RILUZOLE
RILUZOLE
Introduction dans BIAM : 19/12/1996
Dernière mise à jour : 11/1/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-amino-6-(trifluorométhoxy)benzothiazoleEnsemble des dénominations
CAS : 1744-22-5
DCIR : RILUZOLE
USAN : RILUZOLE
bordereau : 3052
code expérimentation : PK-26124
code expérimentation : RP-54274
dci : riluzole
rINN : RILUZOLEClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 28/10/1997
- NEUROPROTECTEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Réduit la transmission glutamatergique.
L’action neuroprotectrice est probablement liée à une inhibition des canaux sodiques et à une réduction de la libération de glutamate.
L’action neuroprotectrice s’exerce, outre au cours de la sclérose latérale amyotrophique, lors de diverses situations pathologiques impliquant un phénomène d’excitotoxicité dont l’ischémie cérébrale et le traumatisme cranien ou médullaire.
- NEUROPROTECTEUR (principal)
- SCLEROSE LATERALE AMYOTROPHIQUE (principale)
Prolonge la survie ou le délai avant trachéotomie.
Une dose de 100 mg/j aurait le meilleur rapport bénéfice-risque (étude multicentrique internationale contre placebo portant sur 951 patients) :
– Lancet 1996;347:1425-1431.
Autres références :
– N Engl J Med 1994;330:585-591.
– N Engl J Med 1994;330:636-637.
– Lancet 1996;348:795-799.
– Lancet 1997;349:176-177.
Revue générale de cette indication (51 références). Efficacité incertaine et coût élevé mais c’est le seul traitement disponible :
– Ann Pharmacother 1997;31:738-744.
Ralentissement de la progression de la maladie dans un essai multicentrique cas-témoins sur près de 1000 malades :
– Arch Neurol 1998;55:526-528.
Un bilan de l’utilisation du riluzole dans cette indication, fait en Allemagne chez 990 malades, a montré la bonne tolérance de 100 mg/j en 2
prises :
– J Neurol Sci 2000;180:82-85. - CHOREE DE HUNTINGTON (à confirmer)
Etude pilote chez 8 sujets: diminution de la fréquence des crises:
– Mov Disord 1999;14:326-330. - MALADIE DE PARKINSON (à confirmer)
En cas de dyskinésie induite par la levodopa ; 6 cas traités avec amélioration fonctionnelle :
– Lancet 1999;353:1764-1765. - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE(DOULEUR) (information négative)
Ne serait pas actif aux doses de 100 et 200 mg/jour :
– Neurology 2000;55:971-975.
- ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Chez plus de 50% des malades.
Habituellement inférieure à 5N et transitoire malgré la poursuite du traitement. Si l’augmentation est supérieure à 5N, l’arrêt du traitement est indispensable. - HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
2 cas, réversibles à l’arrêt:
– J Hepatology 1999;30:527-530. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas décrit, réversible à l’arrêt du traitement:
– Lancet 1998;351:648. - ANEMIE (CERTAIN RARE)
D’intensité modérée, plus souvent macrocytaire:
– Thérapie 2000 55;303-312 - NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Trois cas décrits.
Un autre cas chez une malade atteinte de SLA :
– Ann Pharmacother 2000:34:222-224. - PNEUMONIE (CERTAIN FREQUENT)
- PARESTHESIE PERIBUCCALE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas décrit; 10 cas ont été rapportés au fabricant jusqu’en décembre 97; réversibles à l’arrêt du traitement:
– Neurology 1999;52:892-893. - HEPATITE AIGUE (A CONFIRMER )
2 cas décrits associant stéatose microvésiculaire et nécrose hépatocytaire: une récidive lors de la reprise du traitement:
– J Hepatol 1999;30:527-530. - TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (CERTAIN FREQUENT)
Notamment dermite séborrhéique:
– Thérapie 2000 55;303-312
- EMBRYOTOXICITE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– Adulte et sujet âgé : cent milligrammes par jour en deux prises à douze heures d’intervalle.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
96
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
12
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
90
%
voie rénaleAbsorption
Biodisponibilité par voie orale voisine de 60%.
Pic plasmatique voisin de 350-400 microg/l, une heure après une prise de 100 mg.
La prise d’aliments riches en graisse réduit la résorption (baisse de 44% de Cmax et de 17% de l’aire sous la courbe).
Répartition
Traverse la barrière hématoencéphalique.
Liaison aux protéines plasmatiques : 96%.
Demi-Vie
La demi-vie est en moyenne de 12 heures.
Métabolisme
Métabolisé par le foie.
Hydroxylé par le cytochrome CYP 1A2 puis glucuroconjugué.
Elimination
*Voie rénale : 90% de la dose sont éliminés dans les urines, principalment sous forme de métabolites glucuroconjugués (2% sous forme inchangée).
Bibliographie
– Drugs 1996;52:549-563.
– Lancet 1996;348:795-799.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :