LEVOMEPROMAZINE MALEATE
LEVOMEPROMAZINE MALEATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(-)(DIMETHYLAMINO-3 METHYL-2 PROPYL)-10 METHOXY-2 PHENOTHIAZINE MALEATEACIDEEnsemble des dénominations
BANM : METHOTRIMEPRAZINE MALEATE
CAS : 7104-38-3
autre dénomination : LEVOMEPROMAZINE MALEATE ACIDE
autre dénomination : MALEATE ACIDE DE LEVOMEPROMAZINE
autre dénomination : MALEATE DE LEVOMEPROMAZINE
autre dénomination : METHOTRIMEPRAZINE MALEATE
bordereau : 310
rINNM : LEVOMEPROMAZINE MALEATE
sel ou dérivé : LEVOMEPROMAZINE
sel ou dérivé : LEVOMEPROMAZINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : LEVOMEPROMAZINE EMBONATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : LEVOMEPROMAZINE
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (principale certaine)
- ANTIDELIRANT (principale certaine)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principale certaine)
- ANTICONVULSIVANT (secondaire certaine)
- ADRENOLYTIQUE (secondaire certaine)
- ANTIHISTAMINIQUE (secondaire certaine)
- ANTISEROTONINE (secondaire certaine)
- SPASMOLYTIQUE (secondaire certaine)
- ANALGESIQUE (à confirmer)
Mécanismes d’action
- principal
Pas d’action corticale directe:
– Hypothermiant par dépression hypothalamique (mécanisme adrénolytique).
– Provoque une indifférence émotionnelle par action sur le système limbique.
– syndrome extrapyramidal par inhibition des neurones dopaminergiques centraux à effets inhibiteurs au niveau des noyaux gris centraux.
– Action sur la formation réticulée: diminution de l’influence activatrice sur le cortex, sédation de nature antiadrénergique, révélation des effets inhibiteurs normaux d’origine sinocarotidienne et vagale.
– Myorelaxant par inhibition de l’action régulatrice de la formation réticulée descendante et dépression des réflexes polysynaptiques. - secondaire
Dépression de la Trigger zone (centre du vomissement) au niveau des chémorécepteurs.
Dépression des centres bulbaires respiratoires et cardiovasculaires;
Hypotension dûe aussi à une diminution de la résistance périphérique.Effet endocrinien: libération initiale de TSH et d’ACTH, puis inhibition de la sécrétions des stimuilines hypophysaires; augmentation de la sécrétion de LTH.
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- ANTIDELIRANT (principal)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principal)
- DYSTONIE NEUROVEGETATIVE (principale)
- ANXIETE (principale)
- INSOMNIE (principale)
- PSYCHOSE AIGUE (principale)
Avec bouffées délirantes. - PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
Schizophrénie, psychoses hallucinatoires. - PREMEDICATION ANESTHESIQUE (principale)
- FIEVRE (CERTAIN )
- SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSEEgalement rapporté lors de l’augmentation trop rapide de la posologie.
- DYSREGULATION THERMIQUE (CERTAIN )
- SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN )
Par analogie à la chlorpromazine.
A type de modification de l’onde P ou de l’onde T. - TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Elle intervient habituellement 10 à 20 minutes après l’administration, persiste 4 à 6 heures et peut être importante allant jusqu’au collapsus cardiovasculaire. - COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN )
Par analogie à la chlorpromazine.
Le plus souvent cutnaées, à type d’urticaire, de dermatose exfoliatrice, d’érythème polymorphe. - AMENORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- GALACTORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- GYNECOMASTIE (CERTAIN FREQUENT)
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
Par analogie à la chlorpromazine.
Anémie hémolytique ou aplastique, elle peut être due à une réaction d’hypersensibiilité. - LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
Par analogie à la chlorpromazine. - THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas apès cinq jours de traitement, sel non précisé, rapidement réversible à son arrêt, un autre cas rapporté imputé à l’association levomépromazine-halopéridol :
– Hum Psychopharmacol Clin Exp 1994;9:299-301. - ICTERE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN TRES RARE)
- DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours. - DYSTONIE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas, 20 minutes après la prise, chez un patient âgé, hypoparathyroïdien en hypocalcémie (sel de lévomépromazine non précisé) :
– Ann Pharmacother 1996;30:957-959. - SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
Plus importante qu’avec la chlorpromazine. - INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- SEDATION (CERTAIN )
- INDIFFERENCE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - IMPUISSANCE (CERTAIN )
- ANEJACULATION (CERTAIN )
- PRIAPISME (CERTAIN )
- LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN )
- ANORGASMIE (CERTAIN )
- SUJET AGE
- GROSSESSE
- ATHEROSCLEROSE SEVERE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- EPILEPSIE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit. - LUPUS INDUIT
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
- UTILISATEUR DE MACHINE
- INTOXICATION BARBITURIQUE
- INTOXICATION ETHYLIQUE
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- ADENOME PROSTATIQUE
- MALADIE DE PARKINSON
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale chez l’adulte :
– En psychiatrie : débuter par vingt-cinq à cinquante milligrammes par jour en trois prises, puis augmenter progressivement jusqu’à une dose de deux cents à quatre cents milligrammes. En début de traitement,
le malade devra rester allongé durant l’heure qui suit chaque prise.
En traitement d’entretien, les posologies moyennes sont de l’ordre de soixante-quinze milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
lait
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie rénale
– 4 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Cycle entérohépatique. Répartition dans tous les organes.
Concentration maximale dans les poumons, le foie, les surrénales et la rate.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Mécanisme hépatique : sulfoxydation, déalkylation du groupe dialkyl amino, hydroxylation sur noyaux et glucuroconjugaison, oxydation du groupe dialkyl amino en N-oxyde.
Elimination
*Voie biliaire : nombreux métabolites.
*Voie rénale : nombreux métabolites.
*Voie fécale : nombreux métabolites.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- LEVOZAN (ISRAEL)
- MINOZINAN (SUISSE)
- NEUROCIL (RFA)
- RONEXINE (ISRAEL)