TERPINE GONNON comprimés
TERPINE GONNON comprimés
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/3/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES ENROBES
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : MONOTProduit(s) : TERPINE GONNON
Evénements :
- octroi d’AMM 9/6/1950
- mise sur le marché 8/6/1979
- validation de l’AMM 26/8/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 344573-1
2
plaquette(s) thermoformée(s)
10
unité(s)
PVC/aluEvénements :
- mise sur le marché 15/4/1999
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : aucune listeRéglementation des prix :
non remboursé
Prix Pharmacien HT : 20 F
Prix public TTC : 32.20 F
TVA : 5.50 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- SUCRE excipient
- GOMME ARABIQUE excipient
- GELATINE excipient
- TALC excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- CIRE BLANCHE excipient
- OXYDE DE TITANE excipient
- ANTITUSSIF OPIACE ASSOCIE A UN EXPECTORANT (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R05F-A02.
La codéine : alcaloïde de l’opium, antitussif d’action centrale, ayant un dépresseur sur les centres respiratoires.
La terpine est un expectorant.
- ***
Traitement de courte durée des toux sèches et des toux d’irritation. - TOUX SECHE
- COMMENTAIRE GENERAL
Les effets indésirables de la codeine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais, aux doses thérapeutiques, plus rares et plus modérés. - CONSTIPATION
- SOMNOLENCE
- VERTIGE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- BRONCHOSPASME
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
- DEPRESSION RESPIRATOIRE
- DEPENDANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES - SYNDROME DE SEVRAGE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUESA l’arrêt brutal d’un traitement aux doses suprathérapeutiques observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mére toxicomane.
- MISE EN GARDE
Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.
Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requiérent un traitement spécifique, notamment asthme, bronchite chronique, dilatation des bronches, obstacles endobronchiques, cancer, infections broncho-pulmonaires, insuffisance ventriculaire gauche quelle que soit l’étiologie, embolie pulmonaire, épanchement pleural.
Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un rééxamen de la situation clinique.
Un traitement prolongé à forte posologie peut induire un état de dépendance. - SPORTIFS
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - BOISSONS ALCOOLISEES
La prise des boissons alcoolisées est déconseillée. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE
Elle pourrait être majorée. - GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En fin de grossesse, des posologies élevées de codéine, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
En conséquence, l’administration de la codéine ne doit être envisagée chez la femme enceinte et en se limitant à un usage ponctuel. - ALLAITEMENT
Par prudence, éviter l’administration pendant l’allaitement (quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ayant été décrits chez des nourrissons après ingestion par des mères de codéine à doses supra-thérapeutiques).
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
Quelque soit son degré (en raison de l’effet dépresseur des centres respiratoires et de la nécessité de respecter la toux). - TOUX DE L’ASTHMATIQUE
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Signes de l’intoxication :
- CYANOSE
- BRADYPNEE
- SOMNOLENCE
- RASH
- VOMISSEMENT
- PRURIT
- ATAXIE
- MYOSIS
- CRISE CONVULSIVE
- FLUSH
- OEDEME DE LA FACE
- URTICAIRE
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
- RETENTION D’URINE
Traitement
– Signes chez l’adulte :
dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée) somnolence, rash, vomissements; prurit; ataxie; oedème pulmonaire (plus rare); convulsion en cas d’absorption massive.
– Signes chez l’enfant :
(seuil toxique de la
codéine : 2 mg:kg en prise unique)
bradypnée, pauses respiratoires; myosis; convulsions; flush et oedème du visage; éruption urticarienne; collapsus; rétention urinaire.
– traitement
assistance respiratoire, naloxone, benzodiazépine en cas de
convulsion.Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Réservé à l’adulte :
– En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine à ne pas dépasser est de 120 mg.
.
Mode d’emploi :
Le traitement symptomatique
doit être court (quelques jours).