PIPERILLINE 1 g poudre pr us parentéral IV (Hôp)

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PIPERILLINE 1 g poudre pr us parentéral IV (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : PIPERILLINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/12/1980
    2. publication JO de l’AMM 21/1/1981
    3. mise sur le marché 15/10/1984

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323926-2

    1
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/2/1984


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 28.28 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (PENICILLINE SPECTRE ELARGI) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01C-A12.
      La pipérilline est un antibiotique bactéricide de la famille des bêta-lactamines, du groupe des pénicillines, du type des uréidopénicillines.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      1 – Espèces habituellement sensibles :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’).
      Streptocoques A, B, C, G, F, non groupables,
      L. monocytogènes, C. diphteriae,
      N. meningitidis, B. pertussis,
      C. Perfringens, C. tetani, Peptostreptococcus,
      Actinomyces, Fusobacterium,
      E. faecalis
      .
      2 – Espèces résistantes :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (‘R’).
      E. faecium,
      Staphylocoques, S. pneumoniae peni I ou R,
      Klebsiella, C. diversus, Y. enterocolitica,
      B. catarrhalis, Nocardia, Pseudomonas non aeruginosa, X. maltophilia, Flavobacterium
      Mycoplasmes, Rickettsies, Chlamydiae, Legionella,
      Mycobacteries.
      .
      3 – Espèces inconstamment sensibles.
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      N. gonorrhoeae, H. influenzae,
      E. coli, Salmonella, Shigella, V. cholerae, P. mirabilis, P. vulgaris,
      P. rettgeri, M. morganii,
      Providencia, Enterobacter, Serratia, C. freundii,
      P. aeruginosa, Acinetobacter,
      B. fragilis.
      Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50 %.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la piperilline. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections graves dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles et résistants aux aminopénicillines (ampicilline et apparentes), notamment dans leurs manifestations septicémiques et endocarditiques, respiratoires, rénales et urologiques, génitales, digestives et biliaires, méningées, osseuses.

    1. REACTION ALLERGIQUE
    2. URTICAIRE
    3. EOSINOPHILIE
    4. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    5. GENE RESPIRATOIRE
    6. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    7. ERUPTION CUTANEE
      Eruptions maculo-papuleuses d’origine allergique ou non.
    8. NAUSEE
    9. VOMISSEMENT
    10. DIARRHEE
    11. CANDIDOSE
    12. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Elévation modérée et transitoire.
    13. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE
      Manifestation rapportée avec les produits de cette classe.
    14. ANEMIE
      Réversible.
    15. LEUCOPENIE
      Réversible.
    16. THROMBOPENIE
      Réversible.
    17. ENCEPHALOPATHIE
      L’administration de fortes posologies de béta-lactamines en particulier chez l’insuffisant rénal peut entraîner des encéphalopathies (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives) .

    1. MISE EN GARDE
      – La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.

      – Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été observées chez des malades traités par les pénicillines.

      – L’administration de pénicillines nécessite donc un interrogatoire préalable.

      – Devant des antécédents d’allergie typique de ces produits, la contre-indication est formelle. L’allergie aux pénicillines est croisée avec l’allergie aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas.

      Ceci conduit à proscrire les pénicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux céphalosporines.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la créatininémie ou de la clairance de la créatinine.
    3. GROSSESSE
      La Piperilline traverse la barrière placentaire. Bien que les études conduites chez l’animal n’aient mis en évidence ni effet embryotoxique ni effet tératogène, elle doit être utilisée avec précaution chez la femme enceinte.
    4. MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
      Pour les aminopénicillines, il a été observé un risque accru d’accidents cutanés en cas d’infections par les virus du groupe herpès virus, notamment la mononucléose infectieuse.
    5. ALLAITEMENT
      La Piperilline passe faiblement dans le lait maternel.
    6. REGIME DESODE
      Tenir compte de la quantité de sodium contenue dans la spécialité : 42,6 mg de sodium par gramme (1,85 meq) .

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PENICILLINES

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Chez l’adulte : la posologie moyenne est de deux cents milligrammes par kilogramme et par jour soit douze grammes par jour pour un adulte de poids moyen.
    – Chez l’enfant : la posologie moyenne est de deux centx milligrammes par
    kilogramme et par jour, elle pourra atteindre trois cents milligrammes par kilogramme et par jour dans les cas les plus sévères, en particulier la mucoviscidose.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    Chez l’insuffisant rénal : l’ajustement de la posologie ne
    doit être effectué que lors d’insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine inférieure à vingt cinq millilitres par minute ou créatininemie supérieure à vingt cinq milligrammes par cent millilitres (deux cent vingt cinq micromoles par litre) .
    Il est alors recommandé d’utiliser une posologie égale au tiers de la posologie normale.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Réservé à l’usage hospitalier Piperilline est une poudre lyophilisée pour préparations injectables.
    L’administration se fait soit par injection
    intraveineuse directe (trois – cinq minutes), soit par perfusion veineuse d’une durée de trente minutes et au-delà.
    Chaque gramme de Piperilline est reconstitué au minimum avec cinq millilitres d’eau pour préparations injectables : cette solution est
    soit injectée directement, soit diluée dans un soluté pour perfusion veineuse.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    La Piperilline ne doit pas être perfusée dans une solution de bicarbonate de sodium.


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