PROPOFAN suppositoires (arrêt de commercialisation)
PROPOFAN suppositoires (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/1/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SUPPOSITOIRES
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : CASSENNE MARIONProduit(s) : PROPOFAN
Evénements :
- octroi d’AMM 17/11/1971
- mise sur le marché 2/1/1973
- publication JO de l’AMM 28/1/1973
- retrait d’AMM 23/2/1995
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 313552-2
1
boîte(s)
10
unité(s)
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA CHALEURComposition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- DEXTROPROPOXYPHENE CHLORHYDRATE 60 mg
- PARACETAMOL 250 mg
- CARBASALATE CALCIQUE 640 mg
acetylsalicylate de calcium uree - CAFEINE 50 mg
- CHLORPHENAMINE MALEATE 3 mg
- LIDOCAINE 20 mg
lignocaine base
- GLYCERIDES HEMISYNTHETIQUES excipient
- HYDROXYDE D’ALUMINIUM excipient
- BUTYLHYDROXYANISOL conservateur (excipient)
- BUTYLHYDROXYTOLUENE conservateur (excipient)
- ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (SALICYLE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N02B-A65.
Le Propofan associe trois analgésiques choisis pour leur action synergique sur les composantes de la douleur, d’ou un effet antalgique rapide (15 minutes) , puissant, prolongé (7 heures) .
Renforcement de l’action antalgique par la chlorphénamine qui bloque les effets de l’histamine, médiateur dolorigène.
Le Propofan n’agit pas sur les douleurs d’origine purement spasmodiques.
-
Traitement symptomatique des :
– douleurs rhumatismales-maladies des os
– névralgies
– douleurs d’origine traumatique
– douleurs vasculaires
– douleurs post-opératoires
– douleurs de la sphère orl
– douleurs dentaires
– cephalees de toutes origines
– douleurs des cancéreux.
- TROUBLE DIGESTIF
Mineurs. - CONSTIPATION
- ULCERATION GASTRIQUE
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
Patentes ou occultes. - ANEMIE FERRIPRIVE
- SYNDROME HEMORRAGIQUE
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE
- OEDEME
- URTICAIRE
- ASTHME
- REACTION ANAPHYLACTIQUE
- SOMNOLENCE
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGE - VERTIGE
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGE - BOURDONNEMENT D’OREILLE
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGE - ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGE - CEPHALEE
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGE
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- MENORRAGIE
- ASTHME
- GOUTTE
- ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS
- TRAITEMENT PROLONGE
Surveiller par principe la fonction rénale, en cas d’administration prolongée ou d’insuffisance rénale, bien qu’aucune néphrotoxicité due au paracétamol n’ait été montrée chez l’homme dans les conditions normales d’emploi. - INSUFFISANCE RENALE
Surveiller par principe la fonction rénale, en cas d’administration prolongée ou d’insuffisance rénale, bien qu’aucune néphrotoxicité due au paracétamol n’ait été montrée chez l’homme dans les conditions normales d’emploi. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
- UTILISATEUR DE MACHINE
- BOISSONS ALCOOLISEES
A éviter.
- ULCERE GASTRODUODENAL
- HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
- MALADIE HEMORRAGIQUE
Constitutionnelle ou acquise. - INSUFFISANCE HEPATIQUE GRAVE
- GROSSESSE
– Chez l’animal : un effet tératogène a été observé.
– Chez l’Homme : sur la base de plusieurs enquêtes ( en particulier une enquête prospective portant sur un nombre important de femmes), aucun effet tératogène de l’aspirine prise au cours du premier trimestre, en traitement ponctuel, n’a été mis en évidence. Les données sont moins nombreuses pour les traitements chroniques.
Au cours du troisième trimestre, l’Aspirine comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peut exposer le fotus à une toxicité cardiopulmonaire ( hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et rénale; et en fin de grossesse, chez la mère et l’enfant à un allongement du temps de saignement.
En conséquence, un traitement bref d’Aspirine au cours des deux premiers trimestres ne paraît pas poser de problème.
En revanche, pendant le troisième trimestre de la grossesse, toute prise d’Aspirine est absolument contre-indiquée.
Traitement
Les manifestations susceptibles de survenir sont celles :
– des dérivés salicylés (l’intoxication est à craindre chez le sujet âgé et surtout chez le jeune enfant ou elle est dramatique et peut être mortelle) ;
– du dextropropoxyphène : troubles de la
conscience, dépression respiratoire, collapsus (rappelons le faible dosage du Propofan en ce composant : 27mg par comprimé) . Traitement : intubation et assistance respiratoire, nalorphine.
– du paracétamol : cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à
une nécrose complète et irréversible. Les signes cliniques se manifestent généralement dans les 24 premières heures. Les signes biologiques d’atteinte hépatique peuvent apparaître plus tardivement. Le traitement étiologique doit être entrepris dans les
heures qui suivent l’absorption.
Au total, toute notion d’intoxication aigüe impose un transfert immédiat en milieu spécialisé.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Douleurs légères : un suppositoire deux fois par jour.
Douleurs sévères : un suppositoire trois fois par jour.