RALTITREXED
RALTITREXED
Introduction dans BIAM : 13/9/1996
Dernière mise à jour : 4/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide (2S)-2-[[[5-[méthyl[(2-méthyl-4-oxo-3,4-dihydroquinazolin-6-yl)méthyl]amino]-2-thiényl]carbonyl]amino]pentanedioïqueEnsemble des dénominations
CAS : 112887-68-0
DCIR : RALTITREXED
bordereau : 3053
code expérimentation : D-1694
code expérimentation : ICI-D1694
code expérimentation : ZD-1694
code expérimentation : ZN-D1694
dci : raltitrexed
rINN : RALTITREXEDClasses Chimiques
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- ANTIMETABOLITE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA THYMIDYLATE SYNTHASE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Après être transporté rapidement et activement vers l’intérieur de la cellule par l’intermédiaire du transporteur des folates réduits, subit une polyglutamation qui lui confère une rétention intracellulaire et une haute affinité pour la thymidylate synthase (TS) qu’il inhibe de manière prolongée. La TS catalyse la méthylation de la 2′-désoxyuridine-5-monophosphate en thymidine-5-monophosphate qui, après métabolisation en dérivé triphosphate, est essentiel à la réplication et à la réparation de l’ADN.
- ANTICANCEREUX (principal)
- CANCER DU COLON (principale)
En première intention dans le traitement des formes métastasées.
Etude randomisée :
– Eur J Cancer 1995;31A,12:1945-1954.
Autre référence :
– Drugs 1998;55:423-435.
Etude randomisée chez près de 500 malades: dans les cancers récidivants ou métastasés, action comparable à celle du 5 FU+ acide folique, avec moins d’effets secondaires digestifs :
– J Clin Oncol 1998;16:2943-2952.
Un essai dans cette indication a été suspendu par le fabricant en raison de la toxicité :
– Lancet 1999;354:1045. - CANCER DU RECTUM (principale)
En première intention dans le traitement des formes métastasées.
Etude randomisée :
– Eur J Cancer 1995;31A,12:1945-1954.
Autre référence :
– Drugs 1998;55:423-435. - CANCER DU SEIN (à confirmer)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- ASTHENIE (CERTAIN )
Liée à la dose cumulée. Etude chez 50 malades atteints de tumeurs solides diverses :
– Clin Cancer Res 1999;5:2381-2391. - STOMATITE (CERTAIN RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
- NEUTROPENIE (CERTAIN )
Liée à la dose cumulée. Etude chez 50 malades atteints de tumeurs solides diverses :
– Clin Cancer Res 1999;5:2381-2391. - ANEMIE (CERTAIN FREQUENT)
- THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
- TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN )
Liée à la dose cumulée. Etude chez 50 malades atteints de tumeurs solides diverses :
– Clin Cancer Res 1999;5:2381-2391. - HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
Deux cas décrits, évoluant vers le décès :
– Cancer 2000;89:890-892. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- OEDEME PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
Deux cas de toxidermie pseudocellulitique:
– Ann Dermatol Venereol 2000;127:1080-1082 - DYSGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
- CONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERTONIE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- INSUFFISANCE RENALE
Réduire la posologie. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Information manquante. - NEUTROPENIE
- THROMBOPENIE
- SUJET AGE
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- GROSSESSE
Tératogène chez l’animal. - ALLAITEMENT
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle chez l’adulte : trois milligrammes par mètre carré en perfusion intraveineuse de 15 minutes toutes les 3 semaines.
En cas d’insuffisance rénale légère à modérée, réduire la dose de moitié et administrer à intervalle de 4 semaines.
Ne pas
utiliser en cas d’insuffisance rénale sévère ou d’insuffisance hépatique sévère.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
93
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
168
heure(s)
gamma
– 3 –
ELIMINATION
voie rénale
– 4 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Administration en perfusion intraveineuse.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques : 93%.
Demi-Vie
Modèle tricompartimental avec une demi-vie terminale d’environ 168 heures.
Elle est allongée en cas d’insuffisance rénale.
Elle n’est pas modifiée en cas d’insuffisnace hépatique légère à modérée (information manquante en cas d’insuffisance hépatique
sévère).
Métabolisme
Non métabolisé (à l’exception de son métabolisme intracellulaire à l’origine de son activité).
Elimination
*Voie rénale : principale voie d’élimination, sous forme inchangée.
*Voie fécale : une faible proportion est éliminée dans les fèces.
Bibliographie
– Drugs of the Future 1995;20,4:371-375.
– Lancet 1996;347:1568-1569.
– Monographie produit TOMUDEX 1996, Laboratoires ZENECA Pharma (Création).
– J Clin Oncol 1996;14,3:716-721.
– Drug Saf 2000;23:255-278. (Effets secondaires)
– Dossier du CNHIM
2001;22:309
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- TOMUDEX (ANGLETERRE)