DICLOFENAC DIETHYLAMMONIUM
DICLOFENAC DIETHYLAMMONIUM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
[(dichloro 2,6 phénylamino)-2 phényl] 2 acétate de diéthylammoniumEnsemble des dénominations
CAS : 78213-16-8
bordereau : 2851
sel ou dérivé : DICLOFENAC SODIQUE
sel ou dérivé : DICLOFENAC EPOLAMINEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : DICLOFENAC
Regime : liste II
Remarque sur le regime : Exonéré : en application sur la peau à 1%, 60 g/quantité max. (JO 21/12/96)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C9 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2C9 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Sel de diclofénac conférant à la molécule une bonne biodisponibilité transcutanée.
Les différentes propriétés sont probablement la conséquence de l’inhibition de la synthèse des prostaglandines au niveau de la cyclo-oxygénase.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (principal)
- TENDINITE (principale)
Tendinite du membre inférieur. Efficacité et tolérance comparables à celles de l’acide niflumique (essai contrôlé) :
– Sem Hop Paris 1996;72:1017-1024. - OEDEME POST-TRAUMATIQUE (principale)
- OEDEME POST-OPERATOIRE (principale)
- OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE (à confirmer)
Serait aussi efficace que les estrogènes (sel non précisé) :
– Am J Med 1994;96:349-353.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- NECROSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
Six cas de lésions au site d’injection après intramusculaire (sel de diclofenac non précisé) :
– Ann Pharmacother 1995;29:264-266. - SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
Décrit pour la forme orale (autre sel de diclofénac) :
– Arch Dermatol 1990;126:37-42.
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SECHERESSE DE L’OEIL (A CONFIRMER )
Un cas, sel de diclofenac non précisé :
– Med J Aust 1994;160:308. - THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas, après quatre semaine de traitement, réversible en trois semaines à l’arrêt (sel de diclofenac non précisé) :
– Am J Health-Syst Pharm 1995;52:420-421.
Un cas décrit, un autre aurait déjà été rapporté (sel de diclofenac non précisé) :
– Ann Pharmacother 1995;29:713-715. - NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
Un cas décrit, un autre aurait déjà été rapporté (sel de diclofenac non précisé) :
– Ann Pharmacother 1995;29:713-715. - ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (A CONFIRMER )
Un cas, avec insuffisance rénale aiguë (sel de diclofénac non précisé) :
– Ann Pharmacother 1995;29:787. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN )
Cent quatre-vingts cas rapportés par la FDA (sel de diclofénac non précisé)
– Hepatology 1995;22:820-827.
La toxicité vis-à-vis des hépatocytes pourrait être liée à la production de métabolites hydroxylés associée à une importante consommation de NADPH:
– J Pharmacol Exp Ther1999;288:65-72. - HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
Un cas nécessitant une greffe, d’issue favorable (sel non précisé):
– Transplantation Proceedings 1998;30:192-194. - COLITE ULCEREUSE (A CONFIRMER )
Un cas décrit avec un granulome à l’histologie (sel de diclofénac non précisé) :
– Am J Gastroenterol 1995;90:1871-1873. - COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
Un cas (sel de diclofénac non précisé) :
– J Clin Gastroenterol 1998;26:228.
Un cas décrit, un cas cité (sel de diclofénac non précisé) :
– Gastroenterol Clin Biol 1998;22:100-101. - STENOSE DU COLON (CERTAIN TRES RARE)
Un cas décrit de diaphragme colique (sel de diclofénac non précisé), 11 cas rapportés avec d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens :
– Am J Gastroenterol 1995;90:2035-2038. - RECTITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE RECTALERectite érosive ou ulcérée (sel de phenylbutazone non précisée) :
– Gastroenterol Clin Biol 1996;20:446-452. - HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN )
Quatre cas après utilisation de préparation percutanée (sel de diclofénac non précisé), 2 des patients avaient des antécédents d’ulcère gastroduodénal :
– Am J Gastroenterol 1995;90:2032-2034. - MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas chez un patient ayant présenté la même réaction à la suite de la prise d’autres AINS (sel de diclofénac non précisé) :
– Postgrad Med J 1999;75:771-772.
- ALLERGIE AUX AINS
- ALLERGIE A L’ASPIRINE
- DERMATOSE SUINTANTE
- ECZEMA
- LESION CUTANEE INFECTEE
- PLAIE CUTANEE
- APPLICATION MUQUEUSE
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle en application cutanée:
Gel à 1%, 2 à 4 fois par jour.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Résorption par la peau. Environ 6% après application sous pansement occlusif.
Métabolisme
Métabolisé principalement par hydroxylation sous l’effet du CYP2C9 et accessoirement sous l’effet des CYP2C8, CYP2C19 et CYP2B6. Certains métabolites hydroxylés mineurs pourraient être responsables de l’hépatotoxicité :
– Biochem Pharmacol
1999;58:787-796.
Bibliographie
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- VOLTARENE-EMULGEL (HONG-KONG)