GLAFENINE
GLAFENINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-[(7-Chloro-4-quinolinyl)amino]benzoic acid 2,3-dihydroxypropyl esterEnsemble des dénominations
CAS : 3820-67-5
DCF : GLAFENINE
DCIR : GLAFENINE
autre dénomination : GLAPHENINE
bordereau : 93
dci : glafénine
rINN : GLAFENINE
sel ou dérivé : ANTRAFENINE
sel ou dérivé : FLOCTAFENINE
sel ou dérivé : GLAFENINE CHLORHYDRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : GLAFENINE
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action analgésique de mécanisme mal connu mais périphérique.
Pas d’action antiinflammatoire et antipyrétique.
Non ulcérigène.
- ANALGESIQUE (principal)
- DOULEUR (principale)
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
– Therapie 1982;37:697-698. - PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
A type de fourmillements dans la région péribuccale et aux extrémités (paume des mains et plante des pieds), ces signes peuvent précéder la survenue d’une réaction générale d’hypersensibilité (choc) et doivent donc faire interrompre le traitement. - BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Erythème brusque de la face et du décolleté pouvant précéder la survenue d’un choc. - CHOC (CERTAIN TRES RARE)
– soit choc cardiovasculaire secondaire à une vasodilatation périphérique aiguë (il peut être précédé d’un flush),
– soit choc anaphylactique. Il apparaît en 10 à 60 minutes après la prise du médicament, débute par un érythème généralisé souvent accompagné de paresthésies péribuccales et des extrémités, d’oedèmes et de troubles digestifs. Quelques cas d’évolution fatale ont été signalés. - PRECORDIALGIE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent associées à des signes d’hypersensibilité. - URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
Cutanées, rénales, hépatiques ou générales (choc, oedème de Quincke), elles nécessitent l’arrêt du médicament et l’exclusion des autres dérivés appartenant au groupe des halogéno-aminoquinoléines :
– Rev Fr Allergol 1981;21:131. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une réaction d’hypersensibilité. - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une réaction d’hypersensibilité. - RECTITE (A CONFIRMER )
En cas d’administration de suppositoires :
– Gastroenterol Clin Biol 1996;20:446-452. - HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Par vasodilatation périphérique. - ANGOR (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas rapportés dans le cadre d’une réaction d’hypersensibilité :
– Presse Med 1984;13:1100. - DOULEUR LOMBAIRE (CERTAIN RARE)
Soit isolées, sans signe urinaire ni altération de la fonction rénale :
– J Urol Nephrol 1978;84:53-54.
Soit précédant l’apparition d’une insuffisance rénale. - UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SURDOSAGELe plus souvent oligoanurie isolée, rapidement réversible à l’arrêt du médicament, soit spontanément, soit sous furosémide :
– Concours Med 1982;104:1341-1348. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SURDOSAGE - LITHIASE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Nouv Presse Med 1982;11:3142.
– Ann Biol Clin 1983;41:105-111.
Glafénine pure ou enrobant des calculs calciques
-Presse méd 1998;27:675-683 - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une réaction d’hypersensibilité. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Quelques cas d’hépatite (cytolytique, cholestatique, mixte) ont été rapportés, par hypersensibilité :
– Gastroenterol Clin Biol 1984;8:91-92.
38 cas :
– Liver 1986;6:63-72. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– Gastroenterol Clin Biol 1984;8:91-92. - HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN TRES RARE)
Cinq cas cités :
– Gastroenterol Clin Biol 1985;9:185. - LITHIASE BILIAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Calculs constitués uniquement de glafénine ou de métabolites :
– Presse Med 1988;17:869.
– Gastroenterol Clin Biol 1988;12:387-389. - EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEFICIT EN G6PDSoit lors d’un déficit en G6PD, soit par mécanisme immuno-allergique :
– Presse Med 1978;7:3254-3255.
Un cas d’anémie hémolytique immunoallergique due à un métabolite de la glafénine (sel non précisé) :
– Presse Med 1991;20:1634-1636. - SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
– Arch Dermatol 1990;126,37-42. - THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
– Presse Med 1979;8:1606. - LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
Imputabilité douteuse. - GALACTORRHEE (A CONFIRMER )
Un cas, concomitant à une insuffisance rénale :
– Lyon Pharm 1978;29,2:127. - VERTIGE (A CONFIRMER )
Un cas cité :
– Lyon Pharm 1978;29,2:127. - SYNDROME DE LOEFFLER (A CONFIRMER )
Probablement par réaction d’hypersensibilité :
– Eur J Resp Dis 1984;65:456.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez la souris, le rat et le lapin. - PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
- ALLERGIE A CETTE SUBSTANCE
- ASSOCIATION AUX BETA-BLOQUANTS
- CARDIOPATHIE ISCHEMIQUE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
Adulte :
* douleur aiguë : la dose d’attaque est de quatre cents milligrammes puis deux cents milligrammes à la demande sans toutefois dépasser mille deux cents milligrammes par jour.
* douleur chronique : jusqu’à huit
cents milligrammes par jour sans dépasser quatre cents milligrammes par prise.
Enfant à partir de 5 ans : cent milligrammes trois fois par jour.
Enfant de 10 à 15 ans : deux cents milligrammes trois fois par jour.Posologie à adapter à la nature et à
l’intensité de la douleur. Eviter les prises occasionnelles itératives et augmenter la prise de boissons pendant le traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Concentration maximale plasmatique en 1 heure.
Elimination
(VOIE RENALE)
Très précoce, maximale en 6 heures et complète en 24 heures.
Bibliographie
– Therapie 1966;21:1573-1578
– Therapie 1967;22:149-155
– Lyon Pharm 1978;29,2:127-128. (EFFETS SECONDAIRES)
– Therapie 1980;35:405-408. (EFFETS SECONDAIRES)
– Therapie 1985;40:45-50. (bilan sur les effets secondaires de la glafénine, de l’antrafénine et
de la floctafénine).
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ANAGIL (PORTUGAL)
- GLIFAN (ITALIE)
- GLIFANAN (BELGIQUE)
- GLIFANAN (PAYS-BAS)
- GLIFANAN (ALLEMAGNE)
- GLIFANAN (SUISSE)