THIORIDAZINE CHLORHYDRATE
THIORIDAZINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de 10-[2-(1-méthyl-2-pipéridinyl)éthyl]-2-(méthylthio)-10H-phénothiazineEnsemble des dénominations
CAS : 130-61-0
DCIMr : CHLORHYDRATE DE THIORIDAZINE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE THIORIDAZINE
bordereau : 324
code expérimentation : TP-21Classes Chimiques
Molécule(s) de base : THIORIDAZINE
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ADRENOLYTIQUE (principale certaine)
- ANTISEROTONINE (secondaire certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (secondaire certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2D6 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2D6 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Pas d’action corticale directe.
Hypothermisant : dépression hypothalamus (mécanisme adrénolytique).
Indifférence émotionnelle : action sur système limbique.
Syndrome extra-pyramidal : inhibition neurones dopaminergiques centraux à effets inhibiteurs (niveau des noyaux gris centraux).
Action sur formation réticulée : diminution de l’ influence activatrice sur le cortex : sédation (nature antiadrénergique), révélation des effets inhibiteurs normaux d’ origine sinocarotidienne et vagale.
Myorelaxant par inhibition de l’action régulatrice de la formation réticulée descendante et déprime réflexes polysynaptiques. - secondaire
Dépression de la `trigger zone` (centre vomissement) au niveau des chémo-récepteurs.
Dépression des centres bulbaires respiratoires et cardiovasculaires:
hypoptension due aussi à une diminution de la résistance périphérique.
.
Effets endocriniens : libération initiale de TSH et d’ACTH puis inhibition de la sécrétion de stimulines hypophysaires.
Augmente la sécrétion de LTH.
.
Inhiberait la croissance de tumeurs oestrogène-sensibles et pourrait constituer une alternative en cas d’hémopathie maligne résistant au tamoxifène :
– J Pharmacol Exptl Ther 1992;263:186-193.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (principale)
- PSYCHOSE AIGUE (principale)
- ACCES MANIAQUE (principale)
- BOUFFEE DELIRANTE (principale)
- PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
- SCHIZOPHRENIE (principale)
- DELIRE CHRONIQUE (principale)
- DEPRESSION (principale)
- ANXIETE (principale)
- TROUBLE PSYCHOSOMATIQUE (principale)
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN )
Un cas, 18 jours après l’arrêt du traitement :
– J Clin Psychopharmacol 1990;10:146. - SOMNOLENCE (CERTAIN )
- SEDATION (CERTAIN )
- INDIFFERENCE (CERTAIN )
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN )
- CONGESTION NASALE (CERTAIN )
- GALACTORRHEE (CERTAIN )
- ANEJACULATION (CERTAIN FREQUENT)
- IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
- PRIAPISME (A CONFIRMER )
Un cas chez un enfant cédant après injection intracaverneuse de phényléphrine (sel de thioridazine non précisé) :
– J Urol 1997;157:648. - ANORGASMIE (CERTAIN TRES RARE)
Chez la femme
-J Sex Marital Ther 1988;14:202-207 - LEUCOPENIE (CERTAIN )
- RETINITE PIGMENTAIRE (CERTAIN )
– Brit J Ophtalmol 1990;74:739-742
Trois cas réversibles (sel de thioridazine non précisé) :
– Ann Ophtalmol 1990;22:293-296. - HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
- QT(ALLONGEMENT) (CERTAIN FREQUENT)
Observé chez 15 patients sur 64 ayant reçu de fortes doses :
– Lancet 2000;355:1048-1052.
Risque d’arythmies fatales :
– Information du fabricant au Canada. - PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours. - SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (CERTAIN )
– Arch Intern Med 1974;134:1103-1105. - SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
- RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
Un cas décrit, un cas rapporté, sel ou base non précisé :
– Br Med J 1994;309:378. - POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Prise de poids moyenne de 3 kg à 10 semaines de traitement :
– Am J Psychiatry 1999;156:1686-1696. - MORT SUBITE
Quatre cas chez des adultes retardés mentaux dont 2 auraient pu être dus à un trouble du rythme (sel de thioridazine non précisé) :
– Ann Clin Psychiatry 2000;12:147-151.
- CACHEXIE
- MALADIE D’ADDISON
- ATHEROSCLEROSE SEVERE
- HEPATITE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- EPILEPSIE(PETIT MAL)
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit. - LUPUS INDUIT
- INTOXICATION BARBITURIQUE
- INTOXICATION ETHYLIQUE
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- ASSOCIATION AUX SUBSTANCES QUI ALLONGENT L’ESPACE QT
Information du fabricant au Canada. - ALLONGEMENT DE L’ESPACE QT
Patient à QT long congénital (Information du fabricant au Canada).
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
– Dans l’anxiété légère:
Vingt à soixante milligrammes par jour.
– Dans les pathologies psychosomatiques:
Cinquante à deux cents milligrammes par jour.
– Dans les schizophrénies, syndromes neurotiques
sévères:
Deux cents à huit cents milligrammes par jour.La posologie doit être progressive et fractionnée.
Au cours des psychoses, la mise en route du traitement doit se faire en milieu hospitalier.Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie fécale
– 3 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Cycle entérohépatique: répartition dasn tous les organes.
Concentrations maximales dans les poumons, le foie, les surrénales, la rate.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Hépatique:
Sulfoxydation; déalkylation du groupe dialkylamino; hydroxylation sur noyaux et glucuroconjugaison; oxydation du groupe dialkylamino en N-oxyde.
Elimination
Voie rénale:
Nombreux métabolites.
Voie fécale:
Nombreux métabolites
Voie biliaire:
Nombreux métabolites.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ALDAZINE (AUSTRALIE)
- MELLERIL (SUISSE)
- MELLERIL (GRANDE-BRETAGNE)
- MELLERIL (AUTRICHE)
- RIDAZIN (ISRAEL)