– Br Med J 1979;1:623-624. - NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESDeux cas :
– Br Med J 1985;291:1375-1376. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
De mécanisme immuno-allergique :
– Med J Aust 1980;2:67-73.
– Therapie 1981;36:593-598.
– Br Med J 1982;284:1912.
L’incidence en Nouvelle-Zélande serait de 1/1500. Trois cas mortels :
– Lancet 1990;336:785-787.
– Lancet 1990;336:1439. - APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Br Med J 1982;285:436-437. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
– Br Med J 1988;296:137. - CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
– Lancet 1979;2:798-799.
Deux cas de convulsions tonico-cloniques associées à un délirium :
– Neuropsychobiology 1991;23:164-168.
Publication sur les convulsions sous antidépresseurs :
– J Clin Psychiatry 1993;54:289-299. - RAPTUS SUICIDAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - ACCES MANIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE - IMPATIENCES (CERTAIN )
Trois cas :
– Br J Psychiatry 1989;155:415-417.
Deux cas apparus dès les premières prises :
– Hum Psychopharmacol Clin Exp 1992;7:67-68.
Un cas de syndrome des jambes sans repos, le patient avait présenté la même réaction avec la trazodone :
– Hum Psychopharmacol Clin Exp 1995;10:487-488.
Six cas :
– Int Clin Psychopharmacol 1997;12:53-58. - SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
Avec attaques de panique. Un cas :
– Jap J Psych Neurol 1989;43:155-159. - COMA (A CONFIRMER )
– Lancet 1978;1:1097. - ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
– Br J Dermatol 1981;104:481. - SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
– Med J Aust 1979;2:653. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
Un cas avec manifestations cutanées sévères :
– Am J Psychiatry 1991;148:1088-1089. - PNEUMONIE (A CONFIRMER )
– Med J Aust 1980;2:228. - INSUFFISANCE CARDIAQUE (A CONFIRMER )
– Med J Aust 1984;140:166. - ARYTHMIE (A CONFIRMER )
– Med J Aust 1984;140:166. - BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (A CONFIRMER )
Du premier degré, un cas décrit. - HYPOTENSION ARTERIELLE (A CONFIRMER )
Un cas, associé à une bradycardie sinusale, lor de la première prise chez un patient qui venait d’interrompre un traitement par la fluoxétine :
– Clin Drug Invest 1996;12:53-56. - ARTHRITE (A CONFIRMER )
Six cas :
– Br J Rheumatol1991;30:74-75. - POLYARTHRITE (A CONFIRMER )
Un cas de polyarthrite réversible à l’arrêt du traitement :
– Br Med J 1986;292:1050. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet âgé :
– Lancet 1989;2:871-872. - SURDITE (A CONFIRMER )
Premier cas décrit :
– J Laryngol Otol 1991;105:475-476. - GLYCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Un cas décrit chez une femme non diabétique. Trois autres connus du fabricant :
– Lancet 1993;342:1430-1431.
- EPILEPSIE
- CARDIOPATHIE CHRONIQUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- DIABETE
- SUJET AGE
Ne prescrire qu’après échec du traitement par d’autres antidépresseurs, les sujets âgés étant davantage exposés au risque d’effets indésirables hématologiques (leuconeutropénie). - UTILISATEUR DE MACHINE
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
- ALLAITEMENT
- ASSOCIATION A L’ALCOOL
- ASSOCIATION AUX DEPRESSEURS CENTRAUX
- CARDIOPATHIE AIGUE
Infarctus du myocarde récent, troubles de la conduction auriculoventriculaire. - GROSSESSE
En l’absence d’études spécifiques. - ENFANT
- ETAT MANIAQUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- TROUBLES HEMATOLOGIQUES
En particulier leuconeutropénie. - ASSOCIATION AUX IMAO
Respecter un délai suffisant (2 semaines )entre la fin d’un traitement par IMAO et le début d’un traitement par miansérine.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Débuter par trente milligrammes par jour, puis augmenter progressivement les doses en fonction de la réponse du patient, jusqu’à quatre vingt dix milligrammes par jour, en plusieurs prises ou en une seule
prise au coucher.Dose maximale: cent vingt milligrammes par jour (en milieu hospitalier).
Surveillance de la numération formule sanguine toutes les 4 à 6 semaines.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
17
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
REIN
– 4 –
ELIMINATION
FECESAbsorption
Résorbée par le tractus gastro-intestinal.
Taux plamatique maximal 2 à 3 heures après administration per os.
Répartition
Forte liaison aux protéines plasmatiques: 90%.
Passage dans le lait en quantités négligeables.
Demi-Vie
10 à 17 heures.
Métabolisme
Hydroxylation des noyaux aromatiques, N-oxydation et N-déméthylation.
Elimination
Rein.
75% de la dose administré sont éliminés dans les urines, principalement sous forme de métabolites.
Fécès.
25%.
Bibliographie
Revues générales:
– Drugs 1978;16:273-301.
– Arzneimittelforschung 1973;23:1808.
– Br J Pharmacol 1974;52:431.
– Med Hyg 1978;36:3713-3717.
– Neuropsychobiology 1985;12:224-228.
– Drugs 1989;37:713-738.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- BOLVIDON (ANGLETERRE)
- BONSERIN (ISRAEL)
- LANTANON (ITALIE)
- LERIVON (BELGIQUE)
- MIANSERIN (ANGLETERRE)
- NORVAL (ANGLETERRE)
- SERELAN (BELGIQUE)
- TOLVIN (ALLEMAGNE)
- TOLVON (PAYS-BAS)
- TOLVON (SUISSE)
- TOLVON (NORVEGE)