VINCRISTINE SULFATE

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VINCRISTINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    alcaloïde extrait de la pervenche d’Amérique Vinca rosea

    Ensemble des dénominations

    BANM : VINCRISTINE SULPHATE

    CAS : 2068-78-2

    DCIMr : SULFATE DE VINCRISTINE

    USAN : VINCRISTINE SULFATE

    autre dénomination : LEUROCRISTINE SULFATE

    autre dénomination : SULFATE DE VINCRISTINE

    bordereau : 807

    code expérimentation : L-37231

    code expérimentation : NSC-67574

    dcim : sulfate de vincristine

    rINNM : VINCRISTINE SULPHATE

    sel ou dérivé : VINDESINE SULFATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : VINCRISTINE

    Regime : liste I

    Proprietés Pharmacologiques

    2. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
    3. ANTIMITOTIQUE TUBULO-AFFINE (principale certaine)
    4. ANTIMETABOLITE (à confirmer)
    5. IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)
    6. IMAO B (à confirmer)

    Mécanismes d’action

    2. principal
      Bloque la division cellulaire au stade de la métaphase en inhibant la formation du fuseau (liaison aux microtubules)
      Agit surtout sur la lignée lympoïde.
    3. secondaire
      Inhibition de la synthèse de l’ARN-t, empêche la formation de complexes ARN-t acide aminé.

    Effets Recherchés

    2. ANTICANCEREUX (principal)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (accessoire)

    Indications Thérapeutiques

    2. LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE (principale)
      Traitement d’induction en association à doxorubicine, asparaginase et prednisone :
      – Med Letter (France) 1985;7:21-28.
    3. MALADIE DE HODGKIN (principale)
      POLYCHIMIOTHERAPIE : PROTOCOLE MOPP
    4. LYMPHOME NON HODGKINIEN (principale)
    5. LYMPHOME DIFFUS (principale)
      Polychimiothérapie, Différents protocoles sont utilisés :
      – M-BACOP (bleomycine, doxorubicine,cyclophosphamide, vincristine, prednisone et methotrexate avec leucoverine comme protecteur)
      – PROMACE-MOPP (prednisone, methotrexate-leucoverine,doxorubicine, cyclophosphamide,etoposide – mechlorethamine,vincristine,procarbazine et prednisone)
      – COP-BLAM (bleomycine,doxorubicine,cyclophosphamide,vincristine, prednisone et procarbazine
      – BACOP (bleomycine, doxorubicine, cyclophosphamide, vincristine, prednisone
      – COMLA (cyclophosphamide, vincristine, methotrexate-leucoverine, cytarabine
    6. LYMPHOME DE BURKITT (principale)
      EN ASSOCIATION AU CYCLOPHOSPHAMIDE ET AU METHOTREXATE
    7. RHABDOMYOSARCOME (principale)
      Polychimiothérapie : associée a cyclophosphamide et dactinomycine
    8. NEPHROBLASTOME (principale)
      ASSOCIEE A LA DACTINOMYCINE
    9. NEUROBLASTOME (principale)
    10. CANCER DU SEIN (principale)
    11. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES (principale)
      En polychimiothérapie: associée au cyclophosphamide et à la doxorubicine.
    12. MELANOME (principale)
    13. SARCOME D’EWING (principale)
      ASSOCIEE A CYCLOPHOSPHAMIDE ET DOXORUBICINE
    14. PURPURA THROMBOPENIQUE IDIOPATHIQUE (secondaire)
      5 sujets avec fonction rénale normale :
      – JAMA 1982;247:1433-1436.
      – Ann Intern Med 1984;100:192.
      Utilisée aussi sous forme de perfusions de plaquettes incubées avec la vincristine :
      – N Engl J Med 1984;311:599-600.
    15. MICROANGIOPATHIE THROMBOTIQUE (à confirmer)
      Un cas traité avec succès :
      – Presse Med 1986;15:77.
      Vincristine en association avec la plasmaphérèse :
      – Lancet 1992;340:977-978.
    16. HEMOGLOBINURIE PAROXYSTIQUE NOCTURNE (à confirmer)
      Traitement des thrombopénies importantes (un cas décrit) :
      – Ann Intern Med 1996;125:424.

    Effets secondaires

    2. TOXICITE NEUROLOGIQUE (CERTAIN )
      Les phénomènes de neurotoxicité pourraient être la conséquence de l’inhibition de la MAO :
      – Br J Med Chem 1990;33:1845-1848.
    3. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
    4. OCCLUSION INTESTINALE (CERTAIN RARE)
    5. ILEUS PARALYTIQUE (CERTAIN RARE)
    6. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    7. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    8. CRAMPE ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    9. POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
    10. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
    11. LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
    12. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
    13. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    14. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    15. ALOPECIE (CERTAIN FREQUENT)
    16. CELLULITE (CERTAIN )
      En cas d’administration IV non stricte.
    17. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    18. PARESTHESIE (CERTAIN )
    19. ATROPHIE MUSCULAIRE (CERTAIN )
    20. AREFLEXIE OSTEOTENDINEUSE (CERTAIN )
    21. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN )
      – JAMA 1982;247:1437.
    22. PARALYSIE OCULOMOTRICE (CERTAIN )
    23. ATAXIE (CERTAIN )
    24. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CONTROVERSE TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      – JAMA 1982;247:1437.
      Un cas décrit, et d’autres cités, de neuropathie périphérique fulminante serait plus probablement lié à un syndrome de Guillain-Barré du à la maladie sous-jacente qu’à la vincristine elle-même :
      – Ann Pharmacother 2000;34:1136-1138.

    25. POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      LYMPHOME
      TRAITEMENT PROLONGE

      – Br Med J 1978;1:610.

    26. ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
    27. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN )
    28. SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )
    29. MYOPATHIE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Myopathie proximale, douloureuse :
      – Sem Hop Paris 1988;64:1349-1352.
    30. PARALYSIE RECURRENTIELLE (CERTAIN )
      Paralysie récurrentielle unilatérale. Un cas :
      – Presse Med 1989;18:1930.
      Un cas de paralysie des cordes vocales après de faibles doses chez un sujet âgé, nécessitant une trachéotomie mais réversible au bout de trois semaines :
      – N York State Med 1992;92:268-269.
    31. RAUCITE DE LA VOIX (CERTAIN )
    32. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (CERTAIN )
      – Pathol Biol 1986;34:1013-1028.
    33. INFARCTUS DU MYOCARDE (CERTAIN )
      – Presse Med 1978;7:2657.
    34. DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
    35. PTOSIS (CERTAIN TRES RARE)
      – Cancer 1982;49:1999.
    36. PHOTOPHOBIE (CERTAIN TRES RARE)
      – Cancer 1982;49:1999.
    37. DOULEUR OCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      – Cancer 1982;49:1999.
    38. DOULEUR BUCCOFACIALE (CERTAIN TRES RARE)
      Chez 22 sujets sur 40, apparaissant en moyenne au quatrième jour du premier cycle de chimiothérapie et durant 2 jours :
      – Oral Surg 1992;74:299-304.
    39. CECITE (CERTAIN TRES RARE)
      – Ann Intern Med 1980;93:781.
      Cécité par atrophie optique. Une dizaine de cas rapportés :
      – Am J Med 1992;93:232-234.
      Un cas de cécité corticale :
      – Anti-Cancer Drugs 1992;3:371-373.
    40. DYSURIE (CERTAIN )
    41. POLYURIE (CERTAIN )
    42. ATONIE VESICALE (CERTAIN TRES RARE)
    43. NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      – Pathol Biol 1986;34:1013-1028.
    44. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    45. ONYCHOLYSE (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas rapportés lors de l’association adriamycine – vincristine :
      – Br Med J 1985;290:675-676.
    46. NECROSE CUTANEE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      EXTRAVASATION

      – JAMA 1981;245:343.

    47. GANGRENE DES EXTREMITES (CERTAIN TRES RARE)
      Gangrène digitale. Deux cas chez des sujets ayant un sarcome de Kaposi :
      – Am J Med 1992;93:581-582.
    48. AZOOSPERMIE (CERTAIN )
      Chez 28 patients adultes sur 55 traités durant leur enfance :
      – Eur J Cancer 1992;28A:1837-1841.
    49. SYNDROME DE BUDD-CHIARI (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté lors de l’association de la vincristine à d’autres antimitotiques :
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:894-897.
    50. HALLUCINATION VISUELLE (A CONFIRMER )
      Deux cas :
      – Clin Lab Haematol 1994;16:355-357.

    Contre-Indications

    2. GROSSESSE
    3. LEUCOPENIE
    4. APLASIE MEDULLAIRE
    5. SYNDROME INFECTIEUX

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intraveineuse striste, suivie d’un lavage de la veine.
    Une seule injection IV par semaine; posologie à adapter selon l’âge, la tolérance et l’affection traitée:
    – chez l’adulte:
    Première dose: Cinquane microgrammes par kilo
    .
    Deuxième injection: Soixante quinze microgrammes par kilo.
    Troisième injection: Cent microgrammes par kilo.
    Dose maximale: cent cinquante microgrammes par kilo.

    – chez l’enfant:
    Un à deux milligrammes par m2 par semaine.
    Dose maximale par injection:
    deux milligrammes.

    Surveillance clinique rigoureuse générale, hématologique, neurologique et abdominale (transit).
    En cas d’extravasation sous-cutanée, infiltration immédiate dans la région de cinquante à cent milligrammes d’hydrocortisone:
    – JAMA
    1981;245:343.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Peu résorbé par la voie digestive

    Répartition
    Volume de distribution : 42% du poids corporel.
    Pénètre très peu dans le LCR :

    Demi-Vie
    Demi-vie plasmatique selon un modèle tricompartimental :
    – inférieure à 5 minutes,
    – voisine de 1,5 heures
    Demi-vie d’élimination entre 23 et 85 heures; l’élimination peut être retardée en cas d’atteinte hépatique:
    – Cancer Treat Rep 1980;7, Suppl:17.
    –
    Cancer Res 1981;41:3551.

    Métabolisme
    Hépatique.

    Elimination
    (Fecès)
    Bile:
    Excrétion biliaire rapide et partielle: 21,7% en 24 heures.
    Rein:
    Moins de 10% de la dose retrouvée dans les urines en 24 heures.

    Bibliographie

    – Annu Rev Pharmacol 1965;5:335.
    – Rev Prat 1969;19-27:3915-3923.
    – N Engl J Med 1974;291:127-133.
    – Clin Pharmacokinet 1983;8:202.
    – Dossier du CNHIM 2001;22:341

    Spécialités

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    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

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