PIPAMAZINE
PIPAMAZINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/7/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
Identification de la substance
Formule Chimique :
10-[3-(4-carbamoylpipéridin-1-yl)propyl]-2-phénothiazineEnsemble des dénominations
BAN : PIPAMAZINE
CAS : 84-04-8
DCF : PIPAMAZINE
DCIR : PIPAMAZINE
bordereau : 317
code expérimentation : SC-9387
rINN : PIPAMAZINEClasses Chimiques
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (principale certaine)
- ANTIDELIRANT (principale certaine)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principale certaine)
- ADRENOLYTIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Pas d’action corticale directe: hypothermiant par dépression de l’hypothalamus (mécanisme adrénolytique).
Indifférence émotionnelle par action sur le système limbique.
Syndrome extrapyramidal: inhibition des neurones dopaminergiques centraux à effets inhibiteurs (noyaux gris centraux).
action sur la formation réticulée: diminution de l’influence activatrice sur le cortex: sédation de nature antiadrénergique, révélation des effets inhibiteurs normaux d’origine sinocarotidienne et vagale.
Myorelaxant par inhibition de l’action régulatrice de la formation réticulée descendante, et dépression des réflexes polysynaptiques. - secondaire
Dépression e la Trigger Zone (cenre du vomissement) au niveau des chemorécepteurs.
Dépression des centres bulbaires respiratoires et cardiovasculaires.
Hypotension dûe aussi à une diminution des résistances périphériques.
Effets endocriniens: libération initiale de TSH et d’ACTH, puis inhibition de la secrétion des stimulines hypophysaires; augmente la secrétion de LTH.
- ANTIEMETIQUE (principal)
- NAUSEE (principale)
- VOMISSEMENT (principale)
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - DYSKINESIE TARDIVE (A CONFIRMER )
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours.
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte : quinze milligrammes par jour, de préférence le soir.
Enfant de 0 à 5 ans : usage déconseillé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
lait
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
ELIMINATION
voie biliaireAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Cycle entérohépatique.
Répartition dans tous les organes.
Concentrations maximales dans les poumons, foie, surrénales, rate.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Métabolisme hépatique.
Elimination
*Voie rénale : nombreux métabolites.
*Voie biliaire : nombreux métaboliets.
*Voie fécale : nombreux métabolites.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MORNIDINE (ANGLETERRE)
- NAUSIDOL (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))