LOSARTAN POTASSIQUE

LOSARTAN POTASSIQUE

Introduction dans BIAM : 23/6/1995
Dernière mise à jour : 13/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    [2-butyl-4-chloro-1-[4-[2-(1H-tétrazol-5-yl)phényl]benzyl]-1H-imidazol-5-yl]méthanol potassique

    Ensemble des dénominations

    BANM : LOSARTAN POTASSIUM

    CAS : 124750-99-8

    DCIMr : LOSARTAN POTASSIQUE

    USAN : LOSARTAN POTASSIUM

    autre dénomination : LOSARTAN POTASSIUM

    bordereau : 2998

    code expérimentation : DuP-753

    code expérimentation : E-3340

    code expérimentation : MK -954

    dcim : losartan potassique

    rINNM : LOSARTAN POTASSIUM

    sel ou dérivé : IRBESARTAN

    sel ou dérivé : VALSARTAN

    Molécule(s) de base : LOSARTAN

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 14/02/2001

    1. ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
    2. ANTAGONISTE DE L’ANGIOTENSINE II (principale certaine)
    3. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C9 (principale certaine)
    4. SUBSTRAT DU CYP 2C9 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      L’activité antihypertensive est la conséquence du blocage spécifique et compétitif des récepteurs AT1 de l’angiotensine II impliqués dans la vasoconstriction, la sécrétion d’aldostérone et la libération de noradrénaline. Le blocage de ces récepteurs réduirait également l’hypertrophie myocardique par un mécanisme direct mais aussi par une réduction de la production d’endothéline 1 par le ventricule :
      – Eur J Pharmacol 1995;280:11-17.
    2. secondaire
      Inhiberait l’agrégation plaquettaire. Etude de 10 hypertendus modérés :
      – Am J Cardiol 2000;86:1188-1192.

    1. ANTIHYPERTENSEUR (principal)
    2. VASODILATATEUR (accessoire)

    1. MALADIE DE BERGER (à confirmer)
      En association à un IEC, réduit la protéinurie :
      – Am J Kidney Dis 1999;33:851-856.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
      Revue générale de cette indication (36 références) :
      – Lancet 1995;345:1403-1407.
      Autres références :
      – Am J Cardiol 1995;75:793-795.
      – Med Hyg 1996;54:96-98.
      – Med Hyg 1996;54:1480-1486.
      Serait inefficace en cas d’atteinte rénale aiguë au cours de la sclérodermie systémique :
      – Lancet 1997;349:620.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE (à confirmer)
      Pourrait avoir sur la mortalité une activité supérieure au captopril (étude ELITE I sur 722 patients) :
      – Lancet 1997;349:747-752.
      L’étude ELITE II sur plus de 3000 patients âgés de plus de 60 ans n’a pas montré une efficacité supérieure à celle du captopril mais une meilleure tolérance :
      – Circulation 1999;100,Suppl:782.
      Autre publication sur ELITE II :
      – Lancet 2000;355:1582-1587.
    4. POLYGLOBULIE DES TRANSPLANTES RENAUX (à confirmer)
      Normalisation de l’hématocrite et de l’hémoglobinémie chez la totalité des transplantés hypertendus traités :
      – Transplant Proc 1999;31:2321.

    1. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    2. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    3. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    4. TOUX (CERTAIN )
      Chez 29% des sujets ayant des antécédents de toux aux IEC (avec une prévalence féminine) :
      – J Hypertens 1994;12:1387-1393.
      Controverse, ne provoquerait pas de toux :
      – J Hum Hypertens 1995;9,Suppl9:51-54.
      Atteindrait 3,1% des patients traités:
      – Am J Cardiol 1995;75:793-795.
      37 cas rapportés à la pharmacovigilance australienne pour l’ensemble losartan- ibesartan (le nombre por chacun n’est pas mentionné):
      – ADRAC Bulletin 1999;18:2.
      Deux cas chez des patients qui toussaient déja sous lisinopril. Cessation deux semaines après l’arrêt:
      – Am J Health Syst Pharm 2000;57:886
    5. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    6. URICURIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      – J Hypertens 1995;13:1343-1351.
    7. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN )
      Un cas, chez un transplanté rénal :
      – N Engl J Med 1996;334:1271-1272.
      Un cas décrit :
      – Ann Intern Med 1996;124:775.
      Un cas réversible chez un transplanté présentant une sténose serrée de l’artère rénale du rein transplanté :
      – Postgrad Med J 1997;73:105-107.
    8. KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Dans 1,5% des cas.
      Habituellement modérée.
    9. HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
      Deux cas réversibles à l’arrêt :
      – Blood Pressure 1996;5:190-191.
      Un cas sévère, réversible à l’arrêt, positif lors d’une tentative de réintroduction.
      – JAMA 1997;278:1572.
    10. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    11. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas débutant après une semaine de traitement, avec récidive lors de la réintroduction:
      – Ann Intern Med 1997;127:1043-1044.
      Un cas avec réintroduction positive:
      – Lancet 1998;357:1178.
      Un cas après une semaine de traitement chez un patient ayant présenté la même réaction à la suite de la prise d’enalapril pendant 5 jours:
      – Lancet 1998;351:1178.
    12. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    13. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
      Dose-dépendante:
      < 0,5% avec 25 à 50 mg/j; 2,2% avec 100mg/j:
      – Am J Cardiol 1995;75:793-795.
    14. OEDEME PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
    15. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN )
      Un cas, immédiatement après la première prise, régressif :
      – N Engl J Med 1995;333:1572.
      Un cas chez un patient ayant présenté la même réaction au quinapril précédemmment :
      – J Allergy Clin Immunol 1996;98:471.
      3 cas décrits dans l’article, 10 autres auraient été rapportés à la pharmacovigilance néerlandaise:
      – Arch Intern Med 1998;158:2063-2065.
      Un cas associé à un accident ischémique transitoire :
      – Allergy 1999;54:81-82.
      Un nouveau cas chez un sujet à fonction rénale normale :
      – Ann Pharmacother1999 ; 33 : 933-935.
      Un autre cas :
      – Ann Pharmacother1999 ; 33 : 936-938.
      Un cas chez une patiente insuffisante rénale ayant précédemment présenté la même réaction lors de la prise de captopril :
      – Ann Pharmacother 1999;33:936-938.
      Un cas chez un patient traité conjointement avec de l’allopurinol :
      – Ann Pharmacother 1999;33:933-935.
      18 cas dont 30% présentent des antécédents d’oedème de Quincke après la prise d’IEC :
      – Ann Pharmacother 2000;34:526-528.
    16. AGUEUSIE (A CONFIRMER )
      Un cas débutant après 3 semaines de traitement, réversible 2 à 3 semaines après l’arrêt :
      – Lancet 1996;347:471-472.
      2 cas après une semaine et 3 mois de traitement, 12 autres cas sont connus du fabricant:
      – Ann Intern Med 1998;129:72.
    17. MIGRAINE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit :
      – JAMA 1995;274:1266-1267.
    18. PSYCHOSE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas après 2 jours de traitement, réversible à l’arrêt et positif lors d’une tentative de réintroduction :
      – Cardiology 1996;87:569-570.
    19. RASH (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient ayant présenté la même réaction lors d’une prise antérieure de lisinopril :
      – Am J Health-Syst Pharm 1997;54:1333-1334.
    20. ANEMIE (CERTAIN )
      Un cas après 6 semaines de traitement chez un transplanté rénal, réversible à l’arrêt :
      – Lancet 1998;351:111.
      Etude chez 184 malades en hémodialyse chronique, le losartan entraînerait une chute significative de l’hémoglobinémie :
      – Lancet 1998;352:286.
      L’insuffisance rénale chronique serait une condition favorisante à l’aggravation ou l’apparition d’anémie :
      – Prescrire 1999;19:597-598.
    21. APHTE (A CONFIRMER )
      Un cas d’aphtes buccaux débutant après 3 semaines de traitement:
      – Clin Nephrol 1998;50:197.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
      Pourrait avoir des effets comparables à ceux des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Un cas avec ologohydramnios, hypoplasie pulmonaire, hypoplasie crânienne et mort:
      – Lancet 2001;357:363
    2. FOETOTOXICITE CHEZ L’ANIMAL

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Pas de réduction de la posologie mais surveillance régulière de la fonction rénale.
    2. TRANSPLANTATION RENALE
      Pourrait entrainer une baisse du taux d’hémoglobine:
      – Nephrology Dialysis Transplantation 1997;12:2683-2686.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Réduire la posologie.
    4. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Risque d’hypotension artérielle.
    5. ARTERIOPATHIE CEREBRALE
      Risque d’hypotension artérielle.
    6. HYPOVOLEMIE
      Correction préalable.
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      Risque d’hypotension artérielle.

    1. GROSSESSE
      Foetotoxique chez l’animal.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. STENOSE DES ARTERES RENALES
      Sténose des 2 artères rénales ou sténose d’une artère en cas de rein unique:
      – Ann Pharmacother 1998;32:1096-1098.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle chez l’adulte par voie orale :
    Cinquante à cent milligrammes par jour en une prise unique.

    Dose usuelle chez l’insuffisant hépatique:
    Vingt cinq milligrammes par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    99
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    ELIMINATION
    30
    à 40
    %
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    50
    à 60
    %
    voie fécale

    Absorption
    Biodisponibilité par voie orale voisine de 30%.
    Pic plasmatique voisin de 800 nanogrammes par millilitre une heure après une prise orale unique de cent milligrammes.
    Le pic du métabolite actif est 2 fois supérieur à celui du losartan et apparaît entre 2
    et 4 heures après la prise et contribue à la phase tardive de l’activité.
    La courbe des concentrations plasmatiques ne semblent pas modifiée par la prise de nourriture.

    Répartition
    Liaison du losartan et de son métabolite actif aux protéines plasmatiques (principalement à l’albumine) : 99%.

    Demi-Vie
    La demi-vie plasmatique du losartan est d’environ 2 heures et celle de son métabolite se situe entre 6 et 9 heures.

    Métabolisme
    Métabolisé par le foie en un métabolite actif, le 5 carboxylic acide, lui-même ensuite dégradé.

    Elimination
    * Voie rénale : 30 à 40% de la dose administrée par voie orale sont retrouvés dans les urines sous forme inchangée et sous forme de métabolite actif.

    * Voie fécale : 50 à 60% de la dose administrée par voie orale sont retrouvés dans les fèces.

    *
    Hémodialyse : ni le losartan ni son métabolite ne peuvent être éliminés par hémodialyse.

    Bibliographie

    – Lancet 1993;342:1374.
    – Br J Clin Pharmacol 1993;35:290-297.
    – J Clin Pharmacol 1993;33:1023-1038.
    – Hypertension 1993;21:704-713.
    – Arch Intern Med 1995;155:405-411.
    – Hypertension 1995;25:37-46.
    – Hypertension 1995;25,6:1345-1350.
    – J Hypertens
    1995,13,Suppl1:S1-S13.
    – J Hypertens 1995,13,Suppl1:S23-S28.
    – J Hypertens 1995,13,Suppl1:S35-S41.
    – J Hypertens 1995,13,Suppl1:S77-S80.
    – Arch Intern Med 1995;155:405-411.
    – Lancet 1995;346:1403-1407.
    – Clin Pharmacol Ther 1995;58:641-649.
    – Drugs
    1996;51:820-845.
    – Drug of Today 1996;32,Suppl F:1-25.
    – Dossier du CNHIM 1999;20:55-78.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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