THERALENE 5 mg comprimés pelliculés sécables

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THERALENE 5 mg comprimés pelliculés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 6459RP


    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Usage : adulte, enfant + de 6 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MEDEVA PHARMA

    Produit(s) : THERALENE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1958
    2. octroi d’AMM 21/9/1959
    3. validation de l’AMM 22/10/1986
    4. rectificatif d’AMM 12/5/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 310528-3

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    50
    unité(s)
    plastique/alu
    rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/12/1961
    2. inscription SS 27/12/1961


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 6.46 F

    Prix public TTC : 11.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHISTAMINIQUE VOIE GENERALE (PHENOTHIAZINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R06A-D01.
      Alimémazine : antihistaminique H1, phénothiazine à chaîne latérale aliphatique qui se caractérise par
      – un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale,
      – un effet anticholinergique à l’origine d’effets indésirables périphériques,
      -un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).

      Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.

      Propriétés pharmacocinétiques

      Les données de pharmacocinétique avec l’alimémazine font défaut.

      Pour l’ensemble des antihistaminiques, des éléments d’ordre général peuvent être apportés :
      -La biodisponibilité est généralement moyenne.
      -Le cas échéant, le métabolisme peut être intense, avec formation de nombreux métabolites, ce qui explique le très faible pourcentage de produit retrouvé inchangé dans les urines.
      -La demi-vie est variable mais souvent prolongée, autorisant une seule prise quotidienne.
      -La liposolubilité de ces molécules est à l’origine de la valeur élevée du volume de distribution.


    1. Insomnies occasionnelles.
      Insomnies transitoires.

      Traitement symptomatique des manifestations allergiques diverses :
      . rhinite (saisonnière ou perannuelle),
      . conjonctivite,
      . urticaire.

      Traitement symptomatique des toux non productives génantes, en particulier à prédominance nocturne.

    2. INSOMNIES
    3. RHINITE
    4. CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
    5. URTICAIRE
    6. TOUX
      Traitement symptomatique des toux non productives génantes, en particulier à prédominance nocturne.

    1. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.

    2. EFFET ATROPINIQUE
    3. SECHERESSE DES MUQUEUSES
    4. CONSTIPATION
    5. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
    6. MYDRIASE
    7. PALPITATIONS
      Palpitations cardiaques
    8. RETENTION URINAIRE
    9. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    10. TROUBLES DE L’EQUILIBRE
    11. VERTIGES
    12. TROUBLE COGNITIF
      Baisse de la mémoire ou de la concenration.
    13. INCOORDINATION MOTRICE
    14. TREMBLEMENT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Plus fréquent chez le sujet âgé.

    15. CONFUSION MENTALE
    16. HALLUCINATION
    17. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
    18. NERVOSITE (RARE)
    19. INSOMNIE (RARE)
    20. ERYTHEME
    21. ECZEMA
    22. PRURIT
    23. PURPURA
    24. URTICAIRE
      Urticaire éventuellement géante
    25. OEDEME
    26. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
    27. CHOC ANAPHYLACTIQUE
    28. PHOTOSENSIBILISATION
    29. LEUCOPENIE
    30. NEUTROPENIE
    31. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
    32. THROMBOPENIE
    33. ANEMIE HEMOLYTIQUE

    1. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      La persistance de l’insomnie après 5 jours de ce traitement peut indiquer une pathologie sous-jacente, et le traitement devra être réevalué.

      En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes allergiques (détresse respiratoire, oedème, lésions cutanées…) ou de signes associés d’affection virale, la conduite à tenir devra être réévaluée.

    2. RECOMMANDATION
      Les toux productives, qui sont un élément fondammental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.
      Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à ce médicament antitussif.
      Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
      Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un rééxamen de la situation clinique.
    3. UTILISATION PARTICULIERE
      Ce médicament est réservé à l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans.
    4. EPILEPSIE
      La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les epileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil epileptogène par les phénothiazines.
    5. SUJET AGE
      L’alimémazine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant:
      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation ;
      – une constipation chronique (risque d’iléus paralytique) ;
      – une éventuelle hypertrophie prostatique.
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      L’alimémazine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardio-vasculaires, en raison des effets tachycardisants et hypotenseurs des phénothiazines.
    7. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      L’alimémazine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance hépatique sévère (en raison du risque d’accumulation).
    8. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      L’alimémazine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance rénale sévère en raison du risque d’accumulation.
    9. ENFANT
      Il convient d’éliminer un asthme bronchique ou un reflux gastro-oesophagien avant d’utiliser ce médicament comme antitussif.
    10. ALCOOL
      La prise de boissons alcoolisées ou de médicament contenant de l’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.
    11. PHOTOSENSIBILISATION
      Compte-tenu de l’effet photosensibilisant des phénothiazines, il est préférable de ne pas s’exposer au soleil pendant le traitement.
    12. GROSSESSE
      Aspect malformatif :

      Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
      Il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’alimémazine lorqu’elle est administrée pendant la grossesse.

      Aspect foetotoxique :

      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).
      Compte-tenu de ces données, l’utilisation de ce médicament est déconseillé au cours du premier trimestre de la grossesse. Il ne sera prescrit que si nécessaire par la suite, en se limitant, au 3ème trimestre, à un usage ponctuel.
      Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.

    13. ALLAITEMENT
      Le passage de l’alimémazine dans le lait maternel n’est pas connu. Compte tenu des possibilités de sédation ou d’excitation paradoxale du nouveau-né, et plus encore des risques d’apnée du sommeil évoqués avec les phénothiazines, ce médicament est déconseillé en cas d’allaitement.
    14. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament, surtout en début de traitement. Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool. Il est préférable de commencer le traitement des manifestations allergiques un soir.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX ANTIHISTAMINIQUES
    2. ENFANTS DE MOINS DE 6 ANS
    3. ANTECEDENTS D’AGRANULOCYTOSE
      Antécédents d’agranulocytose à d’autres phénothiazines.
    4. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    5. GLAUCOME
      Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    6. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS) (relative)
    7. ALLAITEMENT (relative)
      cf précaution d’emploi.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointes, par addition des effets électrophysiologiques.

    Signes de l’intoxication :

    1. CRISE CONVULSIVE
    2. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    3. COMA

    Traitement

    Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    1 comprimé = 6,25 mg d’alimémazine tartrate.

    Antihistaminique, Antitussif :
    Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours).
    Les prises sont à renouveler en cas de besoin au cours de la journée, sans dépasser 4 prises par jour.
    En cas de
    toux, le traitement est limité aux horaires où survient la toux.
    * Adulte : 1 à 2 comprimés par prise.
    * Enfant de plus de 6 ans (soit 20 kg) : 0,125 à 0,250 mg/kg/prise, soit 1/2 à 1 comprimé par prise.
    Il convient de privilégier les prises
    vespérales en raison de l’effet sédatif prononcé de l’alimémazine.

    Effets sur le sommeil :
    Une prise au moment du coucher.
    * Adulte : 5 à 20 mg soit 1 à 4 comprimés.
    * Enfant de plus de 6 ans : 0,25 à 0,50 mg/kg soit
    – Chez l’enfant de 20
    à 40 kg (6 à 10 ans) : 1 comprimé.
    – Chez l’enfant de 40 à 50 kg (10 à 15 ans) : 2 comprimés.


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