PREDNISONE

PREDNISONE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 31/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    17 alpha,21-dihydroxyprégna-1,4-diène-3,11,20-trione

    Ensemble des dénominations

    BAN : PREDNISONE

    CAS : 53-03-2

    DCF : PREDNISONE

    DCIR : PREDNISONE

    autre dénomination : DEHYDRO-1,2 CORTISONE

    autre dénomination : DELTA E

    autre dénomination : DELTA-CORTISONE

    autre dénomination : DELTA1-DEHYDROCORTISONE

    autre dénomination : METACORTANDRACIN

    autre dénomination : DELTACORTISONE

    bordereau : 36

    code expérimentation : NSC-10023

    dci : prednisone

    rINN : PREDNISONE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
      4 fois plus actif que le cortisol.
    2. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
      4 fois plus actif que le cortisol.
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
    4. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
      4 fois plus actif que le cortisol.
    5. ANTIALLERGIQUE (principale certaine)
    6. MINERALOCORTICOIDE (principale certaine)
      0,8 fois l’activité du cortisol.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action glucocorticoide:
      -Antiinflammatoire:blocage des phénomènes précoces et tardifs, probablement par la somme de plusieurs effets:stabilisation de la membrane lysosomiale,action directe dur les vaisseaux, inhibition des fibroblastes et accumulation des macrophages, stimulation de la migration des polynucléaires .
      -Métabolique:redistribution des masses adipeuses,facilitation de l’action des agents lipolytiques,stimulation de la glucogenèse et de la néoglycogenèse,augmentation du catabolisme des protides, diminution de la résorption intestinale et augmentation de l’ excrétion urinaire du calcium .
      -Hématologique et immunitaire:augmentation de l’hémoglobine,du nombre des hématies,polynucléaires,diminution des lymphocytes, eosinophiles,monocytes,blocage de l’hypersensibiliteé retardée .
      -Croissance:inhibition des cartilages épiphysaires .
      -Mitose:inhibition de la mitose des cellules de la muqueuse gastrique,des cellules nerveuses et pulmonaires en développement, des cellules épidermiques .

      -Action minéralocorticoide .
      agit sur les tubes distaux du rein,augmentation de la réabsorption du sodium et diminution de de la réabsorption du potassium et de l’hydrogène

    2. secondaire
      La fonction cétonique en 11 entraine une perte d’activité.
      Doit être hydroxylée en prednisolone pour retrouver son activité.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIALLERGIQUE (principal)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)
    4. ANTIMITOTIQUE (principal)
      ADJUVANT
    5. ANTIPRURIGINEUX (principal)
    6. ANTICANCEREUX(ADJUVANT) (accessoire)

    1. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU (principale)
    2. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
    3. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE (principale)
    4. PERIARTERITE NOUEUSE (principale)
    5. DERMATOMYOSITE (principale)
    6. MALADIE DE HORTON (principale)
    7. ASTHME (principale)
      – Drugs 1974;8:241-245.
    8. ASTHME(TRAITEMENT DE LA CRISE) (principale)
      Chez 100 enfants, amenés dans des services d’urgence pour crise d’asthme, un essai randomisé a montré que la prednisone orale était plus efficace que la fluticasone inhalée. Elle devrait devenir le traitement de choix :
      – N Engl J Med 2000;343:689-694.
    9. ETAT DE MAL ASTHMATIQUE (principale)
    10. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (principale)
      En cas de bronchopathie obstructive.
    11. SARCOIDOSE (principale)
    12. SYNDROME MALIN DES MALADIES INFECTIEUSES (principale)
      En complément de l’antibiothérapie.
    13. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
    14. HEPATITE AUTO-IMMUNE (principale)
    15. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (principale)
    16. PARALYSIE FACIALE PERIPHERIQUE (principale)
    17. SYNDROME NEPHROTIQUE (principale)
      Principalement en cas de lésions glomérulaires minimes :
      – Drugs 1974;8:438-447.
    18. LEUCEMIE (principale)
    19. SYNDROME LYMPHOPROLIFERATIF (principale)
    20. CANCER METASTASE (principale)
      Syndromes douloureux et inflammatoires.
    21. GREFFE D’ORGANES (principale)
    22. CHOC ANAPHYLACTIQUE (principale)
    23. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (principale)
    24. ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (principale)
    25. PURPURA THROMBOPENIQUE IDIOPATHIQUE (principale)
    26. THYROIDITE SUBAIGUE (principale)
      Dans les formes sévères
    27. EXOPHTALMIE MALIGNE (principale)
      Exophtalmie de la maladie de Basedow.
    28. HYPERCALCEMIE (principale)
    29. UVEITE (principale)
    30. IRITIS (principale)
    31. PEMPHIGUS (principale)
    32. REJET DE GREFFE DE REIN(PREVENTION) (principale)
      En association avec la ciclosporine et le misoprostol :
      – N Engl J Med 1990;322:1183-1188.
    33. MALADIE DE DUCHENNE (à confirmer)
      – N Engl J Med 1989;320:1592-1597.
    34. MYOCARDIOPATHIE NON OBSTRUCTIVE (à confirmer)
      Le rapport bénéfice/risque paraït insuffisant :
      – N Engl J Med 1989;321:1061-1068.
    35. ULCERATION OESOPHAGIENNE (à confirmer)
      Ulcérations oesophagiennes idiopathiques, au cours du SIDA :
      – Am J Med 1992;93:131-134.
    36. MYOSITE IDIOPATHIQUE (à confirmer)
      113 malades :
      – Am J Med 1993;94:379-387.
    37. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (à confirmer)
      Un prétraitement par la prednisone pourrait augmenter les effets de l’interféron alpha (éditorial) :
      – J Hepatol 1994;20:159-162.
    38. CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE (secondaire)
      Améliorerait l’histologie hépatique, en association avec l’acide urso desoxycholique (essai randomisé positif) :
      – J Hepatol 1996;25:49-57.
    39. ZONA (à confirmer)
      L’association à l’acliclovir réduirait les douleurs chroniques (essai randomisé positif) :
      – Ann Intern Med 1996;125:376-383.
    40. NEPHROPATHIE DU SIDA (à confirmer)
      Réduirait la protéïnurie et améliorerait la fonction rénale (étude pilote) :
      – Am J Med 1996;101:41-48.
    41. AMYLOSE PRIMITIVE (secondaire)
      L’association melphalan et prednisone serait plus efficace (augmentation de la survie) que la colchicine – essai randomisé :
      – N Engl J Med 1997;336:1202-1207.
    42. HEMOPHILIE ACQUISE (à confirmer)
      L’association prednisone et cyclophosphamide serait efficace par voie orale, et bien tolérée; étude pilote chez 9 malades:
      – Ann Intern Med 1997;127:206-209.
    43. MALADIE DE BERGER (à confirmer)
      Etude randomisée chez 86 malades: traitement par séries bimestrielles de 3 injections de methylprednisolone IV associées à des prises quotidiennes de prednisone pendant 6 mois: diminution de la détérioration de la fonction rénale au bout de 5 ans:
      – Lancet 1999;353:883-887.
    44. MALADIE D’ALZHEIMER (information négative)
      Résultats négatifs au cours d’un essai chez 138 patients traités pendant un an à 20 mg/j puis 10 mg/j :
      – Neurology 2000;54:588-593.

    1. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    2. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN ASSOCIE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE
      ULCERE GASTRO-DUODENAL ANCIEN
      ULCERE GASTRO-DUODENAL RECENT
    3. ULCERE GASTRIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      L’arrêt du traitement ne sera décidé qu’en tenant compte de la maladie de fond.

    4. ULCERE DUODENAL (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      L’arrêt du traitement ne sera décidé qu’en tenant compte de la maladie de fond.

    5. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    6. ULCERATION DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Avec risque de perforation digestive.
      Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    7. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    8. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet lié aux propriétés des glucocorticoïdes. La corticothérapie prolongée induit une hypersécrétion protéique pancréatique qui est peut être à l’origine des lésions :
      – Gastroenterol Clin Biol 1978;2:139.

    9. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    10. CALCIURIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    11. HYPERCOAGULABILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    12. INSUFFISANCE SURRENALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      Effet lié aux propriétés des glucocorticoïdes.

    13. KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    14. RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    15. ATROPHIE MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    16. RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    17. RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    18. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    19. SYNDROME CUSHINGOIDE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    20. CATABOLISME AZOTE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      VOIE GENERALE
    21. OSTEOPOROSE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Sa fréquence pourrait être réduite par un traitement par l’étidronate :
      – N Engl J Med 1997;337:382-387.
      Etude de 72 hommes ayant reçu de la prednisone pendant plus de 6 mois. Diminution de la densité osseuse chez la plupart mais les mesures préventives avaient été insuffisantes :
      – Ann Pharmacother 2000;34:1380-1384.

    22. OSTEONECROSE ASEPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas d’ostéonécrose localisée à la hanche après 13 ans d’utilisation chez un patient simulant un asthme :
      – Arthritis Rheum 1994;37:139-141.
    23. TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
    24. DELIRE (CERTAIN TRES RARE)
      – N.Y. State J Med 1981:1795.
    25. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
    26. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
    27. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
    28. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE SUCRE LATENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    29. HYPERCORTICISME (CERTAIN FREQUENT)
    30. FRAGILITE CAPILLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    31. GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE LOCALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      En instillation oculaire et pommade ophtalmique.
      Traitement prolongé d’un an environ.
      Disparaît habituellement à l’arrêt du traitement.

    32. MYOPIE (CERTAIN TRES RARE)
      Survient 48 heures après le début du traitement, s’installe brutalement, régresse en une semaine après l’arrêt du traitement.
    33. MYOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Atrophie prépondérante de type II.
    34. LEUCOCYTOSE (CERTAIN FREQUENT)
      – Am J Med 1981;71:773.
    35. LIPOMATOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADMINISTRATION PROLONGEE
      COMPRESSION MEDULLAIRE

      Lipomatose épidurale :
      – Sem Hop Paris 1993;69:186-189.

    36. FRACTURE PATHOLOGIQUE (A CONFIRMER )
      Quatre cas de fracture spontanée du sternum chez des asthmatiques traités au long cours :
      – Thorax 1993;48:1183-1184.
    37. CATARACTE (A CONFIRMER )
    38. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (A CONFIRMER )
    39. ULCERATION OESOPHAGIENNE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté lors de l’association prednisone – phénylbutazone :
      – Br Med J 1979;1:1979.
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:868-876.
    40. SARCOME DE KAPOSI (A CONFIRMER )
      Plusieurs cas décrits dont quelques uns au cours du traitement d’une maladie de Horton. Rôle probable de l’immunodépression due aux corticoïdes :
      – J Am Acad Dermatol 1991;24:1027-1028.

    1. RISQUE TERATOGENE DISCUTE
      Les résultats des enquêtes épidémiologiques qui font ressortir une légère augmentation de la fréquence des malformations doivent être interprétés avec réserve cas il s’agit de grossesse pathologiques.
      Dans la pratique, les corticoïdes peuvent être administrés à la femme enceinte lorsqu’il existe une indication précise.
    2. TOXICITE PERINATALE
    3. INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE NEONATALE
      Chez le nouveau-né dont la mère apris des corticoïdes à haute dose au voisinage du terme.

    1. NON

    1. SPORTIFS
      Substance soumise à certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      L’administration des corticostéroïdes par voie orale, par voie rectale et par injection systémique est interdite.
      L’administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n’est pas interdite.
      Les injections locales et intra-articulaires de corticostéroïdes ne sont pas interdites mais, lorsque le règlement d’une autorité responsable le prévoit, une notification peut s’avérer nécessaire.
    2. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
    3. ULCERE GASTRIQUE(ANTECEDENT)
    4. ULCERE DUODENAL(ANTECEDENT)
    5. TROUBLES PSYCHIQUES
    6. OSTEOPOROSE
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE
    8. GROSSESSE
    9. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    10. ETAT INFECTIEUX
    11. TUBERCULOSE
    12. DIABETE
    13. ALLAITEMENT
      Bien qu’aucun accident n’ait été décrit.
    14. GLAUCOME
      En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
      Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
      Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés:
      – Lancet 1997;350:979-982.
    15. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      ALLONGEMENT DE LA DEMI-VIE PLASMATIQUE(NOUV.PRESSE.MED.1977,6:3209) PAR DIMINUTION DU METABOLISME HEPATIQUE,MAIS LES CONSEQUENCES CLINIQUES RESTENT A EVALUER GASTROENTEROLOGY.1986,90:819-828

    1. ULCERE GASTRODUODENAL RECENT
    2. ULCERE GASTRIQUE EVOLUTIF
    3. ULCERE DUODENAL EVOLUTIF
    4. KERATITE HERPETIQUE
    5. AMYLOSE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    – Adulte :
    *dose d’attaque : 40 à 80 mg en 4 prises, à diminuer progressivement jusqu’à la dose minimale efficace.
    *dose d’entretien : 5 à 20 mg par jour.
    – Enfant :
    *dose d’attaque : 1 à 3 mg par kilo et par
    jour en 3 ou 4 prises.
    *dose d’entretien : 0,5 à 1 mg par kilo et par jour.

    Avant traitement, vérifier l’état neuropsychique, digestif, la tension artérielle, l’absence d’infection tuberculeuse, la glycémie, le poids, l’ionogramme sanguin, l’état
    ophtalmologique, éventuellement radio vertébrale.
    Une administration alternée est recommandée dans les traitements prolongés : dose pour 48 h, en une seule fois, tous les 2 jours : l’activité est comparable (sauf pour l’effet immunosuppresseur), mais
    l’importance et la fréquence des effets secondaires sont diminués.
    Arrêt du traitement : diminuer de un milligramme par semaine pour un traitement de moins de 18 mois, tous les 15 jours pour un traitement de plus de 18 mois.
    En cas de traumatisme ou
    d’infections, les doses doivent être augmentées.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3.40
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorption par le tractus gastro-intestinal.

    Répartition
    LIé à 90% aux protéines plasmatiques.
    A faible concentration liaison avec la transcortine, à forte concentration, liaison à l’albumine et augmentation de la forme libre.
    Interconversion en prednisolone.
    Passe dans le lait: 26,7 nanogrammes par ml après
    une prise orale de 10 mg.

    Demi-Vie
    3,4 h.
    allongement en cas d’insuffisance hépatocellulaire.

    Métabolisme
    Métabolisme hépatique:
    Réduction sur les doubles liaisons du cycle A.
    Réduction des groupes carbonyles en 3 et 20 donnant des composés inactifs; réduction de la fonction cétone en 11 donnant de la prednisolone qui est le métabolite actif.

    Elimination
    Voie rénale:
    Elimination des métabolites sulfo et glucuroconjugués hydrosolubles.
    Voie biliaire;
    Voie fécale.

    Bibliographie

    – Rev Prat 1975;25:1073-1208.
    – Ann Rev Pharmacol Toxicol 1977;17:511-527.
    – Drugs 1975;10:426-436.
    – Am J Med 1994;96:115-123. (EFFETS SECONDAIRES)*

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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