CEFADROXIL BIOGARAN 250 mg/5 ml poudre pour suspension buvable

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CEFADROXIL BIOGARAN 250 mg/5 ml poudre pour suspension buvable

Introduction dans BIAM : 29/3/1999
Dernière mise à jour : 2/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SUSPENSION BUVABLE

    Usage : enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BIOGARAN

    Produit(s) : CEFADROXIL BIOGARAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/11/1998
    2. mise sur le marché 18/3/1999
    3. publication JO de l’AMM 11/7/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 348606-1

    1
    flacon(s)
    60
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 28/2/1976
    2. agrément collectivités 4/3/1999
    3. inscription SS 4/3/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    5
    ml
    12

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 1
    semaine(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 18.54 F

    Prix public TTC : 29 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    • CEFADROXIL 250 mg
      Sous forme de 262 mg de céfadroxil monohydraté.

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A09.
      Le céfadroxil est un antibiotique de la famille de bêta-lactamines du groupe des céphalosporines de première génération.
      Le spectre d’activité antibactérienne du céfadroxil est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 8 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’).
      – Staphylocoques méti-S, Streptocoques, S. Pneumoniae peni-S.
      – Branhamella catarrhalis, Neisseria gonorrhoeae, pasteurella,
      – Corynebacterium diphteriae, Propionibacterium acnes.
      2 / Espèces modérément sensibles.
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      – Haemophilus influenzae,
      – Salmonella, Shigella, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis,
      – Clostridium perfringens, Peptostreptococcus.
      3 / Espèces résistantes (CMI supérieure à 32 mg/l) :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (‘R’).
      – Staphylocoques méti-R, Streptococcus Pneumoniae peni-I ou R,
      – Enterocoques, Listeria monocytogenes,
      – Enterobacter, Serratia, Citrobacter freundii, Providencia, Morganella morganii,
      – Proteus vulgaris,
      – Pseudomonas sp., Acinetobacter, autres bacilles à Gram négatif non fermentants,
      – Bacteroïdes, Clostridium difficile.
      4/ Espèces inconstamment sensibles :
      Le poucentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      – Klebsiella, Escherichia coli,
      – Fusobacterium, Prevotella.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mcg/ml). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 50 %.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Le céfadroxil est très absorbé (80 à 90 %) par voie digestive.
      – Cette absorption n’est pas modifiée par la prise d’aliments.
      – Pour une dose de 500 mg par voie orale, on obtient une concentration de 15 microg/ml au bout de 1 h 30.
      – Les concentrations sériques restent efficaces plus de 6 heures.
      – Liaison aux protéines : 15 %.
      – Demi-vie sérique : 1 h 30.
      – L’élimination, principalement urinaire, se fait sous forme active. On obtient des concentrations urinaires élevées, de l’ordre de 1 000 microg/ml dans les urines de 6 heures pour une dose unique de 500 mg.
      – Plus de 90 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines de 24 heures.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du céfadroxil. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles lorsque ces infections autorisent une antibiothérapie orale et à l’exclusion des localisations méningées, notamment :
      – les infections ORL : angines, sinusites, otites ;
      – les infections respiratoires basses :
      – suppurations bronchiques aiguës et exacerbations aiguës des bronchites chroniques,
      – pneumopathies aiguës d’allure bactérienne ;
      – les infections urinaires, en particulier basses, compliquées ou non.
    2. INFECTION ORL
    3. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE
    4. INFECTION URINAIRE

    1. ERUPTION CUTANEE
    2. URTICAIRE
    3. EOSINOPHILIE (RARE)
      Transitoire.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      Observée avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
    5. ENTEROCOLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (TRES RARE)

    1. MISE EN GARDE
      – La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.

      – La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.

      – L’allergie aux pénicillines est croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas :

      . l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire des la première administration.

      . l’emploi des céphalosporines est a proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin est indispensable à la première administration afin de traiter l’accident anaphylactique possible.

      – Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      – En cas d’insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.

      – Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement, en cas d’association du céfadroxil avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides) ou a des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
    3. DIABETE
      Tenir compte de la teneur en saccharose : environ 3 g par unité de prise.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Une positivation du test de COOMBS a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par le céfadroxil.
      Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu’on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Enfants :
    – Cinquante mg/kg par jour, sans dépasser deux g par jour.
    .
    Posologie particulière :
    – En cas d’insuffisance rénale, la posologie doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine ou de la
    créatininémie.
    .
    Mode d’emploi :
    – Introduire dans le flacon de l’eau minérale non gazeuse ou de l’eau bouillie refroidie jusqu’au trait indiqué.
    – Avant dissolution, le niveau de poudre peut être supérieur à celui du trait de jauge.
    – Agiter à
    plusieurs reprises jusqu’à obtention d’un liquide homogène; si besoin compléter à nouveau avec de l’eau jusqu’au trait et agiter.
    – Avant chaque prise, la suspension buvable sera homogénéisée par agitation du flacon. Utiliser la cuillère-mesure fournie
    à cet effet.


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