BACTROBAN 2% pommade nasale (Hôp)
BACTROBAN 2% pommade nasale (Hôp)
Introduction dans BIAM : 5/1/1993
Dernière mise à jour : 24/9/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POMMADE NASALE
Etat : commercialisé
Laboratoire : SMITHKLINE BEECHAM LABORATOIRES PHARMACEUTIQUESProduit(s) : BACTROBAN
Evénements :
- octroi d’AMM 28/10/1991
- publication JO de l’AMM 2/4/1992
- mise sur le marché 2/9/1992
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 557653-2
1
tube(s)
3
g
alu verniEvénements :
- agrément collectivités 4/8/1992
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A TEMPERATURE AMBIANTEComposition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- MUPIROCINE CALCIQUE 2.15 g
Quantité correspondant à 2,00 g de Mupirocine.
- VASELINE excipient
- GLYCEROL ESTERS excipient
- PRODUIT POUR AFFECTIONS NASALES V. LOCALE (AUTRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R01A-X06.
La mupirocine est un antibiotique d’origine naturelle produit par fermentation de Pseudomonas fluorescens. Il possède une structure originale qui ne s’apparente à aucun des agents antibactériens actuellement disponibles en clinique.
Il inhibe la synthèse des protéines bactériennes par liaison réversible et spécifique avec l’isoleucine t-RNA synthétase.
En raison du mode d’action original, il n’y a pas de résistance croisée avec les autres familles d’antibiotiques. De plus, les tests in vitro ont montré un taux très lent d’émergence de souches résistantes. La mupirocine aux concentrations que l’on peut atteindre en usage local est bactéricide sur les espèces sensibles à cet antibiotique.
-Spectre d’activité :
La mupirocine est active sur les staphylocoques. Cependant, l’émergence de souches mupirocine-R est possible. De plus, le risque potentiel de l’impact écologique avec sélection de la flore au niveau naso-pharyngé surtout vis-à-vis des bacilles à Gram négatif dont le Pseudomonas n’a pas été évalué.
-
– Eradication du portage nasal de S.aureus dans les staphylococcies cutanées récidivantes chez le porteur chronique de staphylocoques, en administration discontinue;
– Prévention des auto-infections à S.aureus chez les hémodialysés. Il semble que l’administration continue ait donné de meilleurs résultats que la prescription fondée sur l’isolement de S.aureus par écouvillonage nasal.
– Essentiellement en milieu hospitalier, contrôle des épidémies ou états hyper-endémiques à S. aureus méti-R en complément des mesures d’hygiène recommandées.
- PICOTEMENT (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
AU POINT D’APPLICATION - SENSATION DE BRULURE CUTANEE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
AU POINT D’APPLICATION
- MISE EN GARDE
Cette pommade ne doit pas être utilisée en ophtalmologie. - GROSSESSE
Les études de toxicité foetale et de la fonction reproductrice chez l’animal avec des doses fortes n’ont pasmis en évidence d’effets néfastes sur la fertilité ou sur le foetus. Cependant, par prudence, la mupirocine ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte sauf besoin réel et sur décision du médecin traitant. - EVITER LE CONTACT AVEC LES YEUX
Traitement
L’éventualité d’un surdosage avec une telle pommade est improbable, mais s’il se produit une irrigation nasale est recommandée.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Adultes et enfants : deux à trois applications par jour.
.
Mode d’emploi :
– Prendre l’équivalent d’une tête d’allumette de pommade sur le bout du doigt ou tout matériel approprié et l’introduire dans les deux narines puis presser
le nez pour répartir le produit sur la muqueuse nasale (partie antérieure épithélialisée).
Le traitement sera poursuivi en règle générale pendant cinq jours.