CLADRIBINE
CLADRIBINE
Introduction dans BIAM : 3/3/1995
Dernière mise à jour : 30/3/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
[2-chloro-9-(2-désoxy-bêta-D-ribofuranosyl)-9H-purin-6-yl]amineEnsemble des dénominations
BAN : CLADRIBINE
CAS : 4291-63-8
DCF : CLADRIBINE
DCIR : CLADRIBINE
USAN : CLADRIBINE
autre dénomination : CHLORODEOXYADENOSINE
autre dénomination : CldAdo
autre dénomination : 2-chloro-2’deoxyadénosine
autre dénomination : 2-CHLORO-2-DESOXYADENOSINE
autre dénomination : 2-CdA
bordereau : 2974
code expérimentation : NSC-105014-F
code expérimentation : RWJ-26251
code expérimentation : RWJ-26251-000
dci : cladribine
rINN : CLADRIBINEClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : J.O. du 17/05/1995
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
- ANTIMETABOLITE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
La cladribine pénètre dans la cellule par un système de transport actif puis est phosphorylée sous l’effet de la déoxycytidine kinase présente à forte concentration dans les cellules lymphoïdes. La résistance de la cladribine à l’adénosine désaminase conduit à l’obtention de concentrations intracellulaires toxiques du nucléotide qui en s’incorporant dans l’ADN bloquerait l’élongation de la chaîne d’ADN. Par ailleurs, la dégradation de l’ADN des lymphocytes par des phénomènes d’apoptose serait favorisée. Son action toxique s’exerce à la fois sur les lymphocytes au repos et en cours de multiplication.
- ANTICANCEREUX (principal)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (accessoire)
- LEUCEMIE A TRICHOLEUCOCYTES (principale)
Onze rémissions sur douze, pas de rechute à quinze mois :
– N Engl J Med 1990:322:1117-1121.
Autre publication :
– Lancet 1992;340:952-956.
Etude de 861 patients avec 50% de rémission complète, mais les effets secondaires sont importants:
– J Clin Oncol 1998;16:3007-3015. - LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE (principale)
– N Engl J Med 1992;327:1056-1061. - LYMPHOME NON HODGKINIEN (principale)
Principalement les lymphomes de bas grade.
Taux de réponse globale: 43-50%.
Taux de réponse complète: 8 -20%.
– Drugs 1992;46:872-894.
Etude chez 28 malades atteints de formes réfractaires ou récidivantes: une rémission serait observée dans 1/3 des cas:
– Cancer 1998;83:2370-2376. - LEUCEMIE AIGUE (principale)
Leucémie non lymphocytaire principalement, et acutisations de leucémie myélocytaire chronique. - MALADIE DE WALDENSTROM (principale)
– Ann Intern Med 1993;118:195-198. - LYMPHOME CUTANE (principale)
A cellules T.
Taux de réponse globale: 33-47%. - ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (à confirmer)
- THROMBOPENIE AUTOIMMUNE (à confirmer)
- SCLEROSE EN PLAQUES (à confirmer)
– Lancet 1994;344:537.
Pourrait améliorer les images IRM sans toutefois apporter de bénéfice clinique :
– Neurology 2000;54:1145-1155.
Une étude d’IRM sur 159 malades ne confirme pas l’action favorable sur l’évolution de l’atrophie cérébrale :
– Neurology 2000;55:1714-1718.
- NEUTROPENIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES24 à 30%:
– Drugs 1993;46:872-894. - ANEMIE (CERTAIN RARE)
- EOSINOPHILIE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Br J Haematol 1996;92:426-428.
– Br J Haematol 1996;94:709-712. - FIEVRE (CERTAIN RARE)
Condition d’apparition favorisante : traitement des leucémies à tricholeucocytes. - MACROCYTOSE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ADMINISTRATION REPETEE - INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE - NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- ALOPECIE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN TRES RARE)
Au point d’injection. - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Sensitive. - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LYSE TUMORALE (CERTAIN RARE)
- DERMATOSE BULLEUSE (CERTAIN )
Dermatose acantholytique: 2 cas transitoires:
– Acta Dermato Venereologica 1997;77:412-413. - HEMOPATHIE MALIGNE (A CONFIRMER )
Trois cas observés chez 22 malades suivis en moyenne pendant 2,8 ans et traités pour lymphome non hodgkinien :
– Cancer 1998;82:957-964.
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
en perfusion continue
– 2 – SOUS-CUTANEE
– 3 – ORALE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles :
Adultes : quatre-vingt-dix microgrammes par kilogramme de poids corporel et par jour pendant 7 jours en perfusion veineuse continue.
En cas de besoin, la cure peut être renouvelée un mois après.
Surveillance hématologique 4 à 8 semaines
après le traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
20
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
35
minute(s)
alpha
– 3 –
DEMI VIE
6.70
heure(s)
bêtaAbsorption
Après perfusion de 90 microgrammes/kg/j pendant 7 jours, les concentrations plasmatiques sont voisines de 5,7 nanogrammes/ml.
Biodisponibilité par voie orale voisine de 55%.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques : 20%.
Franchit la barrière hémato-encéphalique.
Présent à forte concentration sous forme phosphorylée à l’intérieur des cellules.
Demi-Vie
Les demi-vies moyennes alpha et bêta sont respectivement de 35 minutes et de 6,7 heures.
Bibliographie
– N Engl J Med 1992;327:1056-1061.
– Lancet 1992;340:952-956.
– Drugs 1993;46:872-894.
– Ann Med Interne 1994;120:784-791.
– N Engl J Med 1994;330:691-697.
– Dossier CNHIM 2001;22:142
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- LEUSTAT (ANGLETERRE)
- LEUSTATIN (AUSTRALIE)
- LEUSTATIN (USA)