GABITRIL 10 mg comprimés pelliculés sécables
GABITRIL 10 mg comprimés pelliculés sécables
Introduction dans BIAM : 18/11/1997
Dernière mise à jour : 14/4/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES
Usage : adulte, enfant + de 12 ans
Etat : commercialisé
Laboratoire : SANOFI PHARMAProduit(s) : GABITRIL
Evénements :
- octroi d’AMM 14/6/1996
- publication JO de l’AMM 12/12/1996
- mise sur le marché 10/11/1997
- rectificatif d’AMM 30/11/1999
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 341262-5
1
flacon(s)
50
unité(s)
PE
blancEvénements :
- agrément collectivités 4/11/1997
- inscription SS 4/11/1997
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEURRégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 306.70 F
Prix public TTC : 353 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- TIAGABINE CHLORHYDRATE 11.50 mg
correspondant à 10 mg de tiagabine anhydre
- TOCOPHEROL excipient
- MACROGOL 6000 excipient et pelliculage
- TALC excipient
- LACTOSE ANHYDRE excipient
- HYPROMELLOSE pelliculage
- DIOXYDE DE TITANE pelliculage
- ANTIEPILEPTIQUE (DERIVE D’ACIDE GRAS) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N03A-G06
La tiagabine est un inhibiteur puissant et sélectif du captage du GABA, à la fois neuronal et glial.
L’administration de tiagabine entraîne une augmentation de la concentration de GABA intracérébral, principal neurotransmetteur inhibiteur.
La tiagabine n’a pas d’affinité significative pour d’autres sites de liaison des récepteurs neurotransmetteurs et/ou pour d’autres sites de captage.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
La tiagabine est absorbée rapidement et totalement à partir des comprimés de Gabitril, avec une biodisponibilité absolue de 89 %. L’administration de tiagabine avec la nourriture provoque une diminution du pic de concentration plasmatique et un retard de ce pic, mais sans modifier la quantité absorbée.
Le volume de distribution est approximativement de 1 l/kg.
La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 96 %.
La tiagabine est largement métabolisée au niveau hépatique chez l’homme, principalement par la voie du CYP3A. On retrouve dans les urines moins de 1 % de la dose sous forme de tiagabine inchangée, et 14 % de la dose sous forme de 2 isomères 5-oxo-thiolènes. Le reste est retrouvé dans les fèces sous forme de métabolites. Aucun métabolite actif n’a été identifié.
Il n’a pas été mis en évidence chez l’homme de propriétés inductrices ou inhibitrices des cytochromes P450 par la tiagabine. En revanche, d’autres antiépileptiques tels que phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital et primidone entraînent une augmentation de la clairance hépatique de la tiagabine lorsque celle-ci est coadministrée avec ces médicaments. Ainsi, la demi-vie plasmatique de la tiagabine, habituellement de 7 à 9 heures, est abaissée à 2-3 heures en association avec ces médicaments.
Chez l’insuffisant hépatique léger à modéré, une étude a montré une augmentation de 50 % du pic de concentration plasmatique de tiagabine et une augmentation de la surface sous courbe de 70 %. La demi-vie de la tiagabine s’allonge avec la gravité de l’insuffisance hépatique ; cependant, aucune insuffisance hépatique sévère n’a été incluse dans l’étude.
La posologie de la tiagabine doit être modifiée chez l’insuffisant hépatique léger à modéré.
* Données de sécurité précliniques :
Une étude à long terme de carcinogénicité a montré chez le rat femelle une légère augmentation de l’incidence des adénomes hépatocellulaires à une dose élevée de 200 mg/kg. La tiagabine n’est pas génotoxique.
La pertinence clinique de ces anomalies n’est pas connue.
- ***
Traitement des épilepsies partielles avec ou sans crises secondairement généralisées en addition aux autres antiépileptiques lorsque ceux-ci sont insuffisamment efficaces.
Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 12 ans. - EPILEPSIE PARTIELLE
- VERTIGE
Cet effet est généralement léger à modéré, il se produit durant la phase d’ajustement et est souvent transitoire. - ASTHENIE
Cet effet est généralement léger à modéré, il se produit durant la phase d’ajustement et est souvent transitoire. - SOMNOLENCE
Cet effet est généralement léger à modéré, il se produit durant la phase d’ajustement et est souvent transitoire. - NERVOSITE (PEU FREQUENT)
- TREMBLEMENT (PEU FREQUENT)
- TROUBLE COGNITIF (PEU FREQUENT)
- DIARRHEE (PEU FREQUENT)
- DEPRESSION
- TROUBLE EMOTIF (PEU FREQUENT)
- ECCHYMOSE (PEU FREQUENT)
- ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (RARE)
Non convulsif. - CONFUSION MENTALE (RARE)
- HALLUCINATION (RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
- DELIRE (RARE)
- TROUBLE DE LA VISION (RARE)
- ABSENCE(AGGRAVATION)
Etant donné le mode d’action GABAergique de la tiagabine et les données de l’expérimentation animale, un risque d’aggravation des absences chez les malades ayant une épilepsie généralisée traitée par Gabitril ne peut être exclu. - ARRET DU TRAITEMENT
Comme pour tout autre antiépileptique, l’arrêt brutal du traitement peut entraîner une recrudescence des crises. Il est donc recommandé de réduire progressivement la posologie sur une période allant de 2 à 3 semaines. - ANTECEDENTS DEPRESSIFS
Chez les sujets ayant des antécédents de troubles du comportement sévères, y compris des antécédents d’anxiété généralisée et de dépression, il existe un risque de résurgence de ces symptômes sous traitement par Gabitril, comme cela a pu être noté avec certains autres antiépileptiques. Il convient donc d’instaurer le traitement avec des posologies initiales plus faibles, dans le cadre d’une surveillance clinique attentive. - SURVEILLANCE DE LA FORMULE SANGUINE
Condition(s) Exclusive(s) :
ECCHYMOSEDes ecchymoses spontanées ont été rapportées. Il est donc recommandé de vérifier la numération formule sanguine (y compris les plaquettes) en cas d’ecchymoses.
- TROUBLES VISUELS
De rares cas de déficits du champ visuel ont été rapportés avec la tiagabine. En cas d’apparition de symptômes visuels, le patient devra être examiné par un ophtalmologiste pour une évaluation complémentaire incluant une périmétrie. - GROSSESSE
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène de la tiagabine.
Cependant, il a été mis en évidence une toxicité péri et postnatale de la tiagabine à très forte dose chez l’animal.
L’expérience de l’administration de Gabitril chez la femme enceinte est limitée.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser Gabitril pendant la grossesse. - ALLAITEMENT
Aucune information sur Gabitril chez la femme qui allaite n’est disponible.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser Gabitril pendant l’allaitement. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
La prise de tiagabine peut entraîner des vertiges et d’autres symptômes d’ordre neurologique, en particulier pendant la phase initiale du traitement. En conséquence, la prudence est recommandée lors de la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS (absolue)
- INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE (absolue)
- EPILEPSIE GENERALISEE (relative)
En particulier les formes idiopathiques comportant des absences. - SYNDROME DE LENNOX-GASTAUT (relative)
Ou formes apparentées.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Les cas de surdosage rapportés avec Gabitril sont peu nombreux. Les symptômes du surdosage sont : somnolence, vertiges, tremblements, ataxie ou incoordination et dans les cas les plus sévères, attitude de mutisme et comportement renfermé du patient. Chez
un patient, un surdosage de Gabitril d’environ 300 mg associé à de la phénytoïne a engendré un coma. Dans tous les épisodes de surdosage avec Gabitril, les patients se sont rétablis dans les 24 heures sans aucune séquelle.
Les mesures symptomatiques
habituelles sont recommandées en cas de surdosage.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Adulte et enfant de plus de12 ans :
– La dose initiale est de 7.5 à 15 mg par jour, suivie d’augmentations hebdomadaires par paliers de 5 à 15 mg par jour.
– Chez les patients traités par inducteurs enzymatiques, la dose usuelle
d’entretien est de 30 à 50 mg par jour. Des doses allant jusqu’à 70 mg par jour sont bien tolérées.
– Chez les patients non traités par inducteurs enzymatiques, la dose usuelle d’entretien sera réduite initialement à 15 à 30 mg par jour.
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Posologie
particulière :
– Insuffisance rénale :
L’insuffisance rénale n’ayant aucune répercussion sur la pharmacocinétique de la tiagabine, il n’y a pas lieu de modifier la posologie chez ce type de patient.
– Sujet âgé :
La pharmacocinétique de la tiagabine
n’apparaît pas modifiée de manière significative chez le sujet âgé. Cependant, il y a peu de documentation disponible quant à l’administration de Gabitril aux personnes âgées. Il est donc recommandé d’utiliser la tiagabine avec précaution dans cette
classe d’âge.
– Insuffisance hépatique :
La pharmacocinétique de la tiagabine étant modifiée chez l’insuffisant hépatique léger à modéré , la posologie de Gabitril devra être ajustée en diminuant les doses unitaires et/ou en respectant des intervalles
plus longs entre chaque prise, car la tiagabine est métabolisée par le foie.
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Mode d’emploi :
Gabitril est administré oralement et doit être pris au cours des repas trois fois par jour.