MIBEFRADIL DICHLORHYDRATE
MIBEFRADIL DICHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 13/2/1998
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
dichlorhydrate de 2-méthoxyacétate de (1S,2S)-2-[2-[[3-(1H-benzimidazol-2-yl)propyl]méthylamino]éthyl]-6-fluoro-1-(1-méthyléthyl)-1,2,3,4-tétrahydronaphtalén-2-yleEnsemble des dénominations
BANM : MIBEFRADIL DIHYDROCHLORIDE
CAS : 116666-63-8
DCIMr : DICHLORHYDRATE DE MIBEFRADIL
USAN : MIBEFRADIL DIHYDROCHLORIDE
autre dénomination : DICHLORHYDRATE DE MIBEFRADIL
bordereau : 3094
code expérimentation : Ro-40-5967
dcim : dichlorhydrate de mibéfradil
rINNM : MIBEFRADIL DIHYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : MIBEFRADIL
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 14/02/2001
- INHIBITEUR CALCIQUE (principale certaine)
- ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
- ANTI-ANGOREUX (principale certaine)
- VASODILATATEUR (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Membre d’une famille clinique d’inhibiteurs calciques différents des phénylalkylamines (verapamil), des dihydropyridines (nifédipine) et des benzothiazépines (diltiazem).
Contrairement aux inhibiteurs calciques précédents, qui agissent principalement par blocage des canaux calciques de type L, le mibéfradil bloque préférentiellement les canaux calciques de type T, abondants au niveau des muscles lisses vasculaires et du tissu nodal, et présente moins d’affinité pour les canaux de type L, abondants au niveau du tissu contractile cardiaque.
Entraine une baisse tensionnelle par réduction des résistances périphériques.
Entraine une coronarodilatation sans déprimer la contractilité cardiaque.
Exerce un effet chronotrope négatif.
Ralentit la conduction au niveau du noeud auriculoventriculaire, dont il prolonge la période réfractaire.
Peu d’effet sur la conduction ventriculaire.
- ANTIHYPERTENSEUR (principal)
- VASODILATATEUR (principal)
- ANTIANGINEUX (principal)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
– Drugs 1997;54:774-793. - ANGOR STABLE (principale)
– Drugs 1997;54:774-793.
- ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (CERTAIN RARE)
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (CERTAIN RARE)
Bloc auriculoventriculaire du 1er degré ou bradycardie sinusale, rarement BAV du 2ème degré. - CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- FLUSH (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etudes chez le rat et le singe. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ENFANT
Absence d’études contrôlées. - RETRECISSEMENT AORTIQUE
En cas de rétrécissement aortique serré, risque théorique d’hypotension artérielle lors des premières doses.
- GROSSESSE
En raison de la tératogénicité chez l’animal. - ALLAITEMENT
En l’absence de données contrôlées. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
Maladie du sinus ou bloc auriculoventriculaire du 2eme ou 3eme degré non appareillé. - INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
En raison du métabolisme hépatique prédominant (pas d’information sur l’usage chez l’insuffisant hépatique). - INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
- ANGOR INSTABLE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Débuter par cinquante milligrammes par jour, puis après une à deux semaines, la posologie peut être augmentée à cent milligrammes par jour en une prise.
L’augmentation de posologie sera prudente en cas
d’insuffisance hépatique.N’est plus commercialisé en France.
Retiré du marché aux US pour des raisons d’interactions :
– Reactions 1998;705:2.
Retiré du commerce aux USA pour des raisons d’interactions majeures avec des composés métabolisés par le CYT
P450 3A4 :
– Lancet 1998;1829-1830.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
à 20
heure(s)
– 2 –
REPARTITION
à 99.50
%
lien protéines plasmatiques
– 3 –
ELIMINATION
voie rénale
– 4 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Pic plasmatique 1 à 2 heures après prise orale .
La biodisponibilité par voie orale augmente avec les doses, de 37% après une prise de 10 mg à plus de 90% après une prise de 160 mg.
La biodisponibilité n’est pas influencée par la prise d’aliments.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: >99,5%, principalement aux alpha 1 glycoprotéines acides.
Demi-Vie
20 heures.
Métabolisme
Principalement hépatique.
Elimination
Voie fécale:
75% de la dose administrée est éliminé par les fécès sous forme métabolisée.
Voie rénale:
25% de la dose, sous forme métabolisée.
Bibliographie
– Am J Cardiol 1997;80,40-46.
– Drugs 1997;54:774-793.
– Am J Cardiol 1997;79:1025-1030.
– Circulation 1997;96:2557-2564.
– Am Heart J 1997;134:238-247.
– Am J Hypertension 1997;10:189-196.
– Med Hyg 1998;56:81-84.
– Clin Pharmacokinet
1998;35:405-423.(PHARMACOCINETIQUE).
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr