QUINTOPAN TOUX SECHE solution buvable

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QUINTOPAN TOUX SECHE solution buvable

Introduction dans BIAM : 22/10/1998
Dernière mise à jour : 9/11/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SMITHKLINE BEECHAM PHARMACIE SANTE

    Produit(s) : QUINTOPAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 11/5/1976
    2. publication JO de l’AMM 22/10/1976
    3. mise sur le marché 8/10/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 342752-6

    1
    flacon(s)
    200
    ml
    verre brun

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : gobelet doseur

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 21 F

    Prix public TTC : 34.85 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A20
      Dextrométhorphane :
      Antitussif d’action centrale dérivé de la morphine.
      Aux doses thérapeutiques, il n’entraîne ni dépression des centres respiratoires, ni accoutumance, ni toxicomanie.
      Chlorphénamine :
      Antihistaminique H 1, à structure propylamine, qui se caractérise par un effet sédatif aux doses usuelles.
      Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine notamment sur la peau, les bronches, l’intestin, et les vaisseaux.
      Ils possèdent pour la plupart une activité antitussive, qui est modeste par elle-même mais qui potentialise les effets des antitussifs centraux morphiniques ainsi que ceux d’autres bronchodilatateurs comme les amines sympathomimétiques auxquelles ils sont souvent associés.
      Certains d’entre eux, comme la chlorphénamine, possèdent également une activité anticholinergique à l’origine d’effets indésirables.
      Le passage de la barrière hémato-encéphalique est à l’origine d’effets sédatifs, de nature histaminergique et adrénolytique, cette dernière propriété pouvant aussi retentir sur un plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Dextrométhorphane :
      Le dextrométhorphane est bien résorbé dans le tube digestif, partiellement métabolisé dans le foie et excrété sous forme soit inchangée soit de métabolite déméthylé.
      Le dextrométhorphane traverse le placenta et passe dans le lait maternel.
      Chlorphénamine :
      La biodisponibilité de la chlorphénamine est comprise entre 25 et 50%. Il existe un effet de premier passage hépatique important.
      Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale est de 2 à 6 heures, mais l’effet est maximal 6 heures après la prise. La durée de l’effet varie de 4 à 8 heures.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de 72%. La demi-vie d’élimination est comprise entre 14 et 25 heures.
      Le métabolisme est hépatique et conduit à un métabolite inactif par déméthylation. L’élimination est rénale, avec une proportion comparable de produit éliminé sous forme inchangée ou métabolisée.
      L’insuffisance hépatique ou rénale augmente la demi-vie de la chlorphénamine.
      La chlorphénamine traverse le placenta et passe dans le lait maternel.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes, en particulier à prédominance nocturne.
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
      Lié à la présence du dextrométorphane.
    2. SOMNOLENCE
      Lié à la présence du dextrométorphane et à la chlorphénamine (début de traitement).
    3. VERTIGE (RARE)
      Lié à la présence du dextrométorphane.
    4. NAUSEE (RARE)
      Lié à la présence du dextrométorphane.
    5. VOMISSEMENT (RARE)
      Lié à la présence du dextrométorphane.
    6. BRONCHOSPASME (RARE)
      Lié à la présence du dextrométorphane.
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Lié à la présence du dextrométorphane.
    8. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Lié à la présence de la chlorphénamine.

    9. EFFET ATROPINIQUE
      Lié à la chlorphénamine :
      sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire.
    10. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    11. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES

      Lié à la présence de la chlorphénamine.

    12. TROUBLE DE LA MEMOIRE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    13. TROUBLE DE LA CONCENTRATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES

      Lié à la présence de la chlorphénamine.

    14. ATAXIE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    15. TREMBLEMENT
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    16. CONFUSION MENTALE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    17. HALLUCINATION
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    18. LEUCOPENIE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    19. NEUTROPENIE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    20. THROMBOCYTOSE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    21. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    22. REACTION DE SENSIBILISATION
      Lié à la présence de la chlorphénamine :
      Erythème, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante.
    23. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    24. CHOC ANAPHYLACTIQUE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.

    1. MISE EN GARDE
      Liées au dextrométhorphane :

      Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire sont à respecter.

      Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.

      Avant de prescrire un traitement antitussi il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

      Il convient d’être prudent chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité aux dérivés morphiniques (analgésiques ou antitussifs).
    2. SUJET AGE
      Lié à la présence de chlorphénamine :

      Utiliser avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      . une grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation, présentant une constipation chronique (risque d’iléus paralytique), . une éventuelle hypertrophie prostatique.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Liée à la présence de chlorphénamine.

      Utiliser avec prudence dans les insuffisances hépatiques sévères, en raison du risque d’accumulation.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Liée à la présence de chlorphénamine.

      Utiliser avec prudence dans les insuffisances renales sévères, en raison du risque d’accumulation.
    5. GROSSESSE
      La présence de dextrométhorphane conditionne la conduite à tenir en cas de prise de ce médicament pendant le premier trimestre de la grossesse.

      Aspect malformatif :

      Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène de la chlorphénamine ou du dextrométhorphane.

      En clinique :

      – l’utilisation du dextrométhorphane au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse ;

      – les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de la chlorphénamine.

      Aspect foetotoxique :

      En fin de grossesse, des posologies élevées de dextrométhorphane, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de dextrométhorphane par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques anticholinergiques ont été rarement décrits :

      – des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale…) ;

      – des syndromes extrapyramidaux.

      Compte tenu de ces données, l’utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire, en se limitant, au 3ème trimestre, à un usage ponctuel.

      Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    6. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    3. GLAUCOME A ANGLE FERME
      En raison de la présence de chlorphénamine.
    4. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      En raison de la présence de chlorphénamine.
      Risque de rétention urinaire.
    5. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      En raison de la présence du dextrométorphane
    6. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
      En raison de la présence du dextrométorphane
    7. ALLAITEMENT
      En raison de la présence du dextrométorphane.
      Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel. Quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons après ingestion par les mères d’autres antitussifs centraux à doses supra-thérapeutiques. Ce risque n’a pas été évalué pour le dextrométhorphane.
      Par conséquent, l’administration de cet antitussif pendant l’allaitement est contre-indiquée.
    8. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      Liées au dextrométhorphane :
      Associations contre-indiquées :
      – IMAO non sélectif (iproniazide) :
      Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.
      – IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone) :
      Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs.
      Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l’apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle d’un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l’hospitalisation, voire entraîner le décès.
      Ces symptômes peuvent être d’ordre :
      – psychique (agitation, confusion, hypomanie),
      – moteurs (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),
      – végétatifs (hypo ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs, éventuellement coma),
      – digestifs (diarrhée).
      Liées au dextrométhorphane et à la chlorphénamine :
      Association déconseillée avec l’alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif de l’antitussif central et de l’antihistaminique H1. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines. ‰viter la prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. VERTIGE
    4. NERVOSITE
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    6. CONFUSION MENTALE
    7. SOMNOLENCE
    8. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    9. CRISE CONVULSIVE
    10. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    11. COMA

    Traitement

    Symptômes :
    Liés au dextrométhorphane :
    – Nausées, vomissements, vertiges, nervosité, agitation, confusion, somnolence.
    En cas de surdosage massif : dépression respiratoire, convulsions, coma.
    Liés à la chlorphénamine :
    – Risque de convulsions, troubles
    de la conscience, coma.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Adulte et enfant de plus de quinze ans :
    – Une mesure (dix ml), soit vingt mg de dextrométhorphane par prise, à renouveler en cas de besoin au bout de quatre heures sans dépasser six mesures par jour.
    Le traitement symptomatique
    doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
    En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant du dextrométhorphane ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de dextrométhorphane à ne pas dépasser est de
    cent vingt mg chez l’adulte, soit six mesures de dix ml.
    Les prises devront être espacées de quatre heures au minimum.
    .
    Posologies particulières :
    – Sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique ou rénale :
    La posologie initiale sera diminuée de moitié
    par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    .
    Mode d’emploi :
    Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l’effet sédatif de la chlorphénamine.


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