PALFIUM 5 mg/1 ml solution injectable (arrt de commercialisation)

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PALFIUM 5 mg/1 ml solution injectable (arrt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/11/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code exprimentation – R 875


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte

    Etat : arrt de commercialisation

    Laboratoire : SYNTHELABO FRANCE

    Produit(s) : PALFIUM

    Evénements :

    1. mise sur le march 1/1/1958
    2. octroi d’AMM 1/6/1969
    3. validation de l’AMM 7/10/1994
    4. arrt de commercialisation 26/4/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 307774-7

    7
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 16/12/1960
    2. inscription SS 18/3/1975


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : arrt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : stupfiants

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 551345-4

    50
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 16/12/1960


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : arrt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : stupfiants

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (DER. DU DIPHENYLPROPYLAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-C01.
      Le dextromoramide est un analgsique central morphinomimtique.
      Cinq mg de dextromoramide per os quivalent dix mg de morphine.
      – Action sur le systme nerveux central :
      Le dextromoramide est dot d’une action analgsique. Il agit sur le comportement psychomoteur : il provoque de la sdation.
      Il a une action psychodysleptique caractrise par l’apparition d’un tat euphorique voire dysphorique.
      C’est une substance toxicomanogne entranant des phnomnes de tolrance et de dpendance physique et psychique.
      Il exerce un net effet hypotenseur et bradycardisant, par inhibition de l’activit sympathique centrale et renforcement du tonus vagal.
      Il a un effet mtisant.
      Sur les centres respiratoires, il exerce, ds la dose thrapeutique, une action dpressive. Il provoque un myosis d’origine centrale, signe d’intoxication chronique.
      – Autres actions :
      Comme la morphine, il diminue le tonus et le pristaltisme des fibres longitudinales et augmente le tonus des fibres circulaires, ce qui provoque un spasme des sphincters (pylore, valvule ilo caecale, sphincter anal, sphincter d’Oddi, sphincter vsical).
      La traduction clinique de cette action est l’apparition d’une constipation, une augmentation de la pression dans les canaux biliaires, la cration de spasmes au niveau des voies urinaires.
      Par ses effets cholinergiques et histaminolibrateurs, il peut entraner un bronchospasme.


    1. Traitement des douleurs intenses et de courte dure, notamment celles lies des pansements ou des gestes mdico-chirurgicaux particulirement douloureux.

    1. NAUSEE
      Effets les plus communs, aux doses habituelles.
    2. CONSTIPATION
      Effets les plus communs, aux doses habituelles.
    3. CONFUSION MENTALE
      Effets les plus communs, aux doses habituelles.
    4. VOMISSEMENT
      occasionnellement, effets les plus communs, aux doses habituelles.
    5. SEDATION
      plus spcialement chez le vieillard, avec dlire et hallucinations.
    6. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      plus spcialement chez le vieillard, avec dlire et hallucinations.
    7. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      pouvant aggraver des troubles crbraux existants.
    8. PRESSION BILIAIRE(AUGMENTATION)
      augmentation de la pression dans la voie biliaire principale.
    9. RETENTION D’URINE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE
      STENOSE URETRALE
    10. DEPRESSION RESPIRATOIRE
      Une dpression respiratoire modre existe mme aux doses thrapeutiques. En cas de surdosage, elle peut tre svre, grave voire mortelle.
    11. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Effet hypotenseur et bradycardisant pouvant tre vit en laissant le malade allong pendant une demie heure aprs l’administration, surtout en dbut de traitement.
    12. DEPENDANCE
      Dpendance physique et psychique :
      Elle peut apparatre aprs administration de doses thrapeutiques, pendant une deux semaines. Des cas de dpendance ont pu tre observs, aprs deux trois jours seulement.
    13. SYNDROME DE SEVRAGE
      Il survient quelques heures aprs l’arrt d’un traitement prolong et atteint un maximum entre la 36 et 72me heure.
      On observe : baillement, mydriase, larmoiement, rhinorrhe, ternuements, contractions musculaires, cphales, asthnie, sudation, anxit, irritabilit, insomnie, agitation, anorexie, nauses, vomissements, perte de poids, diarrhe, dshydratation, douleurs des membres, crampes abdominales et musculaires, tachycardie, polypne, hyperthermie, hypertension.

    1. MISE EN GARDE
      Le Dextromoramide est un stupfiant. En raison du risque de dpendance physique et psychique ainsi que du dveloppement rapide d’une tolrance importante, une administration prolonge du produit est dconseille. A ce titre, la dure du traitement doit tre la plus courte possible et les indications doivent tre scrupuleusement respectes.
    2. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopages.
    3. VIEILLARD
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    5. INSUFFISANCE RENALE
    6. HYPOTHYROIDIE
    7. INSUFFISANCE SURRENALIENNE
    8. CHOC
    9. PATHOLOGIE URETRO-PROSTATIQUE
      risque de rtention urinaire
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      – Prvenir les patients de l’apparition possible de baisse de vigilance.

      – L’association avec certains mdicaments doit tre dconseille ou tre prise en compte.
    11. UTILISATEUR DE MACHINE
      – Prvenir les patients de l’apparition possible de baisse de vigilance.

      – L’association avec certains mdicaments doit tre dconseille ou tre prise en compte.

    1. VOIE INTRAVEINEUSE
    2. HYPERSENSIBILITE
      allergie la dextromoramide ou l’un des constituants
    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    4. SYNDROME DOULOUREUX ABDOMINAL D’ETIOLOGIE INCONNUE
    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE GRAVE
    6. TRAUMATISME CRANIEN
    7. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
    8. ETAT CONVULSIF
    9. INTOXICATION ALCOOLIQUE
    10. DELIRIUM TREMENS
    11. ENFANTS DE MOINS DE 16 ANS
    12. GROSSESSE
      – En raison du passage transplacentaire rapide : ne pas utiliser ce produit pendant la 2me partie du travail (au-del de quatre cinq cm de dilatation du col), et en cas de prmaturit car risque de dpression respiratoire secondaire no-natale.
      – En cas de toxicomanie chez la mre : syndrome de privation chez le nouveau-n avec convulsions, irritabilit, vomissements, lthalit accrue.
    13. ALLAITEMENT
      Ne pas utiliser ce produit, en raison du passage dans le lait maternel de la Dextromoramide.
    14. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Traitement anticoagulant en cours (risque d’hmatome comme avec tout traitement par voie intra-musculaire).

    Signes de l’intoxication :

    1. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    2. MYOSIS
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
    4. HYPOTHERMIE
    5. COMA

    Traitement

    Symptmes :
    dpression respiratoire, myosis extrme, hypotension, hypothermie, coma.
    Conduites d’urgence :
    – ranimation cardio-respiratoire en service spcialis.
    – traitement spcifique par les antimorphiniques. La dpression respiratoire peut tre
    leve par :
    . la nalorphine : cinq dix mg IM ou IV en cas de choc, rpte tous les 15 minutes jusqu’ une dose de 40 mg.
    . la naloxone (NARCAN) 400 microgrammes IV rpte toutes les deux cinq minutes si ncessaire (0,4 4 mg en doses
    fractionnes).
    Prcaution chez les sujets dpendants des morphinomimtiques, une injection de naloxone dose lve, peut provoquer un syndrome de manque. Chez ces sujets, la naloxone doit tre injecte doses progressives.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Voie parentrale, intramusculaire stricte. Rserv l’adulte et l’enfant partir de 16 ans. Une injection, renouveler si ncessaire.
    .
    Mode d’Emploi:
    Il est conseill de laisser le patient allong aprs administration, surtout en
    dbut de traitement.


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