CISPLATINE DAKOTA PHARM 50 mg/100 ml sol inj pr perf (Hp)

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CISPLATINE DAKOTA PHARM 50 mg/100 ml sol inj pr perf (Hp)

Introduction dans BIAM : 30/3/1992
Dernière mise à jour : 5/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialis

    Laboratoire : SANOFI WINTHROP (DPT HOPITAL)

    Produit(s) : CISPLATINE DAKOTA PHARM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/4/1991
    2. publication JO de l’AMM 10/10/1991
    3. mise sur le march 1/1/1992

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557488-1

    5
    flacon(s)
    100
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 12/9/1991


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 727.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE AUTRE (DERIVE DU PLATINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01X-A01.
      Antinoplasique cytostatique. Ses proprits biochimiques sont similaires celles des alkylants.
      Sa cible d’action lective est l’ADN auquel la molcule se lie.
      * Proprits Pharmacocintiques
      Le cisplatine se fixe de manire irrversible sur les protines plasmatiques (plus de 90 %). Il se distribue largement dans le plasma et dans les diffrents tissus. Le platine ultrafiltrable (non li aux protines) possde un temps de demi-vie bref infrieur 50 minutes. Aprs administration intraveineuse rapide (100 mg/m2 ), le pic de platine plasmatique se situe autour de 25,6 51,2 Mm. La clairance du platine ultrafiltrable varie de 100 500 ml/min.
      Le platine total suit un profil pharmacocintique 2 phases, une premire phase rapide avec un temps de demi-vie de l’ordre de 30 minutes correspondant au platine ultrafiltrable, et une phase terminale longue avec un temps de demi-vie de 2 8 jours correspondant au platine li aux protines plasmatiques.
      Le platine se trouve dans de trs nombreux tissus (rein, foie, prostate, vessie).
      Les concentrations intratumorales de platine, y compris le tissu crbral, sont de l’ordre de 1 5 microgrammes par gramme de tissu, 24 heures aprs l’administration intraveineuse d’une dose de 100 mg/m2 .
      La concentration de platine intrarythrocytaire est faible (moins de 3 % de la dose administre).
      Les concentrations de platine retrouves dans le LCR sont environ de 3 % de celles du plasma.
      Le cisplatine n’est pas mtabolis dans le foie. Son limination est principalement urinaire : le platine ultra-filtrable ou celui fix des protines de bas poids molculaire est limin dans les urines par filtration glomrulaire et scrtion tubulaire.
      * Scurit prclinique
      – Toxicit chronique :
      Aprs l’administration intraveineuse de doses allant jusqu’ 0,75 mg/kg chez le chien et jusqu’ 2,5 mg/kg chez le singe, on a not des lsions dose-dpendantes des tissus prolifration rapide et des lsions rnales en partie irrversibles.
      Les tudes de toxicit chronique ont montr des signes de lsions rnales, de dpression mdullaire, de troubles gastro-intestinaux et d’ototoxicit.
      – Mutagnicit et cancrognicit : le cisplatine exerce un effet mutagne dans de nombreux tests effectus in vitro et in vivo (aberrations chromosomiques dans les cellules animales en culture et dans les tests bactriens). Les expriences menes pendant une dure prolonge chez la souris et le rat ont montr un effet cancrogne du cisplatine.
      – Toxicit sur la reproduction :
      . Fertilit : freinage des gonades, avec amnorrhe et azoospermie, et parfois mme strilit irrversible.
      . Grossesse : le cisplatine est embryotoxique et tratogne chez la souris et le rat (on a dcrit des malformations dans ces deux espces).
      – Allaitement : le cisplatine passe dans le lait maternel.

    1. ***
      Les indications thrapeutiques sont limites :
      – cancers du testicule,
      – cancers de l’ovaire,
      – cancers de la sphre ORL,
      – cancers de l’oesophage,
      – cancers du col utrin,
      – cancers de l’endomtre,
      – cancers de la vessie ;
      – cancers pidermodes.
      Le cisplatine est habituellement utilis en polychimiothrapie, en association avec d’autres mdicaments antinoplasiques.
    2. CANCER DU TESTICULE
    3. CANCER DE L’OVAIRE
    4. CANCER ORL
    5. CANCER DE L’OESOPHAGE
    6. CANCER DU COL DE L’UTERUS
    7. CANCER DE L’ENDOMETRE
    8. CANCER DE LA VESSIE
    9. CANCER EPIDERMOIDE

    1. TOXICITE RENALE
      Le cisplatine peut tre responsable de la ncrose tubulaire aige voluant gnralement favorablement en 4 6 semaines : une insuffisance rnale se traduisant par une augmentation de l’ure ou de la cratininmie et/ou une rduction de la clairance de la cratinine a t observe chez certains sujets traits par une dose unique de 50 mg/m2 ;
      – Le cisplatine est responsable d’insuffisance rnale chronique : la toxicit est lie la dose, est cumulative et peut conduire limiter les doses de cisplatine voire modifier le traitement ;
      – des troubles hydro – lectrolytiques, en particulier en particulier hypomagnsmie, hypokalimie et hypocalcmie, probablement en rapport avec l’atteinte tubulaire, peuvent survenir, habituellement pour des doses suprieures 50 mg/m 2 ; une hyperuricmie survient aussi frquemment que l’atteinte rnale ;
      – la toxicit rnale est favorise par la dose, l’administration en bolus, l’accumulation, les mdicaments nphrotoxiques associs et le terrain (sujet g, diabte, hypokalimie, obstacle sur les voies excrtrices).
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
    4. MAGNESEMIE(DIMINUTION)
    5. KALIEMIE(DIMINUTION)
    6. CALCEMIE(DIMINUTION)
    7. URICEMIE(AUGMENTATION)
    8. TOXICITE AUDITIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      ADMINISTRATION REPETEE

      Toxicit auditive : chez certains sujets traits par une seule dose de 50 mg/m2 de cisplatine, il a t observ une toxicit se traduisant par des bourdonnements d’oreille et une perte auditive au niveau des hautes frquences (4 000 8 000 Hz). Plus rarement, la perte auditive portait sur les frquences conversationnelles. Uni ou bilatrale, l’ototoxicit devient plus frquente et plus svre avec l’intensit et la rptition des doses ; elle est majore par une hypoacousie pralable et l’association des mdicaments ototoxiques.

    9. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Chez certains sujets traits par une seule dose de 50 mg/m2 de cisplatine, il a t observ une toxicit se traduisant par des bourdonnements d’oreille.
    10. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      ADMINISTRATION REPETEE

      chez certains sujets traits par une seule dose de 50 mg/m2 de cisplatine, il a t observ une toxicit se traduisant par une perte auditive au niveau des hautes frquences (4 000 8 000 Hz). Plus rarement, la perte auditive portait sur les frquences conversationnelles. Uni ou bilatrale, l’ototoxicit devient plus frquente et plus svre avec l’intensit et la rptition des doses ; elle est majore par une hypoacousie pralable et l’association des mdicaments ototoxiques.

    11. LEUCOPENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
      DOSES CUMULATIVES

      Une mylodpression dose-dpendante, cumulative, a t observe chez quelques sujets traits par le cisplatine : elle se traduit par une leucopnie dont le maximum se situe gnralement vers la 3 me semaine ; la rcupration s’effectue le plus souvent vers la 4 me ou la 6 me semaine.

    12. THROMBOPENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
      DOSES CUMULATIVES

      Une mylodpression dose-dpendante, cumulative, a t observe chez quelques sujets traits par le cisplatine : elle se traduit par une thrombopnie dont le maximum se situe gnralement vers la 3 me semaine ; la rcupration s’effectue le plus souvent vers la 4 me ou la 6 me semaine.

    13. ANEMIE (FREQUENT)
      Plus frquente est l’anmie chronique, dose-dpendante et cumulative : elle est note dans 50 % des cas aprs 300 mg/m2 et semble lie un dficit en rythropotine.
    14. ANOREXIE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Des troubles digestifs sont frquents : ils sont dose-dpendants et surviennent 1 4 heures aprs l’administration du produit. Ils doivent tre prvenus par un traitement antimtique efficace mais peuvent parfois conduire l’arrt du traitement. Particuliers sont les nauses retardes, de contrle difficile et associes des risques de nphrotoxicit retarde.

    15. NAUSEE (FREQUENT)
    16. VOMISSEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Des troubles digestifs type vomissements sont frquents : ils sont dose-dpendants et surviennent 1 4 heures aprs l’administration du produit. Ils doivent tre prvenus par un traitement antimtique efficace mais peuvent parfois conduire l’arrt du traitement. Particuliers sont les vomissements retards, de contrle difficile et associs des risques de nphrotoxicit retarde.

    17. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES CUMULATIVES
      DOSE-DEPENDANTE

      Des neuropathies priphriques (surtout sensitives) sont observes : cette toxicit est cumulative et dose-dpendante ; elle dbute vers 300 mg/m2 et est frquente vers 600 mg/m2, avec une intensit variable ; La rcupration est lente et incomplte dans 30 50 % des cas et peut conduire l’arrt du traitement. Il faut se mfier des associations du cisplatine avec d’autres produits neurotoxiques et des neuropathies prexistantes. Il faut se mfier des associations du cisplatine avec d’autres produits neurotoxiques et des neuropathies pr – existantes.

    18. CRISE CONVULSIVE
    19. CECITE (RARE)
      Transitoire.
    20. AGUEUSIE
    21. TROUBLE NEUROSENSORIEL
    22. OEDEME DE LA FACE
      Il peut survenir dans les minutes qui suivent l’injection du produit.
    23. DYSPNEE
      Elle peut survenir dans les minutes qui suivent l’injection du produit.
    24. TACHYCARDIE
      Elle peut survenir dans les minutes qui suivent l’injection du produit.
    25. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Elle peut survenir dans les minutes qui suivent l’injection du produit.
    26. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      Afin de rduire le risque d’insuffisance rnale qui peut tre dfinitive, il est essentiel de maintenir une diurse au moins gale trois litres par 24 heures. Une hyperhydratation sale de 2 3 litres (100 ml / h) doit tre institue 8 12 heures avant la premire injection de cisplatine, poursuivie tant que dure l’administration du produit et au moins pendant les 24 heures suivantes voire plus si les nauses et les vomissements persistent. Cet objectif, compte tenu de la frquence des vomissements aprs administration du produit, justifie le recours des perfusions intraveineuses sous forme de solut isotonique de chlorure de sodium ; si l’hydratation orale est impossible ou insuffisante dans les huit jours qui suivent l’administration du produit, il ne faut pas hsiter reperfuser le patient.

      L’utilisation systmatique de mannitol et du furosmide n’est pas conseille car leur efficacit n’est pas dmontre et ils peuvent par l’hypovolmie qu’ils engendrent accrotre la toxicit.
    2. EXAMENS PRELIMINAIRES
      Les examens suivants devront tre pratiqus avant le dbut du traitement et avant chaque cure ultrieure :

      – tude de la fonction rnale ( cratininmie et/ou clairance de la cratinine) avant chaque cure et ventuellement au milieu de l’intercure ; il faut rappeler que la cratinine srique est dpendante de la masse musculaire et de l’ge du sujet : elle ne commence s’lever que lorsque la fonction rnale est dj altre de plus de 40 %;

      – tude de la fonction hpatique ;

      – numration de la formule sanguine ;

      – surveillance du ionogramme, et en particulier la calcmie, la kalimie et la natrmie.

      Un audiogramme et un examen neurologique doivent tre raliss avant traitement et priodiquement.
    3. SURVEILLANCE PARTICULIERE
      Un audiogramme et un examen neurologique doivent tre raliss avant traitement et priodiquement.
    4. FERTILITE MASCULINE
      Ce mdicament peut induire chez l’homme une strilit transitoire ou dfinitive. Une conservation du sperme peut tre envisage dans l’hypothse d’un dsir de paternit ultrieur.
    5. RECOMMANDATION
      Bien que le rle cancrigne des chimiothrapies soit difficile dterminer dans des cancers secondaires, cette possibilit doit tre envisage dans l’valuation bnfice / risque lors de la mise en oeuvre d’un traitement.
    6. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Moins du fait des effets indsirables du cisplatine que de ceux de certains traitements antimtiques associs, la capacit de conduire des vhicules ou d’utiliser des machines peut tre affecte notamment dans les 24 heures suivant le traitement.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT (absolue)
      Hypersensibilit reconnue au cisplatine ou aux produits contenant du platine.
    2. GROSSESSE (absolue)
      Le cisplatine est contre-indiqu pendant la grossesse .
      Des exprimentations animales ont montr qu’il avait des effets indsirables tous les stades de la reproduction.
      Pendant le traitement par le cisplatine et pendant au moins les six mois suivants, des mesures appropries doivent tre prises afin d’viter toute conception et/ou procration ; cela s’applique aux patients des deux sexes. Si un patient souhaite avoir un enfant aprs la fin du traitement par le cisplatine, il est conseill de consulter un gnticien. Etant donn qu’un traitement par le cisplatine peut provoquer une strilit dfinitive, les hommes qui souhaitent avoir des enfants par la suite doivent tre informs des possibilits de cryoconservation du sperme avant traitement.
    3. ALLAITEMENT (absolue)
    4. ATTEINTE DE LA FONCTION RENALE (relative)
      – Atteinte de la fonction rnale : contre-indiqu si la clairance de la cratinine calcule (formule de Cockcroft) ou mesure est infrieure 60 ml/min ; la seule mesure de la cratininmie n’est pas un bon reflet de la fonction rnale.
    5. ATTEINTE AUDITIVE (relative)
    6. TROUBLES CARDIAQUES (relative)
      Pathologie cardiorespiratoire notamment, contre-indiquant une hyperhydratation.
    7. TROUBLES RESPIRATOIRES (relative)
      Pathologie cardiorespiratoire notamment, contre-indiquant une hyperhydratation.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1/ Association contre- indique :
      – Vaccin contre la fivre jaune : risque de maladie vaccinale gnralise mortelle.
      – la phnitone vise prophylactique (en casde traitement antrieur la chimiothrapie ). Dcrit pour doxorubicine, daunorubicine, carboplatine, cisplatine, carmustine, vincristine, vinblastine, blomycine, mthotrexate.
      Risque de survenue de convulsions par diminution de l’absorption digestive de la phnitone par le cytotoxique.
      2 / Association dconseille :
      association avec les vaccins vivants attnus :risque de maladie vaccinale gnralise ventuellement mortelle. Ce risque est majore chez les sujets dj immunodprims par la maladie sous-jacente.

    Traitement

    En cas de surdosage, on doit s’attendre ce que les effets secondaires soient exagrs. Il faut donc surveiller de faon trs stricte les fonctions rnales et auditives, et effectuer quotidiennement des numrations et formules sanguines pour guider
    d’ventuelles transfusions.
    Une hmodialyse doit tre ralise pour viter toute fixation excessive du produit au niveau du parenchyme rnal. Il est possible d’effectuer des dosages de platine total et/ou ultrafiltrable par spectrophotomtrie
    d’absorption atomique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    * En monothrapie
    La posologie unitaire chez l’adulte et chez l’enfant est de cinquante cent vingt milligrammmes par mtre carr de surface corporelle en administration intraveineuse stricte toutes les trois six semaines, le plus
    souvent :
    – soit en perfusion unique de une ou trois heures,
    – soit en administration fractionne sur cinq jours.
    – Une hydratation pralable sera ralise par perfusion d’au minimum un deux litres de solution de glucose cinq pour cent, administrs
    en huit douze heures.
    Chaque perfusion est ralise sur une dure de trente minutes deux heures, alors mme que le protocole d’hydratation est poursuivi.
    Une hydratation est une diurse adquate doivent tre maintenue vingt quatre heures aprs
    l’administration du produit.
    Les fonctions rnale, auditive, hmatologique et neurologique seront rgulirement surveilles pour une ventuelle adaptation posologique du cisplatine (cf Contre-indications, Mises en garde et Prcautions d’emploi).
    Les
    cures sont espaces de trois six semaines.
    * En association :
    les doses de cisplatine seront modifies en fonction de la nature et de la toxicit propre de chaque composant de l’association, sparment et associ.
    Remarque : le cisplatine ragit
    fortement avec l’aluminium, entranant la formation d’un prcipit et une perte d’activit du produit. La prudence est donc recommande, notamment lors de l’utilisation du matriel d’injection qui peut, comme certaines aiguilles, contenir de
    l’aluminium.
    .
    Incompatibilit Physico-Chimique:
    – avec les produits suivants utiliss seuls :
    * glucose 5%,
    * bicarbonate de sodium a 5%,
    * chlorure de sodium a 0,1%,
    * eau,
    * thiosulfate de sodium,
    * bisulfite de sodium,
    * aluminium des matriels
    injection.


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