MEFLOQUINE CHLORHYDRATE
MEFLOQUINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/5/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
DL-érythro-alpha-2-piperidyl-2,8-bis(trifluorométhyl)-4-quinolineméthanol monochlorhydrateEnsemble des dénominations
BANM : MEFLOQUINE HYDROCHLORIDE
CAS : 51773-92-3
DCIMr : CHLORHYDRATE DE MEFLOQUINE
USAN : MEFLOQUINE HYDROCHLORIDE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE MEFLOQUINE
bordereau : 2564
code expérimentation : Ro-21-5998/001
dcim : chlorhydrate de méfloquine
rINNM : MEFLOQUINE HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : MEFLOQUINE
- ANTIPARASITAIRE (principale certaine)
- ANTIPALUDEEN (principale certaine)
- ANTIPALUDEEN DE SYNTHESE (principale certaine)
- ANTIPALUDEEN SCHIZONTICIDE (principale certaine)
Actif au stade intra-érythrocytaire.
Mécanismes d’action
- principal
Reste à préciser.
Actif sur les souches multi-résistantes à d’autres médicaments.
- ANTIPALUDEEN (principal)
- PLASMODIUM FALCIPARUM (principal)
- PLASMODIUM VIVAX (principal)
- PALUDISME (principale)
– N Engl J Med 1996;335:800-806.
Doit être réservé au traitement préventif et curatif des formes chloroquinorésistantes. Existence de souches résistantes à la méfloquine, en particulier en Asie du sud-est.
L’association à la méfloquine d’une artémisine (artésunate) augmenterait son efficacité et diminuerait la fréquence des résistances :
– Lancet 2000;356:297-302. - PALUDISME(PREVENTION) (principale)
Traitement préventif du paludisme lors des séjours de courte durée (3 à 4 semaines) dans les zones d’endémie à P. falciparum résistant aux antipaludéens habituels.
145000 voyageurs traités par diférents antipaludéens :
– Lancet 1993;341:1299-1303.
Essai randomisé chez des soldats indonésiens (méfloquine versus doxycycline). Les 2 produits ont la même efficacité et une bonne tolérance :
– Ann Intern Med 1997;126:963-972.
Meta-analyse de 10 essais:
L’efficacité est contrebalancée par la fréquence des effets secondaires; la mefloquine doit être réservée aux séjours dans les pays à haut risque de chloroquinorésistance:
– BMJ 1997;315:1412-1417.
Revue de cette indication:
– Med Hyg 1998;56:1095-1110.
L’association à l’artésunate en traitement précoce réduit l’incidence des accès à Plasmodium falciparum et la résistance à la méfloquine. Etude de cohorte de 13 ans en Thaïlande:
– Lancet 2000;356:297-302
- BRADYCARDIE SINUSALE (CERTAIN RARE)
- EXTRASYSTOLE (CERTAIN TRES RARE)
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN )
Un cas de trouble de conduction auriculoventriculaire décrit, réversible à l’arrêt du traitement :
– Lancet 1997;349:101-102. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
Etude néerlandaise sur 104 sujets :
– Eur J Clin Pharmacol 1997;52:269-275. - URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- VASCULARITE CUTANEE (A CONFIRMER )
Vascularite cutanée leucocytoclasique, un cas décrit, un cas rapporté :
– Ann Intern Med 1995;123:894. - ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
Dans 20% des cas, pour une dose supérieure à 25 mg/kg.
Etude néerlandaise sur 104 sujets :
– Eur J Clin Pharmacol 1997;52:269-275. - VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESDans 20% des cas, pour une dose supérieure à 25 mg/kg.
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(