DECADRON 0.5 mg comprims
DECADRON 0.5 mg comprims
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/4/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – V01492
code exprimentation – 9-16 JD
Forme : COMPRIMES
Usage : adulte, enfant + de 6 ans
Etat : commercialis
Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRETProduit(s) : DECADRON
Evénements :
- mise sur le march 15/5/1960
- octroi d’AMM 14/5/1962
- validation de l’AMM 18/11/1997
- rectificatif d’AMM 13/9/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 302827-5
1
flacon(s)
40
unit(s)
PE
blancEvénements :
- agrment collectivits 25/12/1961
- inscription SS 25/12/1961
Lieu de délivrance : officine et hpitaux
Etat actuel : commercialis
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
EVITER L’HUMIDITERégime : liste I
Réglementation des prix :
rembours
65 %
Prix Pharmacien HT : 10.62 F
Prix public TTC : 18.10 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- DEXAMETHASONE 0.50 mg
- LACTOSE MONOHYDRATE excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- HYDROGENOPHOSPHATE DE CALCIUM ANHYDRE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H02A-B02.
Les glucocorticodes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones mtaboliques essentielles. Les corticodes synthtiques, incluant Dcadron, sont utiliss principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A fortes doses, ils diminuent la rponse immunitaire; leur effet mtabolique et de rtention sode est moindre que celui de l’hydrocortisone.
*** Proprits Pharmacocintiques :
Aprs absorption orale, le pic srique est atteint 1 2 heures aprs la prise et la concentration est rduite de moiti la 6me heure.
La demi-vie plasmatique est suprieure 300 minutes et la demi-vie biologique est estime entre 36 et 54 heures.
L’limination se fait par voie rnale.
- ***
Affections ou maladies :
1 / Collagnoses, connectivites :
– Pousses volutives de maladies systmiques, notamment : lupus rythmateux dissmin, vascularite, polymyosite, sarcodose viscrale.
2 / Dermatologiques :
– Dermatoses bulleuses auto-immunes svres, en particulier pemphigus et pemphigode bulleuse.
– Formes graves des angiomes du nourrisson.
– Certaines formes de lichen plan.
– Certaines urticaires aigus.
– Formes graves de dermatoses neutrophiliques.
3 / Digestives :
– Pousses volutives de la rectocolite hmorragique et de la maladie de Crohn.
– Hpatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose).
– Hpatite alcoolique aigu svre, histologiquement prouve.
4 / Endocriniennes :
– Thyrodite subaigu de de Quervain svre.
– Certaines hypercalcmies.
– Hyperplasie surrnale congnitale, en cas d’chec de l’hydrocortisone.
5 / Hmatologiques :
– Purpuras thrombopniques immunologiques svres.
– Anmies hmolytiques auto-immunes.
– En association avec diverses chimiothrapies dans le traitement d’hmopathies malignes lymphodes.
– Erythroblastopnies chroniques, acquises ou congnitales.
6 / Infectieuses :
– Pricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital.
– Pneumopathie Pneumocystis carinii avec hypoxie svre.
7 / Noplasiques :
– Traitement antimtique au cours des chimiothrapies antinoplasiques.
– Pousse oedmateuse et inflammatoire associe aux traitements antinoplasiques (radio et chimiothrapie).
8 / Nphrologiques :
– Syndrome nphrotique lsions glomrulaires minimes.
– Syndrome nphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives.
– Stades III et IV de la nphropathie lupique.
– Sarcodose granulomateuse intrarnale.
– Vascularites avec atteinte rnale.
– Glomrulonphrites extracapillaires primitives.
9 / Neurologiques :
– Myasthnie.
– Oedme crbral de cause tumorale.
– Polyradiculonvrite chronique, idiopathique, inflammatoire.
– Spasme infantile (syndrome de West), syndrome de Lennox-Gastaut.
– Sclrose en plaques en pousse, en relais d’une corticothrapie intraveineuse.
10 / Ophtalmologiques :
– Uvite antrieure et postrieure svre.
– Exophtalmies oedmateuses.
– Certaines neuropathies optiques, en relais d’une corticothrapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en premire intention est dconseille).
11 / ORL :
– Certaines otites sreuses.
– Polypose nasosinusienne.
– Certaines sinusites aigus ou chroniques.
– Rhinites allergiques saisonnires en cure courte.
– Laryngite aigu striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant.
12 / Respiratoires :
– Asthme persistant, de prfrence en cure courte, en cas d’chec du traitement par voie inhale fortes doses.
– Exacerbations d’asthme, en particulier asthme aigu grave.
– Bronchopneumopathie chronique obstructive en valuation de la rversibilit du syndrome obstructif.
– Sarcodose volutive.
– Fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.
13 / Rhumatologiques :
– Polyarthrite rhumatode et certaines polyarthrites.
– Pseudopolyarthrite rhizomlique et maladie de Horton.
– Rhumatisme articulaire aigu.
– Nvralgies cervicobrachiales svres et rebelles.
14 / Transplantation d’organe et de cellules souches hmatopotiques allogniques :
– Prophylaxie ou traitement du rejet de greffe.
– Prophylaxie ou traitement de la raction du greffon contre l’hte.
- KALIEMIE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ALCALOSE METABOLIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - RETENTION HYDROSODEE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - HYPERTENSION ARTERIELLE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - SYNDROME DE CUSHING
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEIatrogne.
- INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEParfois dfinitive.
- TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - DIABETE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGERvlation d’un diabte latent.
- RETARD DE CROISSANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - IRREGULARITE MENSTRUELLE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - FAIBLESSE MUSCULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ATROPHIE MUSCULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEAugmentation du catabolisme protidique.
- OSTEOPOROSE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - TASSEMENT VERTEBRAL
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - OSTEONECROSE ASEPTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEDes ttes fmorales.
- HOQUET
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ULCERE GASTRODUODENAL
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - PERFORATION DIGESTIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - HEMORRAGIE DIGESTIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - PANCREATITE AIGUE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ACNE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - PURPURA
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ECCHYMOSE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - HYPERTRICHOSE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - RETARD DE CICATRISATION
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - EUPHORIE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - INSOMNIE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ACCES MANIAQUE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - CONFUSION MENTALE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - CONFUSION ONIRIQUE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - CRISE CONVULSIVE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - DEPRESSION
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET DU TRAITEMENT
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - GLAUCOME
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGECertaines formes.
- CATARACTE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGECertaines formes.
- ANTECEDENTS ULCEREUX
En cas d’ulcre gastroduodnal, la corticothrapie n’est pas contre-indique si un traitement antiulcreux est associ.
En cas d’antcdents ulcreux, la corticothrapie peut tre prescrite, avec une surveillance clinique et, a besoin, aprs fibroscopie. - INFECTION
La corticothrapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment des bactries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important.
Tous les sujets venant d’une zone d’endmie (rgions tropicale, subtropicale, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement radicateur systmatique avant la corticothrapie.
Les signes volutifs d’une infection peuvent tre masqus par la corticothrapie.
Il importe, avant la mise en route du traitement, d’carter toute possibilit de foyer viscral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est ncessaire, s’il existe des squelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a t donn. - SURVEILLANCE MEDICALE
L’emploi des corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte, notamment chez le sujet g et en cas de colites ulcreuses (risque de perforation), anastomoses intestinales rcentes, insuffisance rnale, insuffisance hpatique, ostoporose, myasthnie grave. - SPORTIFS
L’attention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage. - TRAITEMENT AU LONG COURS
Un rgime pauvre en sucres d’absorption rapide et hyperprotidique doit tre associ, en raison de l’effet hyperglycmiant et du catabolisme protidique avec ngativation du bilan azot.
Une rtention hydrosode est habituelle, responsable en partie d’une lvation ventuelle de la pression artrielle. L’apport sod sera rduit pour des posologies quotidiennes suprieures 15 ou 20 mg d’quivalent prednisone et modr dans les traitements au long cours doses faibles. - APPORT POTASSIQUE
La supplmentation potassique n’est justifie que pour des traitements fortes doses, prescrits pendant une longue dure, ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’associations un traitement hypokalimiant. - ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
Le patient doit avoir systmatiquement un apport en calcium et vitamine D. - DIABETE
Lorsque la corticothrapie est indispensable, le diabte n’est pas une contre-indication, mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge. - HYPERTENSION ARTERIELLE
Lorsque la corticothrapie est indispensable, l’hypertension artrielle n’est pas une contre-indication, mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge. - CONTACT A EVITER
Les patients doivent viter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. - ALLAITEMENT
En cas de traitement doses importantes et de faon chronique, l’allaitement est dconseill.
- ETAT INFECTIEUX
Tout tat infectieux, l’exclusion des indications spcifies. - HEPATITE
- HERPES
- VARICELLE
- ZONA
- ETAT PSYCHOTIQUE
Non encore contrl par un traitement. - VACCINATION
Vaccins vivants. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Rserv l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans.
Chez l’enfant de moins de 6 ans, il existe des formes pharmaceutiques plus adaptes.
Equivalence anti-inflammatoire (quipotence) pour 5 mg de prednisone : 0.75 mg de
dexamthasone.
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la svrit de l’affection, du pronostic, de la rponse du patient et de la tolrance au traitement.
1 / Adulte :
– Traitement d’attaque :
0,05 0,2 mg/kg/jour de dexamthasone
(soit 0,35 1,2 mg/kg/jour quivalent prednisone). A titre indicatif : 6 24 comprims chez un adulte de 60 kg.
Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,1 0,2 mg/kg/jour de dexamthasone (soit 0,75 1,2 mg/kg/jour
quivalent prednisone). A titre indicatif : 12 24 comprims par jour pour un adulte de 60 kg.
Des situations trs exceptionnelles peuvent requrir des doses plus leves.
– Traitement d’entretien :
0,5 1,5 mg/jour de dexamthasone, soit 1 3
comprims par jour.
2 / Enfant de plus de 6 ans :
La posologie doit tre adapte l’affection et au poids de l’enfant.
– Traitement d’attaque :
0,075 0,3 mg/kg/jour de dexamthasone (soit 0,5 2 mg/kg/jour quivalent prednisone). A titre indicatif
: 4 15 comprims pour un enfant de 25 kg.
– Traitement d’entretien :
0,03 mg/kg/jour de dexamthasone. A titre indicatif : 1 2 comprims pour un enfant de 25 kg.
Dans l’indication hyperplasie surrnale congnitale, en cas d’chec de
l’hydrocortisone, la posologie varie de 0,25 0,5 mg le soir au coucher (1/2 1 comprim par jour).
La prescription de la corticothrapie jour altern (un jour sans corticode et le deuxime jour avec une posologie double de la posologie
quotidienne qui aurait t requise) s’utilise chez l’enfant pour tenter de limiter le retard de croissance. Ce schma jour altern ne peut s’envisager qu’aprs le contrle de la maladie inflammatoire par les fortes doses de corticodes, et lorsqu’au
cours de la dcroissance aucun rebond n’est observ.
3 / En gnral :
Le traitement la dose d’attaque doit tre poursuivi jusqu’au contrle durable de la maladie. La dcroissance doit tre lente. L’obtention d’un sevrage est le but recherch. Le
maintien d’une dose d’entretien (dose minimale efficace) est un compromis parfois ncessaire.
Pour un traitement prolong et fortes doses, les premires doses peuvent tre rparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidienne peut
tre administre en prise unique, de prfrence le matin au cours d’un repas.
– Arrt du traitement :
Le rythme du sevrage dpend principalement de la dure du traitement, de la dose de dpart et de la maladie.
Le traitement entrane une mise au repos
des scrtions d’ACTH et de cortisol avec parfois une insuffisance surrnalienne durable. Lors du sevrage, l’arrt doit se faire progressivement, par paliers, en raison du risque de rechute : rduction de 10% tous les 8 15 jours en moyenne.
Pour les
cures courtes de moins de 10 jours, l’arrt du traitement ne ncessite pas de dcroissance.
Lors de la dcroissance des doses (cure prolonge) : la posologie de 5 7 mg d’quivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne ncessite plus de
corticothrapie, il est souhaitable de remplacer le corticode de synthse par 20 mg/jour d’hydrocortisone jusqu’ la reprise de la fonction corticotrope. Si une corticothrapie doit tre maintenue une dose infrieure 5 mg d’quivalent prednisone
par jour, il est possible d’y adjoindre une petite dose d’hydrocortisone pour atteindre un quivalent d’hydrocortisone de 20 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulement sous hydrocortisone, il est possible de tester l’axe corticotrope par des
tests endocriniens. Ces tests n’liminent pas, eux seuls, la possibilit de survenue d’insuffisance surrnale au cours d’un stress.
Sous hydrocortisone ou mme distance de l’arrt, le patient doit tre prvenu de la ncessit d’augmenter la
posologie habituelle ou de reprendre un traitement substitutif (par exemple 100 mg d’hydrocortisone en intramusculaire toutes les 6 8 heures) en cas de stress : intervention chirurgicale, traumatisme, infection.
.
.
Grossesse :
Chez l’animal,
l’exprimentation met en vidence un effet tratogne variable selon les espces.
Dans l’espce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les tudes pidmiologiques n’ont dcel aucun risque malformatif li la prise de corticodes
lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra-utrin est possible. Une insuffisance surrnale nonatale a t exceptionnellement observe aprs
corticothrapie doses leves.
Il est justifi d’observer une priode de surveillance clinique (poids, diurse) et biologique du nouveau-n.
En consquence, les corticodes peuvent tre prescrits pendant la grossesse, si besoin.