DIPIPROVERINE DICHLORHYDRATE

DIPIPROVERINE DICHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/6/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    dichlorhydrate de 1-piperidine-éthanol alpha-phényl-1-piperidineacétate

    Ensemble des dénominations


    CAS : 2404-18-4

    autre dénomination : DIPIPROVERINE BICHLORHYDRATE
    autre dénomination : BICHLORHYDRATE DE DIPIPROVERINE

    bordereau : 656

    code expérimentation : LD 935

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : DIPIPROVERINE

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
      ACTION PERIPHERIQUE
    2. ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (principale certaine)
      EFFETS SENSIBLES A FORTES DOSES
    3. SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
      EFFET IMPORTANT SI LA STINULATION INITIALE EST D’ORIGINE PARASYMPATHOMIMETIQUE(MUSCARINIQUE)ET D’AUTANT PLUS IMPORTANT QUE LA STIMULATION EST PLUS GRANDE .
      EFFET MOYEN SI LA STIMULATION INITIALE EST PROVOQUEE PAR LA SEROTONINE OU LA NICOTINE .
      EFFET FAIBLE SI LA STIMULATION A UNE AUTRE ORIGINE:CENTRALE, ADMINISTRATION DE MORPHINIQUES,D’HISTAMINE OU DE VASOPRESSINE OU COMA INSULINIQUE
    4. ANTISECRETOIRE (principale certaine)
    5. MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
      A FORTES DOSES PAR VOIE GENERALE POUR OBTENIR CET EFFET
    6. GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES .
      SI AUGMENTATION DES DOSES PASSAGE A UN EFFET CURARISANT, EFFETS D’ABORD DISCRETS PUIS PLUS INTENSES
    7. CURARISANT (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES TRES ELEVEES .
      EFFET D’AUTANT PLUS INTENSE QUE LES DOSES SONT ELEVEES

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Parasympatholytique: s’oppose de façon compétitive et surmontable aux effets muscariniques de l’acétylcholine:
      Antispasmodique: diminution du tonus de base, de l’amplitude, de la fréquence des mouvements péristaltiques, fermeture des sphincters digestifs, mais ouverture du sphincter d’Oddi. Ces effets s’observent principalement au niveau de l’intestin grêle et du colon.
      Bronchodilatateur: relâchement des muscles lisses des bronches et bronchioles.
      Antisecrétoire au niveau de l’estomac: diminution du volume global de la secrétion gastrique, la concentration en acide chlorhydrique étant peu ou pas modifiée.
      Diminution nette de l’hypersecrétion provoquée par les parasympathomimétiques, diminution partielle de l’hypersecrétion dûe à l’histamine, l’alcool, la caféine.
      Effets oculaires: mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation, perte des reflexes de constriction pupillaire à la lmumière et du réflexe d’accomodation-convergence.
      Effets biliaires et urétéraux: antispasmodique partiel sur les fibres lisses vésiculaires et cholédociennes, peu efficace si le spsme est provoqué par un morphinique ; actif sur les spasmes de l’uretère, bloque la contraction vésicale et l’élimination de l’urine.
      Effets sur l’appareil cardio-vasculaire: bradycardie par stimulation inconstatne du noyau du vague et action directe (agoniste partiel), puis tachycardie.
      Augmente l’automatisme sinusal et améliore la conduction auriculoventriculaire; effets vasculaires et tensionnels peu importants.
    2. secondaire
      Action sur le système nerveux central: déprime la formation réticulée ascendante activatrice et le système pallido-strié (d’où déprime la régulation du tonus musculaire), action excitante corticale.
      Stimulation inconstante du noyau du vague, stimulation des centres respiratoires, sauf aux doses toxiques qui provoquent une dépression respiratoire.

    1. ANTISPASMODIQUE (principal)
    2. PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)

    1. SPASME OESOPHAGIEN (principale)
    2. SPASME GASTRO-INTESTINAL (principale)
    3. GASTRITE (principale)
    4. ULCERE GASTRIQUE (principale)
    5. ULCERE DUODENAL (principale)
    6. VOMISSEMENT (principale)
    7. COLIQUE HEPATIQUE (principale)
    8. DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
    9. PANCREATITE (principale)
    10. COLITE SPASMODIQUE (principale)
    11. CONSTIPATION (principale)
    12. COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
    13. DYSMENORRHEE (principale)
    14. ACCOUCHEMENT DIRIGE (principale)
    15. HYPERTONIE DU COL UTERIN (principale)
    16. ENDOSCOPIE(PREPARATION) (principale)
    17. RADIOLOGIE DE L’APPAREIL GENITAL(ADJUVANT) (principale)
    18. RADIOLOGIE DE L’APPAREIL URINAIRE(ADJUVANT) (principale)

    1. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
    2. FIEVRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPERTHERMIE AMBIANTE

      Elle peut survenir chez l’adulte, en cas d’utilisation de fortes doses ou chez l’enfant, pour des doses modérées surtout si la température ambiante est élevée.
      Le mécanisme n’est pas totalement connu, la suppression de la secrétion sudorale interviendrait dans une large part. On a également suggéré un mécanisme central par action sur les centres de la thermorégulation.

    1. TOXICITE PERINATALE
      Passage transplacentaire non démontré pour cette molécule, mais par analogie aux autres atropiniques, prudence car risque de tachycardie foetale.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      RISQUE DE PROVOQUER UN INFARCTUS DU MYOCARDE,DE LA TACHYCARDIE, DE L’ARYTHMIE
    2. BRONCHITE CHRONIQUE
      Tarissement des sécrétions bronchiques.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      Les effets sont augmentés et prolongés.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      LES EFFETS SONT PROLONGES ET AUGMENTES
    5. SUJETS HYPERSENSIBLES
      Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses.
    6. ENFANT
      Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses.
    7. TRISOMIQUE 21
      Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses.
    8. GROSSESSE
      Passage transplacentaire non démontré pour cette molécule, mais par analogie aux autres atropiniques, prudence car risque de tachycardie. foetale.
    9. ALLAITEMENT
      Passage transplacentaire non démontré pour cette molécule, mais par analogie aux autres atropiniques, prudence car risque d’effets secondaires chez l’enfant.

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
    2. HYPERTHYROIDIE
      Risque de décompensation cardiaque.
    3. ADENOME PROSTATIQUE
      Risque de rétention aiguë des urines.
    4. ILEUS PARALYTIQUE
      Aggravation de l’ileus.
    5. STENOSE DU PYLORE
      Risque d’occlusion complète.
    6. TACHYCARDIE
    7. OEDEME AIGU DU POUMON
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFARCTUS DU MYOCARDE
    8. INFARCTUS DU MYOCARDE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      OEDEME AIGU DU POUMON
    9. MYASTHENIE
    10. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORME COMPLIQUEE PAR UN MEGACOLON TOXIQUE
      FORME SEVERE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle chez l’adulte:
    – par voie orale:
    Cent à trois cents milligrammes par jour.
    – par voie rectale:
    Cent à cent cinquante milligrammes par jour.
    – par voie intramusculaire:
    Vingt cinq à cinquante milligrammes par jour.

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • SPASMONAL (AUTRES PAYS)

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