TOLCAPONE
TOLCAPONE
Introduction dans BIAM : 13/10/1998
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
3,4-dihydroxy-4′-méthyl-5-nitrobenzophénoneEnsemble des dénominations
CAS : 134308-13-7
DCIR : TOLCAPONE
USAN : TOLCAPONE
bordereau : 3118
code expérimentation : RO 40 7592
dci : tolcapone
rINN : TOLCAPONE
sel ou dérivé : ENTACAPONE
- ANTIPARKINSONIEN (principale certaine)
- INHIBITEUR DE CATECHOL-O-METHYL TRANSFERASE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur sélectif et réversible de la catéchol-O-méthyl transférase (COMT). En inhibant le métabolisme de la L-Dopa à la périphérie par la COMT, augmente la quantité de L-Dopa disponible pour être transformée au niveau central en dopamine, prolonge la demi-vie de la L-Dopa et améliore l’efficacité de l’association L-Dopa-inhibiteur de Dopa décarboxylase.
N’exercerait que peu d’effet inhibiteur au niveau central.
- ANTIPARKINSONIEN (principal)
- MALADIE DE PARKINSON (principale)
En association à la L-DOPA, serait aussi efficace que la bromocriptine (essai randomisé) :
– Lancet 1997;350:712-713.
En association avec lévodopa-bensérazide ou lévodopa-carbidopa.
Améliorerait les fonctions cognitives (dont la mémoire) :
– CNS Drugs 2000;13:227-232.
Revue générale :
– Drugs 2000;59:1233-1250.
– Neurology 2000;55 (suppl 4) :S57-S59 et S65-S68
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN )
Six cas rapportés dont 2 mortels :
– Lancet 1998;352:958. - HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN )
– Prescrire 1998;18:767.
Responsable du décès du malade, un cas décrit :
– Lancet 1998;352:958.
Etude au microscope électronique montrant des altérations mitochondriales:
– Dig Dis Sci 2000;45:1881-1884 - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN TRES RARE)
- DYSKINESIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- HALLUCINATION (CERTAIN TRES RARE)
- SYNCOPE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (CERTAIN TRES RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- COLORATION DE L’URINE (CERTAIN FREQUENT)
Coloration jaune intense. - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOKINESIE (CERTAIN TRES RARE)
- EMBRYOTOXICITE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Ne pas augmenter la posologie.
- GROSSESSE
Embryotoxique chez l’animal. - ALLAITEMENT
Passe dans le lait chez l’animal. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- PHEOCHROMOCYTOME
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
N’est plus commercialisée en France.
Doses usuelles par jour par voie orale :
– Adulte : débuter par trois cents milligrammes en 3 prises par jour, la première prise étant associée à la première prise quotidienne de lévodopa. La posologie de lévodopa
doit être réduite en moyenne de 30%. En cas de besoin, la posologie journalière pourra être augmentée à un maximum de six cents milligrammes par jour en 3 prises.
En cas d’insuffisance hépatique modérée, cette dernière posologie ne sera pas utilisée.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
99
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
2
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
40
%
voie fécale
– 4 –
ELIMINATION
60
%
voie rénaleAbsorption
Pic plasmatique 2 heures après une prise orale.
Biodisponibilité voisine de 65%, peu réduite par la prise d’aliments.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques voisine de 99%, essentiellement à l’albumine.
Demi-Vie
La demi-vie est en moyenne de 2 heures.
Elle est non modifiée en cas d’insuffisance rénale.
En cas d’insuffisance hépatique modérée, l’élimination de la forme libre est réduite de 50%.
Métabolisme
Fortement métabolisée en dérivé glucuroconjugué inactif.
Subit également un métabolisme par les CYP3A4 et CYP2A6.
Elimination
*Voie rénale : 60% de la dose sont éliminés dans les urines.
*Voie fécale : 40% de la dose sont éliminés dans les fèces.
Bibliographie
– Clin Neuropharmacol 1998;21,Suppl1:S17-S25.
– Neurology 1997;49:1066-1071.
– Eur J Neurol 1997;4:333-341.
– J Neural Transm 1997;104:229-236
– J Neurol Neurosurg Psychiatry 1997;63:421-428.
– Neurology 1997;48:81-87.
– Neurology 2000;55 (suppl 4)
:S57-S59 et S65-S68
Spécialités
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