OCTYLATROPINE BROMURE
OCTYLATROPINE BROMURE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/6/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
Identification de la substance
Formule Chimique :
D,L-OCTYL-8 TROPOYLOXY-3 TROPANIUM BROMUREEnsemble des dénominations
autre dénomination : BROMURE D’OCTYLATROPINE
autre dénomination : OCTYL ATROPINE BROMURE
bordereau : 590Classes Chimiques
Molécule(s) de base : OCTYL ATROPINE
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
Action périphérique. - ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (principale certaine)
Effets sensibles à fortes doses. - SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
Effet important si la stimulation initiale est d’origine parasympathomimétique (muscarinique), et d’autant plus important que la stimulation est plus grande.
Effets moyen si la stimulation initiale est provoquée par la sérotonine ou la nicotine.
Effet faible si la stimulation a une autre origine: centrale, administration de morphiniques, d’histamine ou de vasopressine, ou coma insulinique. - MYDRIATIQUE (principale certaine)
L’apparition de cet effet nécessite une administration à fortes doses par voie générale.
L’effet dure plusieurs heures à quelques jours selon les sujets, plus intense et plus prolongé chez l’enfant et le vieillard que chez l’adulte. - ANTISECRETOIRE (principale certaine)
- GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
Pour des doses très élevées.
Si on augmente encore la dose, passage à un effet curarisant.
Effets d’abord discrets, puis plus intenses. - CURARISANT (secondaire certaine)
Apparait pour des doses très élevées, d’autant plus intense que les doses sont plus fortes.
Mécanismes d’action
- principal
Parasympatholytique, s’oppose de façon compétitive surmontable aux effets muscariniques de l’acétylcholine.
Antispasmodique:
Diminution du tonus de base, de l’amplitude et de la fréquence des mouvements péristaltiques, fermeture des sphincters digestifs, mais ouverture du sphincter d’Oddi.
Ces effets s’observent principalement au niveau de l’estomac, du duodenum, du jéjunum, de l’iléon et du colon.
*Bronchodilatateur:
relâchement des muscles lisses des bronches et des bronchioles.
*Antisecrétoire au niveau de l’estomac, Diminution de la sécrétion gastrique, la concentration en Hcl étant peu, ou pas modifiée. Diminution nette de l’hypersecrétion provoquée par les parasympathomimétiques, diminution moins marquée de l’hypersécrétion provoquée par l’histamine, l’alcool, la caféine.
*Effets oculaires:
Mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation, perte du réflexe de constriction pupillaire à la lumière et du réflexe d’accomodation-convergence.
*Effets biliaires et urétéraux:
Antispasmodique partiel sur les fibres lisses vésiculaires et cholédociennes, peu efficace si le spasme est provoqué par un morphinique; actif sur les spasmes de l’uretère, mais bloque la contraction vésicale et l’élimination urinaire.
*Effets sur l’appareil cardiovasculaire:
Bradycardie par stimulation inconstante du noyau du vague et action directe (agoniste partiel), puis tachycardie.
L’atropine augmente l’automatisme sinusal et améliore la conduction auriculoventriculaire.
Effets vasculaires et tensionnels peu importants. - secondaire
Action sur le système nerveux central:
Déprime la formation réticulée ascendante activatrice et le système pallido-strié (d’où dépression du tonus musculaire), action excitante corticale.
Stimulation inconstante du noyau du vague, stimulation des centres respiratoires, sauf aux doses toxiques (dépression).
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
- MYDRIATIQUE (principal)
- SPASMOLYTIQUE (principal)
- ANTISECRETOIRE (principal)
- ANTIBRADYCARDISANT (principal)
- ULCERE GASTRIQUE (principale)
- ULCERE DUODENAL (principale)
- OESOPHAGITE (principale)
- GASTRITE (principale)
- DUODENITE (principale)
- COLITE SPASMODIQUE (principale)
- ENTERITE SPASMODIQUE (principale)
- PANCREATITE (principale)
- DIARRHEE (principale)
- VOMISSEMENT (principale)
- DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
- COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
- SPASME CERVICO-UTERIN (principale)
- DYSMENORRHEE (principale)
- RADIOLOGIE DIGESTIVE(ADJUVANT) (principale)
Modificateur du comportement digestif - CHOC VAGOTONIQUE (principale)
Prévention et traitement. - BRADYCARDIE (principale)
- ENDOSCOPIE(PREPARATION) (principale)
- EXAMEN DU FOND D’OEIL (principale)
- IRITIS (principale)
- SYNDROME PARKINSONIEN (principale)
- INTOXICATION PAR LES ANTICHOLINESTERASIQUES (principale)
- DYSURIE (CERTAIN RARE)
- RETENTION AIGUE D’URINE (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- CYCLOPLEGIE (CERTAIN RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
- CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - FIEVRE (A CONFIRMER )
Elle peut survenir chez l’adulte, en cas d’utilisation de fortes doses et surtout si la température ambiante est élevée.
Elle peut également survenir chez l’enfant, pour des doses modérées dans les mêmes conditions d’environnement.
Le mécanisme n’est pas totalement connu, la suppression de la secrétion sudorale interviendrait dans une large part surtout en cas de température ambiante élevée. On a également suggéré un mécanisme central par action sur les centres de la thermorégulation.
- TOXICITE PERINATALE
Passage transplacentaire non démontré, mais par analogie aux autres atropiniques, prudence car risque de tachycardie foetale.
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
Risque de provoquer une tachycardie, une arythmie, un infarctus du myocarde. - BRONCHITE CHRONIQUE
Tarissement des sécrétions bronchiques. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés. - SUJETS HYPERSENSIBLES
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses. - ENFANT
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses. - TRISOMIQUE 21
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses. - GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Le passage de la substance dans le lait n’est pas évalué, par anamogie avec les autres atropiniques, éviter l’utilisation en période d’allaitement, risque d’effets secondaires chez le nourrisson.
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- HYPERTHYROIDIE
Risque de décompensation cardiaque. - ADENOME PROSTATIQUE
Risque de rétention aiguë des urines. - ILEUS PARALYTIQUE
Risque d’aggravation. - STENOSE DU PYLORE
Risque d’occlusion complète. - TACHYCARDIE
- OEDEME AIGU DU POUMON
Condition(s) Exclusive(s) :
INFARCTUS DU MYOCARDE - INFARCTUS DU MYOCARDE
Condition(s) Exclusive(s) :
OEDEME AIGU DU POUMON - MYASTHENIE
- RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORME SEVERE
MEGACOLON TOXIQUE
Posologie et mode d’administration
N’est commercialisé en France que sous forme d’association.
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)