CHLORPROMAZINE CHLORHYDRATE
CHLORPROMAZINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
CHLORO-2(DIMETHYLAMINO-3 PROPYL)-10 PHENOTHIAZINE CHLORHYDRATEEnsemble des dénominations
autre dnomination : CHLORHYDRATE DE CHLORPROMAZINE
bordereau : 303Classes Chimiques
Molécule(s) de base
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ADRENOLYTIQUE ALPHA (secondaire certaine)
- ANTIHYPERTENSEUR (secondaire certaine)
- ANTIEMETIQUE (secondaire certaine)
- ANTISEROTONINE (secondaire certaine)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (secondaire certaine)
- ANTIBACTERIEN (secondaire certaine)
ANTIMICROB.AGENTS.CHEMOTHER.1983,23:201 - ANTIARYTHMIQUE ( confirmer)
Mécanismes d’action
- principal
Pas d’action corticale directe:
– Hypothermiant par dpression de l’hypothalamus: mcanisme adrnolytique.
– Provoque une indiffrence motionnelle par action sur le systme limbique.
– Le syndrome extrapyramidal est d une inhibition des neurones dopaminergiques effet inhibiteur au niveau des noyaux gris centraux.
– Action sur la formation rticule : diminution de son influence activatrice sur le cortex, entrainant une sdation de nature antiadrnergique, et la rvlation des effets inhibiteurs normaux d’origine sinocarotidienne et vagale.
– Myorelaxant par inhibition de l’action rgulatrice de la formation rticule descendante et dpression des rflexes polysynaptiques. - secondaire
Dpression de la ‘Trigger Zone’, centre du vomissement, au niveau des chemorecepteurs.
Dpression des centres bulbaires respiratoires et cardiovasculaires.
Hypotension de aussi un diminution des rsistances priphriques.
Efets endocriniens: libration initiale de TSH et d’ACTH, puis inhibition de la secrtions des stimulines hypophysaires.
Augmente la secrtion de LTH.
Exerce une activit bactriostatique et bactricide vis–vis de diffrents germes, en particulier sur Bordetella Pertussis.
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- HYPOTENSEUR (accessoire)
- ANTIEMETIQUE (accessoire)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (accessoire)
- HYPOTHERMISANT (accessoire)
- ANTIPYRETIQUE (accessoire)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (principale)
- PSYCHOSE AIGUE (principale)
- ACCES MANIAQUE (principale)
- CONFUSION MENTALE (principale)
- BOUFFEE DELIRANTE (principale)
- PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
- SCHIZOPHRENIE (principale)
- DELIRE CHRONIQUE (principale)
- PREMEDICATION ANESTHESIQUE (principale)
- DOULEUR (principale)
- HIBERNATION ARTIFICIELLE (principale)
- HYPOTHERMIE CONTROLEE (principale)
- DECONNEXION NEUROVEGETATIVE (principale)
- NAUSEE (principale)
- VOMISSEMENT (principale)
- HOQUET (principale)
- PRURIT (principale)
- MIGRAINE(TRAITEMENT DE LA CRISE) ( confirmer)
Par voie intraveineuse, 12,5 milligrammes :
– Ann Intern Med 1990;19:1079-1082.
Serait aussi efficace que la chlorpromazine (essai randomis) :
– Arch Intern Med 1996;156:1725-1728. - LEISHMANIOSE CUTANEE (secondaire)
En application locale :
– Lancet 1983;1:126.
- GYNECOMASTIE (CERTAIN FREQUENT)
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- LIPOTHYMIE (CERTAIN FREQUENT)
Dans le cadre d’une hypotension orthostatique. - FIEVRE (CERTAIN RARE)
- HYPOTHERMIE (CERTAIN TRES RARE)
- DYSREGULATION THERMIQUE (CERTAIN )
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Prise de poids moyenne de 2,5 kg 10 semaines de traitement :
– Am J Psychiatry 1999;156:1686-1696. - BOULIMIE (CERTAIN FREQUENT)
- OEDEME (CERTAIN RARE)
Par rtention hydrosode :
– Br Med J 1987;294:807. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN RARE)
Nauses, vomissements, douleurs abdominales, tremblements et vertiges peuvent s’observer aprs un arrt brutal du mdicament. - SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEPlus frquent en cas de sensibilisation. Habituellement rgressif aprs l’arrt du traitement :
– Sem Hop Paris 1989;65:2195-2203. - CELLULES LE (CERTAIN FREQUENT)
30% 40% des sujets. - ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
– Ann Intern Med 1979;91:194. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
Li l’effet anticholinergique. - RETENTION D’URINE (CERTAIN RARE)
Li l’effet anticholinergique. - TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- SYNCOPE (CERTAIN RARE)
Dans le cadre d’une hypotension orthostatique. - ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN FREQUENT)
Dpendant de la dose, rversible l’arrt du traitement.
A type de trouble de la repolarisation et/ou d’allongement de l’espace QT. - PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN FREQUENT)
Par un mcanisme photoallergique ou phototoxique. - COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEColoration mauve sur les aires dcouvertes, atteignant principalement les paupires et la rgion pribuccale.
Coloration allant du bleu-gris au noir (onze cas), aprs plusieurs annes de traitement, trs lentement rversible aprs substitution par un autre neuroleptique :
– Acta Psych Scand 1993;87:223-224. - URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Eruption maculo-papuleuse d’origine immunoallergique survenant entre la premire et la cinquime semaine de traitement.
Eruption pustuleuse, deux cas dcrits :
– BMJ 1994;309:97. - ERYTHRODERMIE (CERTAIN RARE)
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
- DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION LICHENOIDE (CERTAIN RARE)
Dans le cadre d’une raction phototoxique. - PRURIT (CERTAIN RARE)
- ECZEMA (CERTAIN RARE)
Dans le cadre d’une raction phototoxique. - REACTION AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
A type d’irritation. - CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
Li l’effet anticholinergique. - AMENORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
Rversible l’arrt du traitement, souvent prcdes d’irrgularits menstruelles. - GALACTORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- TESTOSTERONE PLASMATIQUE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- GLYCOSURIE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Peut devenir de 4 10 semaines aprs le dbut du traitement :
– J Pharm Clin 1983;2:253. - ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
- SPLENOMEGALIE (CERTAIN FREQUENT)
- TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par inhibition de la libration de l’ADP rythrocytaire :
– Lancet 1978;2:164. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN RARE)
- ICTERE (CERTAIN RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN RARE)
Hypersensiblit probable; l’hpatotoxicit directe des mtabolites est discute. Elle survient entre la deuxime et la quatrime semaine de traitement. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN RARE)
Hypersensiblit probable; elle survient entre la deuxime et la quatrime semaine de traitement; la cytolyse est le plus souvent modre. - CHOLESTASE (CERTAIN )
Un cas dcrit de syndrome de paucit des canaux biliaires avec cholestase prolongee:
– Hepatology 1994;20:1437-1441. - BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN FREQUENT)
Chez 20% 50% des sujets. Rgression spontane en quelques semaines. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
20% 50% des sujets. Rgression spontane en quelques semaines. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE (CERTAIN TRES RARE)
Evolution parfois svre :
– Gastroenterology 1977;72:1348. - IMMUNOGLOBULINE M(AUGMENTATION) (CERTAIN )
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- SEDATION (CERTAIN )
- INDIFFERENCE (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN FREQUENT)
- AKATHISIE (CERTAIN FREQUENT)
– J R Soc Med 1985;78:748. - DYSTONIE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
VOIE PARENTERALEPrcoce et transitoire. A type de trismus, de protrusion linguale, de torticolis, dyskinsies bucco-faciales, crise oculogyre, dysphagie, dysarthrie.
Un cas de crise oculogyre tardive, apparaissant aprs 8 mois de traitement et associe une exacerbation des hallucinations :
– Aust New Zeal J Psych 1992;26:666-670. - SYNDROME PARKINSONIEN (CERTAIN FREQUENT)
Quelques semaines ou mois aprs le dbut du traitement. - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
FORTE DOSE
TRAITEMENT PROLONGE - CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- HEMERALOPIE (CERTAIN RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN )
- ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
Pigmentation de la chambre antrieure de l’oeil. Un cas l’origine d’une rduction de l’acuit visuelle :
– Arch Ophtalmol 1992;110:126. - CECITE (A CONFIRMER )
Un cas, aprs 9 ans de traitement, avec mise en vidence de lsions de l’pithlium rtinien :
– Br J Psychiatry 1995;166:822-823. - COLORATION DE LA CONJONCTIVE (CERTAIN RARE)
Dpots conjonctivaux - COLORATION DE LA CORNEE (CERTAIN TRES RARE)
- COLORATION DU CRISTALLIN (CERTAIN TRES RARE)
- CATARACTE (CERTAIN TRES RARE)
- DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN FREQUENT)
- MYDRIASE (CERTAIN RARE)
- MYOSIS (CERTAIN TRES RARE)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN TRES RARE)
Trs frquent chez les sujets anatomiquement prdisposs la fermeture de l’angle iridocornen. - HYPERTENSION OCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- DIPLOPIE (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE L’OEIL (CERTAIN RARE)
- PNEUMONIE A EOSINOPHILES (CERTAIN TRES RARE)
Infiltrat pulmonaire osinophiles associ une hyperosinophilie :
– Am J Psychiatry 1978;135:492. - IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEJACULATION (CERTAIN RARE)
– J Nerv Ment Dis 1971;152:364. - PRIAPISME (CERTAIN RARE)
2 cas rfractaires; l’un aprs 25 mg per os, l’autre aprs 200mg IM:
– Int J Clin Pract 1999;53:152-153. - LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- MORT SUBITE (A CONFIRMER )
Mcanisme discut, probablement cardiaque. - MYASTHENIE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
– Arch Neurol 1963;8:286. - BLOC NEUROMUSCULAIRE (A CONFIRMER )
Effet observ lors des tudes animales. - SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
Un cas rapport :
– Br J Med 1972;86:246. - SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
– Arch Neurol 1977;34:374. - INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE (A CONFIRMER )
– Am Heart J 1969;78:757-769.
- CACHEXIE
- MALADIE D’ADDISON
- ATHEROSCLEROSE
- HEPATITE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- EPILEPSIE(PETIT MAL)
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait t dcrit. - LUPUS INDUIT
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – RECTALE
– 3 – INTRAMUSCULAIRE
– 4 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte:
Dose progressive: de vingt cinq cinquante milligrammes par jour en plusieurs prises.
dose maximale: cent cinquante milligrammes par jour.– chez l’enfant de moins de 5 ans:
Un milligramme par kilo
renouveler 3 fois par jour si ncessaire.
– chez l’enfant de plus de 5 ans:
Un tiers une demie dose adulte.Dose usuelle par voie intramusculaire ou intraveineuse:
– chez l’adulte:
Vingt cinq cinquante milligrammes par injection, plusieurs fois par
jour.
dose maximale: cent cinquante milligrammes par jour.
– chez l’enfant: mmes doses que par voie orale.Dose usuelle par voie rectale:
– chez l’adulte:
Cinquante cent milligrammes par jour.
– chez l’enfant:
Douze quinze milligrammes par
jour.La posologie doit tre progressive et fractionne.
Dans les affections psychiatriques aigus: traitement par voie parentrale sous surveillance clinique rigoureuse, association ou relais avec la voie orale, dcubitus avant et aprs chaque
administration.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
7
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rnale
– 3 –
ELIMINATION
voie fcale
– 4 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 5 –
REPARTITION
laitAbsorption
Bonne rsorption par le tube digestif.
Répartition
Cycle entro-hpatique: rpartition dans tous les organes.
Concentrations maximales dans les poumons, le foie, la rate, les surrnales.
Passe dans le lait.
Surveillance des taux sanguins, car risque de taux inefficace par un phnomne d’autoinduction
enzymatique .
Demi-Vie
7 h
Chez des enfants gs de 30 mois, ensuite la demi-vie augmente progressivement avec l’ge.
Augmente dans les hpatopathies:
– Drugs 1979;17:198.
Métabolisme
Hpatique: sulfoxydation, dalkylation du groupe dialkylamino; hydroxylation sur noyaux et glucuroconjugaison.
Oxydation du groupe dialkylamino en N-oxyde.Elimination
Pour chaque voie, nombreux mtabolites retrouvs:
Voie rnale.
Voie fcale.
Voie biliaire.
Bibliographie
– Clin Pharmacol Ther 1979;26,1:114-120.
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- AMINAZINE (URSS)
- AMPLIACTINE (AUTRES PAYS)
- AMPLICTIL (AUTRES PAYS)
- CHLORAZIN (SUISSE)
- CLORACIN (ESPAGNE)
- CLORPROMAZINA BAMA (ESPAGNE)
- CONTOMIN (JAPON)
- HIBERNAL (AUTRES PAYS)
- LARGACTIL (SUISSE)
- LARGACTIL (BELGIQUE)
- LARGACTIL (PAYS-BAS)
- LARGACTIL (ANGLETERRE)
- LARGACTIL (ESPAGNE)
- LARGACTIL (ITALIE)
- MEGAPHEN (SUISSE)
- MEGAPHEN (ALLEMAGNE)
- PROPHAPHENIN (AUTRES PAYS)
- TAROCTYL (ISRAEL)
- THORAZINE (USA)
- THORAZINE (SUISSE)
- WINTERMIN (AUTRES PAYS)