ESPERAL 500 mg comprimés
ESPERAL 500 mg comprimés
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 75-11C
Forme : COMPRIMES
Etat : commercialisé
Laboratoire : SANOFI PHARMAProduit(s) : ESPERAL
Evénements :
- mise sur le marché 15/3/1950
- octroi d’AMM 4/3/1971
- publication JO de l’AMM 26/9/1971
- validation de l’AMM 18/11/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 303746-9
1
tube(s)
20
unité(s)
polypropylène
beigeEvénements :
- agrément collectivités 24/10/1958
- inscription SS 28/12/1961
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 9.66 F
Prix public TTC : 16.60 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- DISULFIRAME 500 mg
- POVIDONE excipient
- CARMELLOSE SODIQUE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- TRAITEMENT DE LA DEPENDANCE ALCOOLIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N07B-B01.
Le disulfirame est un inhibiteur de nombreuses enzymes.
L’inhibition de l’acétaldéhyde-déshydrogénase entraîne une élévation de la concentration en acétaldéhyde, métabolite de l’alcool éthylique responsable de manifestations déplaisantes : bouffées congestives du visage, nausées et vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
Après prise orale, l’absorption du disulfirame est rapide mais incomplète (de 70 à 90%). Il est rapidement métabolisé : réduction en diéthyl-dithiocarbamate, lui-même éliminé sous forme glucuroconjuguée ou transformé en diéthylamine et en sulfure de carbone. Une partie du sulfure de carbone est éliminée par voie pulmonaire. Les autres métabolites sont éliminés par voie urinaire.
- ***
Adjuvant dans la prévention des rechutes au cours de l’alcoolodépendance. - SEVRAGE DE L’ALCOOL
- SOMNOLENCE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - ASTHENIE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - GOUT METALLIQUE
Arrière-goût métallique de la bouche. - MAUVAISE HALEINE
- TROUBLE DIGESTIF
- CEPHALEE
- ODEUR DESAGREABLE
Chez les patients colostomisés. - POLYNEVRITE
Des membres inférieurs. - NEVRITE OPTIQUE
- TROUBLE DE LA MEMOIRE
- CONFUSION MENTALE
- HEPATITE (RARE)
- HEPATITE FULMINANTE (TRES RARE)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
Eventuellement due à une sensibilité croisée avec le caoutchouc. - CONGESTION DU VISAGE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - NAUSEE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - VOMISSEMENT
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - MALAISE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - TACHYCARDIE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - HYPOTENSION ARTERIELLE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - MORT SUBITE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - ARYTHMIE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - ANGOR
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - INFARCTUS DU MYOCARDE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - DEPRESSION RESPIRATOIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - OEDEME CEREBRAL
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL - HEMORRAGIE MENINGEE
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A L’ALCOOL
- MISE EN GARDE
– Réaction disulfirame-alcool :
Cette réaction survient quand l’alcool est absorbé, même en petite quantité (prendre garde à la présence d’alcool dans d’autres médicaments, notamment dans les solutions buvables, dans l’alimentation, dans les produits de toilette), après la prise de disulfirame.
Les symptômes désagréables (bouffées congestives du visage, nausées et vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension) se produisent 10 minutes après l’ingestion d’alcool et durent de une demi-heure à plusieurs heures.
Des réactions plus sévères ont été rapportées : collapsus cardiovasculaire, mort subite, troubles du rythme cardiaque, crise d’angor, infarctus du myocarde, dépression respiratoire, de même que des accidents neurologiques (oedème cérébral, hémorragie méningée). - EXAMENS PRELIMINAIRES
Ce médicament ne doit être administré qu’après un examen médical approfondi (clinique et biologique).
Il ne doit jamais être administré au malade à son insu. - ARRET DU TRAITEMENT
Des réactions avec l’alcool peuvent survenir jusqu’à 2 semaines après l’arrêt du disulfirame. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Le risque de somnolence en début de traitement peut rendre dangereuse la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- DIABETE
- TROUBLES NEURO-PSYCHIQUES
- TROUBLES CARDIOVASCULAIRES
- ALCOOL
Prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool depuis moins de 24 heures. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
Associations déconseillées :
– Alcool : effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie). Eviter l’absorption de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
– Isoniazide : troubles du comportement et de la coordination.
– Métronidazole : bouffées délirantes, état confusionnel.
– Phénytoïne : augmentation importante et rapide des taux plasmatiques de phénytoïne avec signes toxiques (inhibition de son métabolisme). - GROSSESSE (relative)
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène du disulfirame.
Cet effet est potentialisé en présence d’alcool, lui-même tératogène et foetotoxique lorsqu’il est consommé de façon chronique et en quantité élevée.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du disulfirame lorsqu’il est administré pendant la grossesse. Parmi les quelques cas de grossesses exposées, il semble que ce soit essentiellement lors de l’association disulfirame-alcool que des effets délétères aient été retrouvés.
En conséquence, l’utilisation du disulfirame est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée. - ALLAITEMENT (relative)
En cas de traitement par le disulfirame, l’allaitement est déconseillé.
Traitement
L’association d’un surdosage disulfirame-éthanol entraîne un coma ou syndrome confusionnel, un collapsus cardiovasculaire avec parfois des complications neurologiques.
Le traitement est symptomatique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Un comprimé par jour.
Avaler le comprimé avec un demi-verre d’eau, à jeun d’alcool, le matin au petit déjeuner.