BUSULFAN
BUSULFAN
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/3/2001
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
1,4-bis(mthanesulfonyloxy)butaneEnsemble des dénominations
BAN : BUSULPHAN
CAS : 55-98-1
DCF : BUSULFAN
DCIR : BUSULFAN
autre dnomination : BUSULPHAN
autre dnomination : MYELOSAN
autre dnomination : TETRAMETHYLENE DIMESYLATE
bordereau : 873
code exprimentation : CB-2041
code exprimentation : GT-41
code exprimentation : NSC-750
code exprimentation : WR-19508
rINN : BUSULFANClasses Chimiques
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- AGENT ALKYLANT (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Forme aprs libration d’un mthane sulfonate, un driv ractif pouvant se combiner avec des groupements nuclophiles (SH, NH2, COOH, OH, phosphates) .
Etablit ainsi au niveau des nucloprotines, des ponts stables empchant la rplication de l’ADN , d’o effet cytostatique par blocage de la mitose.
- ANTICANCEREUX (principal)
- LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE (principale)
Traitements symptomatiques permettant une diminution des signes cliniques et biologiques :
– Thrapie 1961;16:751-754.
– Cancer 1983;50:1683. - MALADIE DE VAQUEZ (secondaire)
– New Engl J Med 1978;298:279. - THROMBOCYTEMIE (secondaire)
- MYELOME MULTIPLE (secondaire)
- GLIOME MALIN CEREBRAL (information ngative)
Etude pilote de l’association busulfan-thiotpa fortes doses aprs radiothrapie chez 36 malades : pas d’effet dcel :
– Cancer 2000;88:685-692.
- ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEPigmentation cutane brune diffuse, isole ou incluse dans un syndrome pseudo-addisonien :
– Sem Hop Paris 1962;38:3553-3556. - MELANODERMIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - ANHIDROSE (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Toxicit indpendante de la dose. - AMENORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- GYNECOMASTIE (CERTAIN RARE)
- AZOOSPERMIE (CERTAIN RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME PSEUDOADDISONIEN (CERTAIN RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
Survient vers le dixime jour du traitement, et se poursuit 2 semaines aprs l’arrt. - ANEMIE (CERTAIN FREQUENT)
- THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN FREQUENT)
Peut apparatre plus de deux mois aprs l’arrt du traitement, elle commence par une atteinte de la ligne blanche.
La rcupration est lente (1 mois 2 ans) :
– Sem Hop Paris 1969;45:964-970. - SECHERESSE DE L’OEIL (CERTAIN RARE)
- CATARACTE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE– Cancer 1982;49:1949-2002.
Cataracte sous-capsulaire postrieure :
– Br Med J 1972;1:218.
– JAMA 1977;238:1951. - PNEUMONIE (CERTAIN RARE)
L’apparition d’une fivre, d’une toux et d’une dyspne doit faire immdiatement arrter le traitement et pratiquer un examen cytologique de l’expectoration la recherche de cellules dysplasiques. - FIBROSE PULMONAIRE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE– Acta Med Scand 1972;192:129.
– Thorax 1968;23:187.
– Ann Intern Med 1966;64:154.
Fibrose interstitielle diffuse se manifestant par une insuffisance respiratoire progressive et irrversible.
L’atteinte pulmonaire doit tre recherche par un examen cytologique de l’expectoration (lavage-brossage alvolaire).
Lsion histologique :
Hyperplasie des pneumocytes type II :
– Haematologica 1980;65469-474.
Dgnrescence des pneumocytes type I, un cas fatal :
– Z Klin Med 1989;44:1595. - CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESUn cas :
– Ann Intern Med 1989;111:543-544.
Autres rfrences :
– Lancet 1984;2:1463.
– Ann Intern Med 1987;106:173.
– Lancet 1995;346:1238.
- RETINOPATHIE DEGENERATIVE
Dgnrescence rtinienne chez un nouveau-n dont la mre recevait du busulfan pendant le dernier trimestre de la grossesse :
– Klin Monatsbl Augenh 1977;170:818.
- GROSSESSE
- MYELOFIBROSE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- APLASIE MEDULLAIRE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
Adultes : cent deux cents microgrammes par kilo et par jour (0,1 0,2 mg/kg/j) en traitement d’induction de la leucmie mylode chronique.
.
Le traitement sera associ une hyperhydratation pralable et un
traitement hypouricmiant.
Du fait de son effet retard, le traitement sera arrt ds que le nombre de leucocytes est de 10.000 par mm3.
.
Surveillance du traitement :
– surveillance clinique, arrt du traitement en cas d’apparition d’une
pneumopathie.
– surveillance hmatologique.
– surveiller l’uricmie.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
16
à 46
%
voie rnaleAbsorption
Bonne rsorption par tube digestif.
Répartition
Aprs administration intraveineuse, disparait du sang en 3 minutes.
Métabolisme
Voir mcanisme d’action.
Elimination
(VOIE RENALE)
16 46% de la dose administre sont limins sous forme d’acide mthanesulfonique.
Bibliographie
– Br Med J 1970;4:261.
– Arzneimittelforschung 1966;16:45.
– Ann Pharmacother 1994;28:1055-1062. (REVUE, 50 rfrences)*
– Dossier CNHIM 2001;22:114
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- MYLERAN (ITALIE)
- MYLERAN (BELGIQUE)
- MYLERAN (ANGLETERRE)
- MYLERAN (ALLEMAGNE)
- MYLERAN (SUISSE)
- MYLERAN (USA)