ZOVIRAX 200 mg/5 ml suspension buvable
ZOVIRAX 200 mg/5 ml suspension buvable
Introduction dans BIAM : 14/6/1996
Dernière mise à jour : 5/5/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SUSPENSION BUVABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : GLAXO – WELLCOMEProduit(s) : ZOVIRAX
Evénements :
- octroi d’AMM 26/9/1991
- publication JO de l’AMM 28/1/1992
- mise sur le marché 29/5/1995
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 334113-8
1
flacon(s)
125
ml
verre teintéEvénements :
- inscription SS 7/5/1995
- agrément collectivités 16/6/1995
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 151.81 F
Prix public TTC : 180.60 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 125
ml- ACICLOVIR 5 g
- SORBITOL excipient
- GLYCEROL excipient
- AVICEL RC 591 excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- AROME BANANE aromatisant
- EAU PURIFIEE excipient
- ANTIVIRAL VOIE GENERALE (NUCLEOSIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J05A-B01.
Pour être actif, l’aciclovir doit être phosphorylé en aciclovir triphosphate.
Seules les cellules infectées par le virus herpétique en phase de multiplication peuvent réaliser cette phosphorylation grâce à une enzyme virale.
L’aciclovir triphosphate inhibe selectivement l’ADN polymérase virale.
La succession de ces deux étapes sélectives permet d’inhiber la multiplication virale sans interférer avec le mécanisme cellulaire normal.
- ***
– Traitement de la primo-infection génitale à virus Herpes simplex et des récurrences ultérieures éventuelles.
En raison de son mode d’action, l’aciclovir n’éradique pas les virus latents. Aprés traitement le malade restera donc expose à la même fréquence de recidive qu’auparavant.
– Prévention des infections à virus Herpes simplex chez les sujets immunodéprimés.
– Prévention des infections à virus Herpes simplex chez les sujets immunocompétents souffrant au moins de 6 récurrences par an.
- ERUPTION CUTANEE
Quelques éruptions cutanées bénignes régressant à l’arrêt du traitement ont été décrites. - TROUBLE DIGESTIF (RARE)
Troubles bénins, ont toujours régressé, parfois même malgré la poursuite du traitement. - BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (RARE)
Trouble bénin, a toujours régressé, parfois même malgré la poursuite du traitement. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
Trouble bénin, a toujours régressé, parfois même malgré la poursuite du traitement. - UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (RARE)
Discrète augmentation de l’urémie. Trouble bénin, a toujours régressé, parfois même malgré la poursuite du traitement. - CEPHALEE (RARE)
Trouble bénin, a toujours régressé, parfois même malgré la poursuite du traitement. - ASTHENIE
Trouble bénin, a toujours régressé, parfois même malgré la poursuite du traitement.
- INSUFFISANCE RENALE
Dans ce cas, la posologie devra être réduite. - SUJET AGE
Un apport hydrique suffisant doit être assuré ; la posologie sera adaptée à la fonction rénale. - GROSSESSE
Chez l’animal, en dehors d’une étude isolée à très fortes doses, aucun effet tératogène de l’aciclovir n’a été mis en évidence.
Chez l’homme :
– aucun effet malformatif particulier n’a été mis en évidence sur un effectif de plusieurs centaines de patientes exposées à l’aciclovir au premier trimestre de la grossesse. En l’état actuel des connaissances, la prise d’aciclovir par mégarde au début de la grossesse n’en justifie pas l’interruption.
– aucun effet foetotoxique particulier n’a été observé après administration d’aciclovir aux deuxième et troisième trimestre de la grossesse : néanmoins aucune étude n’autorise l’administration au long cours de l’aciclovir dans l’herpès récidivant de la femme enceinte, en particulier en fin de grossesse. - ALLAITEMENT
Après administration orale de Zovirax 200 mg cinq fois par jour, l’aciclovir a été décelé dans le lait maternel à des concentration allant de 0.6 à 4.1 fois la concentration plasmatique en aciclovir.
Ceci correspond à l’administration au nourrisson de doses d’aciclovir ne dépassant pas 0.3 mg/kg/jour, dose faible comparée à la posologie de 30 mg/kg/jour utilisée pour le traitement des infections herpétiques néonatales.
Toutefois l’aciclovir devra être administré avec prudence aux femmes qui allaitent
- HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
Antécédent d’hypersensibilité à ce produit.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Par voie orale, la résorption intestinale est faible. Cependant, il a été décrit chez l’insuffisant rénal traités par des doses d’aciclovir non adaptées à la fonction rénale, des altérations de la conscience allant de la confusion mentale avec
hallucinations au coma. L’évolution a toujours été favorable après arrêt du traitement et hémodialyse éventuelle.
L’aciclovir est dialysable.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Infections génitales à virus Herpes simplex :
Cinq mesurettes par jour répartis dans la journée, pendant dix jours lors de primo-infection, pendant cinq jours lors d’une poussée de récidive.
L’évolution sera d’autant plus favorable
que le traitement sera administre précocement.
– Prévention des infections à virus Herpes simplex chez le sujet immunodéprimé :
Quatre mesurettes par jour répartis dans la journée, tout au long de la phase d’immunodépression pendant laquelle une
prophylaxie antiherpétique est souhaitée.
– Prévention des infections à virus Herpes simplex chez le sujet immunocompétent souffrant d’au moins 6 récurrences par an :
Quatre mesurettes par jour répartis dans la journée. Après six à neuf mois de
traitement, il est conseillé d’interrompre le traitement.
– Chez l’insuffisant rénal la posologie sera adaptée en fonction de la clairance de la créatinine :
Clcr comprise entre 50 et 80 ml/min : Quatre mesurettes par jour de 5 ml
Clcr comprise entre 25
et 50 ml/mn : Ne pas dépasser trois mesurettes de 5 ml par jour Clcr comprise entre 10 et 25 ml/mn : Ne pas dépasser deux mesurettes de 5 ml par jour Clcr inférieure à 10 ml/mn : Une mesurette de 5 ml par jour.
En cas d’hémodialyse, la dose sera
administré après la séance.