MYCOLOG pommade
MYCOLOG pommade
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/6/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POMMADE
Etat : commercialisé
Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBBProduit(s) : MYCOLOG
Evénements :
- octroi d’AMM 23/3/1962
- mise sur le marché 15/9/1962
- publication JO de l’AMM 20/8/1964
- validation de l’AMM 14/5/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 306940-0
1
tube(s)
10
g
aluEvénements :
- inscription SS 2/8/1962
- agrément collectivités 4/4/1963
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 10.20 F
Prix public TTC : 17.40 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- TRIAMCINOLONE ACETONIDE 0.10 g
microfine - NEOMYCINE SULFATE 0.25 million(s) U.I.
Quantité exprimée en base - NYSTATINE 10 million(s) U.I.
microfine
- POLYETHYLENE excipient
- PARAFFINE LIQUIDE excipient
- DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE ASSEZ FORTE ASS. ANTIBIOTIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : D07C-B01.
Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d’activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.
Mycolog est une association qui contient :
– un corticoïde d’activité modérée, l’acétonide de triamcinolone,
– un antibiotique de la famille des aminosides, la néomycine,
– un anticandidosique, la nystatine.
Dans cette préparation, le corticoïde est le principe actif essentiel.
* Propriétés pharmacocinétiques :
L’importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l’importance de la surface traitée, du degré d’altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d’autant plus à redouter que le traitement est prolongé.
- ***
Traitement initial, pendant moins de 8 jours, d’une dermatose corticosensible non suintante présumée surinfectée ou compliquée par un germe sensible à la néomycine et/ou par un candida. - DERMATOSE
- DERMATITE PERIORALE
Dus au corticoïde :
Rare en cas de traitement court.
Au visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatite périorale. - ACNE ROSACEE(AGGRAVATION)
Dus au corticoïde :
Rare en cas de traitement court. - RETARD DE CICATRISATION
Dus au corticoïde :
Il peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe.
Rare en cas de traitement court. - EFFETS SYSTEMIQUES
Dus au corticoïde :
Possibles, mais rares en traitement court.
Dus à la néomycine :
Possibilité d’effets systémiques si la surface traitée est très étendue, la peau lésée, l’emploi prolongé. - ERUPTION ACNEIFORME
Dus au corticoïde :
Eruption acnéiforme ou pustuleuse. Rare en cas de traitement court. - HYPERTRICHOSE
Dus au corticoïde :
Rare en cas de traitement court. - DEPIGMENTATION DE LA PEAU
Dus au corticoïde :
Rare en cas de traitement court. - DERMATOSE ALLERGIQUE
Dus au corticoïde :
Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans les plis et des dermatoses allergiques de contact ont été également rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.
Rares en cas de traitement court. - ATROPHIE CUTANEE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEDus au corticoïde.
- TELANGIECTASIE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEDus au corticoïde :
A redouter particulièrement sur le visage. - VERGETURE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEDus au corticoïde :
A la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents - PURPURA ECCHYMOTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEDus au corticoïde.
- FRAGILITE CUTANEE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEDus au corticoïde.
- ECZEMA ALLERGIQUE DE CONTACT
Dus à la néomycine :
Possibilité d’eczéma allergique de contact. Celui-ci survient plus fréquemment en cas d’application sur des dermites de stase notamment périulcéreuses, en cas d’emploi prolongé supérieur à 8 jours, en cas d’utilisation sous occlusion.
Les lésions d’eczéma peuvent disséminer à distance des zones traitées. - ALLERGIE CROISEE
Dus à la néomycine.
- MISE EN GARDE
La présence de néomycine, de nystatine et de triamcinolone dans une même spécialité n’assure pas une parfaite sécurité lors des situations pathologiques où un seul de ces constituants pourrait être utile : dermatose corticosensible, infection cutanée ou surinfection fongique.
– Le prescripteur devra prendre en compte d’une part le spectre antibactérien souvent inadapté aux infections dermatologiques et, d’autre part, le caractère allergisant de la néomycine.
Le risque de sensibilisation peut être augmenté dans certaines conditions d’utilisation :
– application prolongée supérieure à 8 jours,
– utilisation sous occlusion,
– forme pommade,
– application sur dermatoses chroniques, eczéma et dermite de stase essentiellement.
En conséquence, le traitement devra être limité à 8 jours ; l’utilisation dans les dermatoses chroniques devra être évitée ainsi que l’utilisation sous occlusion.
La présence du corticoïde n’empêche pas les manifestations cutanées d’allergie mais en modifie la symptomatologie.
Le traitement devra être interrompu dès les premiers signes de sensibilisation.
– En cas d’infection streptococcique, une antibiothérapie par voie générale devra être envisagée ainsi qu’en cas d’impétiginisation franche.
– La sensibilisation par voie cutanée peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale d’un antibiotique antigéniquement apparent.
– En raison du passage du corticoïde et de l’antibiotique dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie et d’une antibiothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. - NOURRISSON
Chez le nourrisson, il est préférable d’éviter les corticoïdes d’activité modérée. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches. - SELECTION DE GERMES RESISTANTS
- INTOLERANCE LOCALE
Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.
- ALLERGIE A LA NEOMYCINE
- INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
- INFECTION VIRALE PRIMITIVE
- INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
- INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
- LESIONS ULCEREES
- ACNE
- ACNE ROSACEE
- APPLICATION PALPEBRALE
Risque de glaucome - ALLAITEMENT
Lésions mammaires, lors de l’allaitement, en raison du risque d’ingestion du produit par le nouveau-né.
Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d’excrétion du corticoïde dans le lait sera fonction de la surface traitée, du degré d’altération épidermique et de la durée du traitement.
Ne pas appliquer sur les seins lors de l’allaitement, en raison du risque d’ingestion du produit par le nouveau-né.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Une à deux applications par jour.
– Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
– Cette forme pommade n’est pas adaptée au
traitement des lésions suintantes, macérées et des plis en raison de son caractère occlusif.
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Mode d’emploi :
– Le produit ne doit pas être utilisé sur une surface étendue et la durée du traitement ne doit pas excéder 8 jours.