ARACYTINE 100 mg poudre et solvant pour solution injectable

Donnez-nous votre avis

ARACYTINE 100 mg poudre et solvant pour solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : ARACYTINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/3/1972
    2. octroi d’AMM 29/11/1976
    3. publication JO de l’AMM 27/5/1977
    4. validation de l’AMM 30/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 302672-1

    1
    ampoule(s) de solvant
    5
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de poudre
    6
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/2/1972
    2. inscription SS 27/2/1972


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 48
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 25.47 F

    Prix public TTC : 37.80 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 553151-2

    25
    ampoule(s) de solvant
    5
    ml
    verre

    25
    flacon(s) de poudre
    6
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/2/1983


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 48
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 595.10 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE ANTIMETABOLITE (ANTIPYRIMIDIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01B-C01.
      Antinéoplasique cytostatique du groupe des antimétabolites.
      La cytarabine agit essentiellement à la phase S de la multiplication cellulaire.
      Par son incorporation à l’ADN, la cytarabine entraîne des modifications structurales de ce dernier provoquant de fortes perturbations de la mitose et des métabolites cellulaires. La cytarabine inhibe aussi l’ADN-polymérase interférant ainsi avec la synthèse de l’ADN.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      La cytarabine est activée au niveau cellulaire en son métabolite actif triphosphaté : l’ARA-CTP. Par une rapide désamination, elle est transformée en son métabolite inactif : l’ARA-U (arabinoside uracile). Ce métabolisme rapide s’effectue essentiellement au niveau du foie et éventuellement au niveau rénal.

    1. ***
      – Leucémie aiguë myéloblastique de l’adulte et de l’enfant.
      – Leucémie aiguë lymphoblastique et localisation méningée de la maladie.
      – Transformation aiguë des leucémies myéloïdes chroniques et de myélodysplasie.
    2. LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE
    3. LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE
    4. LOCALISATION MENINGEE DES LEUCEMIES
    5. LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE(CRISE BLASTIQUE)

    1. APLASIE MEDULLAIRE
      La cytarabine est un agent antinéoplasique qui entraîne une myélodépression. Son administration entraîne donc une aplasie ou une hypoplasie médullaire responsable d’anémie, granulopénie, thrombopénie, mégaloblastose et chute du taux de réticulocytes.
      La sévérité de l’aplasie dépend de la dose administrée et du schéma thérapeutique utilisé. En relation avec l’aplasie, des complications hémorragiques ou infectieuses graves peuvent venir compliquer secondairement la cure de chimiothérapie.
    2. ANEMIE
    3. LEUCOPENIE
    4. THROMBOPENIE
    5. ANEMIE MEGALOBLASTIQUE
    6. RETICULOCYTES(DIMINUTION)
    7. COMPLICATION DE LA MYELOSUPPRESSION
      En relation avec l’aplasie, des complications hémorragiques ou infectieuses graves peuvent venir compliquer secondairement la cure de chimiothérapie.
    8. NAUSEE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE
    9. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE
    10. TOXICITE NEUROLOGIQUE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      INJECTION INTRATHECALE

      Des cas isolés de neurotoxicité ont été rapportés. Deux cas de cécité ont été décrits chez des sujets mis en rémission après polychimiothérapie intraveineuse et traitement préventif des greffes méningées avec cytarabine intrathécale et radiothérapie de l’encéphale.

    11. ANOREXIE (FREQUENT)
    12. DOULEUR ABDOMINALE (FREQUENT)
    13. DIARRHEE (FREQUENT)
    14. ULCERATION DE LA BOUCHE (FREQUENT)
    15. ULCERATION ANORECTALE (FREQUENT)
    16. RASH (FREQUENT)
    17. FIEVRE (FREQUENT)
    18. TROUBLE HEPATIQUE (FREQUENT)
      Modifications transitoires des fonctions hépatiques.
    19. AMENORRHEE (FREQUENT)
    20. AZOOSPERMIE (FREQUENT)
    21. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL
      Effets immuno-allergiques : ils se caractérisent par : élévation thermique, myalgies, douleurs osseuses accompagnées dans certains cas par des douleurs thoraciques, rashs maculopapuleux, conjonctivite et sensation de malaise général. Ce syndrome survient 6 à 12 heures après l’administration du produit. Son traitement et sa prévention répondent aux corticoïdes.
    22. PARAPLEGIE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRATHECALE
    23. LEUCOENCEPHALOPATHIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRATHECALE

      Leucoencéphalite nécrosante au décours d’un traitement comprenant une association cytarabine-méthotrexate-corticoïde. Les enfants traités avaient aussi reçu une irradiation encéphalique.

    24. ULCERATION CUTANEE (RARE)
    25. ICTERE (RARE)
    26. TROUBLE URINAIRE (RARE)
      Rétention, modification biologique.
    27. THROMBOPHLEBITE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION
    28. CELLULITE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      La cytarabine doit être administrée sous stricte surveillance médicale, en particulier au cours du traitement d’induction : on pratiquera de façon répétée numération-formule sanguine, examens médullaires (myélogramme) afin d’apprécier les résultats thérapeutiques et la toxicité hématologique du traitement.
    2. APLASIE MEDULLAIRE
      Insuffisance médullaire préexistante : la cytarabine peut être administrée en cas de nécessité absolue.
    3. SURVEILLANCE DE LA FONCTION HEPATIQUE
    4. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Les doses peuvent être diminuées en cas d’insuffisance hépatique.
    6. SURVEILLANCE DE L’URICEMIE
      Comme toute chimiothérapie antileucémique, la cytarabine induit une hyperuricémie secondaire à la lyse cellulaire : on surveillera le taux d’acide urique pendant le traitement et on préviendra l’hyperuricémie.

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT
    3. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT

    Traitement

    Il n’existe pas d’antidote spécifique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – SOUS-CUTANEE

    – 4 – INTRATHECALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie et le mode d’administration varient selon le protocole d’associations thérapeutiques utilisées.
    Différents schémas thérapeutiques utilisant la cytarabine ont été proposés :
    1 / Leucémies aiguës myéloblastiques et
    transformation aiguë de leucémie myéloïde chronique et de myélodysplasie :
    Les posologies données en milligramme par mètre carré de surface corporelle sont utilisables chez l’adulte et l’enfant.
    – Traitement d’induction :
    Chimiothérapie d’association
    (toujours avec une anthracycline, parfois avec d’autres antinéoplasiques) : cent milligrammes par mètre carré par jour pendant sept à dix jours ou deux milligrammes par mètre carré par jour pendant cinq à sept jours.
    Une deuxième cure peut être
    administrée en cas d’échec de la première.
    – Traitement d’entretien et de consolidation :
    Une consolidation peut être faite avec le même protocole de chimiothérapie que celui qui a permis d’obtenir la rémission. La cytarabine peut être administrée à
    des doses inférieures, seule ou en association avec d’autres antinéoplasiques, par cures espacées de quatre à six semaines lors des traitements d’entretien.
    Dans les traitements d’entretien, la voie sous-cutanée peut être utilisée : vingt milligrammes
    par mètre carré par jour, administrés en une ou deux injections pendant cinq à dix jours.
    2 / Leucémies aiguës lymphoblastiques :
    – Traitement d’induction et d’entretien :
    Les protocoles utilisés sont assez voisins de ceux du traitement des leucémies
    aiguës myéloïdes. Ils utilisent des associations comprenant principalement : cytarabine-vincristine-prednisolone.
    – Traitement des localisations méningées par voie intrathécale :
    – A titre préventif, on propose la cytarabine : vingt milligrammes par
    mètre carré, parfois associée au méthotrexate et à l’hydrocortisone.
    Pour l’enfant de moins de trois ans, la dose de cytarabine est de trente milligrammes par mètre carré .
    – A titre curatif, on utilise habituellement la dose de vingt milligrammes par
    mètre carré une à deux fois par semaine.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    La cytarabine peut être utilisée par différentes voies d’administration.
    – Voie intraveineuse en injection directe ou en perfusion continue : lorsque la cytarabine est administrée rapidement,
    les doses injectées peuvent être plus importantes que celles qui le seraient par perfusion lente ; ceci est dû à l’inactivation rapide du produit et à sa durée de contact très courte avec les cellules néoplasiques et normales sensibles.
    – Voie
    sous-cutanée : la cytarabine est particulièrement bien tolérée. On observe très rarement douleur et inflammation au point d’injection.
    – Voie intrathécale : la cytarabine est utilisée dans le traitement préventif et curatif des localisations méningées
    des leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant. La reconstitution se fait avec du LCR autologue ou avec une solution de chlorure de sodium isotonique ; l’utilisation doit être immédiate.
    Quelle que soit la voie d’administration, l’expérience clinique
    acquise suggère que les résultats obtenus par la cytarabine dépendent étroitement des modifications posologiques de façon à détruire le plus de cellules blastiques avec le moins d’effet toxique. Une association polychimiothérapique entraîne des
    modifications de posologie pour chacun des constituants du protocole.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts