NICORANDIL
NICORANDIL
Introduction dans BIAM : 27/5/1994
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
N-[2-(nitroxy)éthyl]-3-pyridinecarboxamideEnsemble des dénominations
BAN : NICORANDIL
CAS : 65141-46-0
DCF : NICORANDIL
DCIR : NICORANDIL
USAN : NICORANDIL
bordereau : 2957
code expérimentation : RP 46417
code expérimentation : SG-75
dci : nicorandil
rINN : NICORANDIL
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 02/02/94
- ANTI-ANGOREUX (principale certaine)
- ACTIVATEUR POTASSIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
L’activation des canaux potassiques ATP dépendants, en augmentant le potentiel de membrane, réduit l’entrée de calcium par les canaux calciques voltage-dépendants et conduit à une relaxation des vaisseaux de résistance. De plus, par un mécanisme de type nitrés, le GMP cyclique intracellulaire augmente, mécanisme conduisant à une relaxation des vaisseaux de conductance et de capacitance.
Ces 2 mécanismes concourent à une redistribution du flux coronarien au profit des régions sous-endocardiques et à une diminution de l’ischémie myocardique. Enfin, une baisse de la pré-charge et de la post-charge réduit la consommation d’oxygène par le coeur.
- ANTIANGOREUX (principal)
- VASODILATATEUR CORONARIEN (principal)
- INSUFFISANCE CORONARIENNE (principale)
Traitement préventif de l’angor d’effort.
Revue de cette indication :
– Drugs 2000;60:955-974.
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
Céphalées généralement transitoires.
Fréquence estimée à 0,4 des patients :
– Pharmacoepidemiol Drug Saf 1999;8:197-205. - HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE - TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE - NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- ERYTHEME CUTANE (CERTAIN RARE)
Par vasodilatation. - APHTE (CERTAIN RARE)
Deux cas d’aphtose buccale géante :
– Presse Med 1997;26:558.
7 cas dont 6 après 5 à 30 mois de traitement, et 1 à l’instauration du traitement :
– Br J Dermatol 1998;138:372-373.
Deux cas d’aphtose géante chez des patients âgés, réversible à l’arrêt :
– Br J Dermatol 1998;138:712-713.
16 cas rapportés de formes graves, chez des sujets âgés, après 3 à 6 semaines de traitement :
– Lancet 1998;352:1598-1599.
Revue de cet effet secondaire :
– Presse Med 2000;29:1828-1832.
Un cas d’aphtose sévère chez un malade atteint de maladie de Behcet et traité par nicorandil pour angor :
– Presse Med 2000;29:2092-2093. - ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
Plusieurs cas rapportés :
– Prescrire 1997;17:588.
– Presse Med 1997;26:558.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Chez le rat, le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante.
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- CHOC CARDIOGENIQUE
- HYPOTENSION ARTERIELLE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
En cas d’insuffisance ventriculaire gauche, avec de faibles pressions de remplissage.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
ADULTES : vingt à quarante milligrammes par jour (20 à 40 mg/j) en deux prises.
Le nicorandil n’est pas recommandé chez l’enfant.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
25
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
1
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
21
%
voie rénaleAbsorption
Pic plasmatique moins d’une heure après une prise orale.
La biodisponibilité par voie orale, proche de 75-80%, n’est pas modifiée par la prise d’aliments.
Il n’y a pas d’effet de premier passage hépatique significatif.
Répartition
La liaison aux proteines plasmatiques est faible : 25%.
Forte affinité vasculaire.
Durée d’action voisine de 12 heures.
Demi-Vie
Demie-vie plasmatique d’une heure. Celle-ci est peu allongée en cas de cirrhose, et non modifiée en cas d’insuffisance rénale.
Métabolisme
Essentiellement métabolisé dans le foie.
Deux voies principales de biotransformation :
– oxydation en N-oxyde et en hydroxy-2 nicorandil.
– dénitration en alcool : celle-ci se fait au niveau hépatique et permet d’obtenir le principal métabolite,
pharmacologiquement inactif, le N-2-hydroxyéthyl nicotinamide. Ce composé subit ensuite plusieurs dégradations de la chaîne latérale donnant des métabolites apparentés aux nicotinamides, notamment l’acide nicotinique et le N-méthyl nicotinamide.
Elimination
(VOIE RENALE)
21% de la dose administrée sont éliminés par voie urinaire principalement sous forme métabolisée (1% de la dose absorbée est retrouvé dans les urines sous forme inchangée).
Bibliographie
– Lettre du Pharmacologue 1993;7,Suppl6. (Création)
– Drugs 1992;44:625-655. (Création)
– Brochure scientifique produit IKOREL 1993, Laboratoire Bellon. (Création)
– Drugs 2000;60:955-974.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- IKOREL (ANGLETERRE)