CLOBAZAM
CLOBAZAM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/3/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
7-chloro-1,5-dihydro-1-méthyl-5-phényl-1,5-benzodiazépine-2,4(3H)-dioneEnsemble des dénominations
BAN : CLOBAZAM
CAS : 22316-47-8
DCF : CLOBAZAM
DCIR : CLOBAZAM
USAN : CLOBAZAM
bordereau : 1935
code expérimentation : H-4723
code expérimentation : HR-376
code expérimentation : LM-2717
code expérimentation : RU 4723
rINN : CLOBAZAMClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/11/91 : durée max de prescription : 12 semaines.
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- TRANQUILLISANT (principale certaine)
- MYORELAXANT (principale certaine)
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Agoniste du récepteur aux Benzodiazépines (BZD). Ce récepteur fait partie d’une structure tripartite composée d’un canal chlore, du récepteur aux BZD et d’un récepteur GABA. L’occupation du récepteur aux BZD par un agoniste (BZD) favorise l’action du récepteur GABA , ce qui augmente la fréquence d’ouverture du canal chlore et la pénétration des ions chlore à travers le ionophore.L’augmentation de la polarisation membranaire diminue la probabilité de décharge du neurone.
Les récepteurs centraux (région limbique, amygdale, hippocampe) seraient responsables des activités sédatives, anxiolytiques et anticonvulsivantes.
Dans les effets myorelaxants, seraient impliqués les récepteurs de la moelle épinière.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- TRANQUILLISANT (principal)
- ANXIOLYTIQUE (principal)
- ANTICONVULSIVANT (principal)
- ANTIEPILEPTIQUE (accessoire)
- MYORELAXANT (accessoire)
- ANXIETE (principale)
Anxiété au cours des névroses, anxiété réactionnelle, manifestations psychosomatiques liées à l’anxiété. - SYNDROME DE SEVRAGE DE L’ALCOOL (principale)
Prévention et traitement du delirium tremens. - CRISE CONVULSIVE (à confirmer)
En prévention des convulsions induites par de fortes doses de busulfan :
– Lancet 1995;346:1238. - ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (principale)
En association avec un autre traitement anti-convulsivant. - EPILEPSIE (principale)
Epilepsies petit mal, grand mal, état de mal épileptique
Aussi efficace en monothérapie que la carbamazepine ou la phénytoïne:
– Epilepsia 1998;39:952-959. - EPILEPSIE(PETIT MAL) (principale)
En association avec un autre traitement anti-convulsivant. - EPILEPSIE(GRAND MAL) (principale)
En association avec un autre traitement anticonvulsivant - PREMEDICATION ANESTHESIQUE (principale)
- CONTRACTURE MUSCULAIRE (secondaire)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- ERYTHEME (CERTAIN )
- URTICAIRE (CERTAIN )
- SYNDROME MYASTHENIQUE (A CONFIRMER )
- SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
- AGRESSIVITE (CERTAIN )
Associée à une agitation, 7 cas chez des enfants épileptiques après 10 à 55 jours de traitement :
– Clin Neuropharmacol 1994;17:332-337. - AMNESIE ANTEROGRADE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
PRISE D’ALCOOL - SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
Un cas, chez un enfant :
– Clin Rheumatol 1995;14:116. - SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
Un cas traité à la pentoxifylline :
– Br J Dermatol 1996;135:999-1002.
- RISQUE MODERE
Dépendance de type alcool, barbiturique :
Nouv Presse Med 1980,9:1942.
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
- ANESTHESIE GENERALE
- ENFANT
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
- SUJET AGE
Clairance réduite.
– N Eng J Med 1982;306:1081. - ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
Arrêt progressif pour éviter l’apparition d’un syndrome de sevrage comprenant insomnie, anxiété, céphalées, myalgies, tension musculaire, irritabilité, convulsions.
- MYASTHENIE
- HYPERSENSIBILITE AUX BENZODIAZEPINES
- ASSOCIATION A L’ALCOOL
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Risque tératogène non évalué. - GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)
Risque d’intoxication ou de sevrage du nouveau-né. - ALLAITEMENT
- PORPHYRIE
Données animales
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
– 1 -Dose usuelle par jour
Voie : ORALE
Classe d’age : adulte
Indication : EPILEPSIE
Posologie : environ 0,5 mg – par kg – par jour
– 2 -Dose usuelle par jour
Voie : ORALE
Classe d’age : Personne âgée
Indication : ANXIETE
Posologie : 5 à 15 mg – par jour – en 2 à 3 prises.
– 3 -Dose usuelle par jour
Voie : ORALE
Classe d’age : enfant de plus de 30 mois
Indication : EPILEPSIE
Posologie : environ 1 mg – par kg – par jour.
– 4 -Dose usuelle par jour
Voie : ORALE
Classe d’age : enfant de plus de 30 mois
Indication : ANXIETE
Posologie : 5 à 15 mg – par jour – en 2 à 3 prises.
– 5 -Dose usuelle par jour
Voie : ORALE
Classe d’age : adulte
Indication : ANXIETE
Posologie : 10 à 30 mg – par jour – en 2 à 3 prises – posologie progressive.
Dose usuelle par jour, voie orale, pour anxiété :
– adulte :
Dix à trente milligrammes par jour en 2 à 3 prises; ces posologies seront atteintes progressivement en 2 à 3 jours.
– enfant :
Cinq à quinze milligrammes par jour en 2 à 3 prises.
– sujet âgé
:
Cinq à quinze milligrammes par jour en 2 à 3 prises.
Dose usuelle par jour, voie orale, en indication neuro-psychiatrique:
– adulte :
quarante à soixante milligrammes par jour.
Dose usuelle , par jour, voie orale dans l’épilepsie :
-adulte :
aux
environs de un demi milligramme par kilo.
-enfant :
aux environs de un milligramme par kilo.
Nécessité absolue de prévenir les patients du risque de somnolence.
Ne pas interrompre brutalement un traitement prolongé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
8
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
REPARTITION
laitAbsorption
Taux plasmatique maximum 1 à 2 heures après administration per os.
La resorption est ralentie et le taux plasmatique maximum est réduit par la prise de nourriture :
J Clin Pharmacol1982,22:69
Répartition
Fixation aux protéines plasmatiques : 85%
Passe dans le lait.
Demi-Vie
(8.00)
Jusqu’à 30 heures avec les métabolites actifs.
Elimination
– Rein
Voie principale : 80% sous forme métabolisée.
– Lait
Passage non quantifié.
Bibliographie
– Drugs 1980;19:195.
– Drug Saf 1996;15:378-393.
– Neurology 2000;5 (suppl 3) ;S5-S10 ( Revue générale des antiépileptiques))
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CASTILIUM (PORTUGAL)
- CLARMYL (ESPAGNE)
- CLOPAX (ESPAGNE)
- FRISIUM (GRANDE-BRETAGNE)
- FRISIUM (ALLEMAGNE)
- FRISIUM (AUTRICHE)
- FRISIUM (BELGIQUE)
- FRISIUM (DANEMARK)
- FRISIUM (BRESIL)
- FRISIUM (PAYS-BAS)
- NOIAFREN (ESPAGNE)
- SEDERLONA (ESPAGNE)
- TRISIUM (ISRAEL)
- URBADAN (PAYS-BAS)
- URBANIL (BRESIL)
- URBANIL (PORTUGAL)
- URBANYL (SUISSE)