MAGNESIUM SULFATE

MAGNESIUM SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/11/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Posologie & mode d’administration
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    SULFATE NEUTRE DE MAGNESIUM

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : SEL D’EPSOM

    autre dénomination : SEL DE SEDLITZ

    autre dénomination : SULFATE DE MAGNESIUM

    bordereau : 2543

    Classes Chimiques


    1. LAXATIF (principale certaine)
    2. CHOLAGOGUE (principale certaine)
    3. PURGATIF (principale certaine)
      A FORTES DOSES
    4. ANTIDOTE (principale certaine)
      ANTIDOTE DU BARYUM
    5. TOCOLYTIQUE (secondaire certaine)
    6. APPORT DE MAGNESIUM (secondaire certaine)
      PAR VOIE PARENTERALE

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Laxatif par rétention d’eau dans la lumière intestinale.
      Par voie générale, dépresseur du système nerveux central.

    1. LAXATIF (principal)
      Voie orale.
    2. APPORT DE MAGNESIUM (principal)
      Voie parentérale.
    3. TOCOLYTIQUE (principal)
    4. ANTICONVULSIVANT (accessoire)

    1. CONSTIPATION (principale)
      Voie orale.
    2. HYPOMAGNESEMIE (principale)
      Voie parentérale.
    3. ECLAMPSIE(PREVENTION) (à confirmer)
      Le sulfate de magnésium serait plus efficace que la phénytoïne, essai randomisé :
      – N Engl J Med 1995;333:201-205.
      Autres références :
      – BMJ 1995;311:702-703. (éditorial)
      – Lancet 1995;346:788-789. (éditorial)
      – Br J Obstet Gynaecol 1996;103:99-102.
      – Br J Obstet Gynaecol 1996;103:103-105.
      – Br J Obstet Gynaecol 1996;103:111-116.
      – Br J Obstet Gynaecol 1996;103:1085-1091.
      – Lancet 1997;350:1491 (éditorial).
      Efficacité contestée :
      – Lancet 1998;352:67.
    4. ECLAMPSIE (à confirmer)
      Efficace en perfusion IV :
      – Lancet 1995;345:1455-1463.
      Efficacité contestée :
      – Lancet 1998;352:67.
      Revue :
      – CNS Drugs 1999;12:111-117.
    5. ACCOUCHEMENT PREMATURE(MENACE) (à confirmer)
      Utiliser en perfusion intraveineuse (voir rubrique mode d’emploi), de préférence en association avec un bêta-mimétique :
      – Am J Obstet Gynecol 1982;142:840.
      – Drugs 1983;26:243-261.
      – Am J Obstet Gynecol 1985;153:854-859.
      Etude portant sur 76 femmes traitées par voie IV (résultats négatifs) :
      – Am J Obstet Gynecol 1990;163:767-772.
      Autre publication :
      – Pharmacotherapy 1993;13:28-36.
      L’utilisation comme tocolytique serait à l’origine d’une augmentation de la mortalité infantile (10 fois plus importante):interruption d’un essai randomisé en raison de l’augmentation des troubles respiratoires et des morts subites des nourrissons:
      – Lancet 1997;350:1517-1518.
      – Lancet 1997;350:1491.
    6. TORSADE DE POINTES (à confirmer)
      Un à deux grammes en IV :
      – Am J Cardiol 1984; 53:528.
      Un gramme IV :
      – Angiology 1990;41:577-581.
    7. INFARCTUS DU MYOCARDE (à confirmer)
      Indication controversée du magnésium IV :
      – Br Med J 1991;303:1499-1503.
      L’injection intraveineuse à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde réduirait la motalité à long terme :
      – Lancet 1994;343:816-819.
      Efficacité contestée, aucune réduction de la mortalité (étude randomisée ISIS-4 portant sur 58 000 patients au total) :
      – Lancet 1995;345:669-685.
      Réduirait les troubles du rythme et la mortalité chez les sujets ne relevant pas d’un traitement fibrinolytique :
      – Am J Cardiol 1995;75:321-323.
    8. ANGOR INSTABLE (à confirmer)
      – Eur Heart J 1997;18:1269-1277.
    9. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (à confirmer)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE

      L’administration IV de magnésium réduirait la fréquence des ESV chez l’insuffisant cardiaque :
      – Am Heart J 1993;125:1645-1650.

    10. TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE (à confirmer)
      En bolus intraveineux, suivi d’une perfusion pendant 24 heures, il permettrait un retour à un rythme sinusal chez 80 % des sujets :
      – Crit Care Med 1995;23:1816-1824.
    11. ASTHME A DYSPNEE CONTINUE (à confirmer)
      Pas d’effet bronchodilateur en cas d’asthme chronique stable (Essai randomisé négatif) :
      – Arch Intern Med 1995;155:271-276.
    12. ASTHME(TRAITEMENT DE LA CRISE) (à confirmer)
      Par voie intraveineuse, en association avec l’albutérol en inhalation :
      – Chest 1995;107:1576-1581.
      Efficacité certaine mais modérée par voie IV dans des crises aiguës. Méta-analyses de 7 et 9 essais randomisés vs placebo :
      – Ann Emerg Med 2000;36:181-190 et 191-197.
    13. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (à confirmer)
      Serait modérement efficace en cas de poussée, en association, avec les béta-agonistes (essai andomisé positif) :
      – Arch Intern Med 1995;155:496-500.
    14. ETAT DE MAL ASTHMATIQUE (secondaire)
      Chez les sujets ne répondant pas aux bêta-stimulants, la dose utilisée est de un gramme deux (1.2 g) en IV lente pendant 20 minutes :
      – JAMA 1989;262:1210-1213.
      – Chest 1990;97:373-376.
      Crise d’asthme réfractaire : le magnésium sulfate en perfusion n’exercerait pas d’effet favorable sur la ventilation :
      – Chest 1993;104:831-834.
    15. DOULEUR POSTOPERATOIRE (à confirmer)
      Référence :
      – Anesthesiology 1996;84:340-347.
    16. ARRET CARDIAQUE (à confirmer)
      Essai randomisé négatif:
      – Lancet 1997;350:1272-1276.
    17. HEMORRAGIE MENINGEE (à confirmer)
      Etude pilote sur 10 patients montrant la bonne tolérance :
      – Neurosurgery 2000;47:602-607.

    1. FLUSH (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      Exclusivement en cas de maladie digestive. Effet lié à l’hypermagnésémie.

    2. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      Exclusivement en cas de maladie digestive. Effet lié à l’hypermagnésémie.

    3. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      En cas de résorption digestive augmentée entrainant une hypermagnésémie.

    4. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES IV

      Affecterait plus de 90 % des patients lors de l’utilisation de fortes doses par voie intraveineuse comme tocolytique :
      – Am J Obstet Gynecol 1990;163:1848-1852.

    5. RASH (A CONFIRMER )
      Deux cas après utilisation par voie intraveineuse comme tocolytique :
      – Am J Obstet Gynecol 1989;161,889-890.
    6. KALIEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Deux cas, lors de l’utilisation par voie IV au cours de la grossesse :
      – South Med J 1991;84:919-921.
    7. OEDEME PULMONAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas, après utilisation, comme tocolytique, du sulfate de magnésium en IV :
      – Am J Roentgenology 1992;158:1356-1357.
    8. RETARD DE LA DELIVRANCE (A CONFIRMER )
      Après utiisation du sulfate de magnésium comme tocolytique :
      – Obstet Gynecol 2000:95:358-362.

    1. TROUBLES DE L’OSSIFICATION
      L’exposition in utero prolongée pourrait induire des troubles de l’ossification chez l’enfant (6 cas sur 11 examinés après une exposition moyenne de 38 semaines) :
      – Obstet Gynecol 1991;78,611-614.
    2. TOXICITE PERINATALE
      L’utilisation comme tocolytique serait à l’origine d’une augmentation de la mortalité infantile (multipliée par 10) ; mort subite du nouveau-né avec lésions diverses, principalement cardiaques et bronchopulmonaires :
      – Lancet 1997;350:1517-1518.
      L’utilisation comme tocolytique aurait entraîné 18 cas de mort pour 127 naissances. Le risque serait de 8% pour des doses totales < 48 g et de 22% pour des doses > 48 g :
      – Obstet Gynecol 2000;96:178-182.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      RISQUE D’HYPERMAGNESEMIE
    2. PARASITOSE
      EN CAS DE PARASITOSES DIGESTIVES RISQUE D’AUGMENTATION DE LA RESORPTION DU PRODUIT
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      DRUGS.1983,26:243-261

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale comme purgatif:
    – Chez l’adulte:
    Cinq à quinze grammes.
    – chez l’enfant:
    Cent à deux cent cinquante milligrammes par kilo.
    Doses usuelles par voie intramusculaire dans les déficits graves en magnesium:
    – chez l’adulte:
    Deux
    à cinq grammes sous forme d’une solution à 50%, sous surveillence de la pression artérielle.
    Dose usuelle par voie intraveineuse dans les menaces d’accouchement prématuré:
    Solution à 2% dans du serum glucosé isotonique; s’assurer de l’absence
    d’insuffisance rénale.
    Débuter par 7 millilitre par mn pendant 60 mn, puis 4 ml/mn pendant 60 mn, puis 2 ml/mn jusqu’à ce que les contractions aient cessé depuis 12 heures :
    – Am J Obstet Gynecol 1982;142:840.

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    Peu résorbé par le tractus gastro-intestinal.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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