DEBAR ADULTES sirop (arrêt de commercialisation)

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DEBAR ADULTES sirop (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SIROP

    Usage : adulte

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : BRICHARD

    Produit(s) : DEBAR

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/7/1932
    2. octroi d’AMM 5/6/1956
    3. validation de l’AMM 12/8/1996
    4. arrêt de commercialisation 1/10/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 302819-2

    1
    flacon(s)
    250
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 3/11/1960
    2. inscription SS 3/11/1960


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF OPIACE ASSOCIE A UN EXPECTORANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05F-A02.
      – Chlorhydrate d’éthylmorphine (codéthyline) : alcaloïde de l’opium, antitussif d’action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
      – Benzoate de sodium : expectorant.
      – Teinture de grindélia : phytothérapie à visée antitussive.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Métabolisme hépatique,
      – Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
    2. SOMNOLENCE
    3. VERTIGE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. BRONCHOSPASME (RARE)
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    8. DEPRESSION RESPIRATOIRE (RARE)
    9. DEPENDANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Risque de dépendance, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère toxicomane.

    10. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      Risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère toxicomane.

    1. MISE EN GARDE
      – Teneur en alcool :

      Le titre alcoolique de ce médicament est de 3.9 degrés soit 0.46 g d’alcool par cuillère à soupe.

      – Risque de dépendance :

      Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance. – Les toux productives, qui sont élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.

      Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      Si la toux résiste à un antitussif administré une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

      – Sportifs :

      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    2. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Prudence, car elle pourrait être majorée.
    3. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    4. DIABETE
      Tenir compte de la teneur en saccharose : 9.15 g par cuillère à soupe.
    5. REGIME DESODE
      Tenir compte de la teneur en sodium : 100 mg par cuillère à soupe.
    6. GROSSESSE
      Il n’y a pas d’étude de tératogénèse disponible chez l’animal.

      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour.

      Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.

      Au cours d trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéthyline par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      En fin de grossesse, des posologies élevées de codéthyline, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    3. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
    4. ALLAITEMENT
      La codéthyline passe dans le lait maternel; avec la codéine, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, et par extrapolation avec la codéine, la prise de ce médicament est contre-indiquée.

    Traitement

    – Signes chez l’adulte :
    Dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie.
    – Signes chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) :
    Bradypnée, pauses respiratoires, myosis,
    convulsions, flush et oedème du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention d’urine.
    – Traitement :
    Assistance respiratoire, naloxone en cas d’intoxication massive.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Une cuillère à soupe (quinze millilitres) contient seize milligrammes cinq de chlorhydrate d’éthylmorphine (codéthyline).
    En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant un antitussif central, la dose
    quotidienne de chlorhydrate d’éthylmorphine à ne pas dépasser est de cent vingt milligrammes chez l’adulte.
    La posologie usuelle chez l’adulte est d’une cuillère à soupe par prise, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser
    quatre cuillères à soupe par jour.
    Les prises devront être espacées de six heures.
    Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
    .
    .
    Posologie particulière :
    – Sujet âgé ou en cas d’insuffisance
    hépatique :
    La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.


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