ODRIK 2 mg glules

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ODRIK 2 mg glules

Introduction dans BIAM : 19/1/1993
Dernière mise à jour : 5/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ROUSSEL DIAMANT

    Produit(s) : ODRIK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/2/1992
    2. publication JO de l’AMM 3/10/1992
    3. mise sur le march 10/1/1993
    4. rectificatif d’AMM 13/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 334733-6

    1
    plaquette(s) thermoforme(s)
    28
    unit(s)
    polyamide/alu/PVC
    rouge

    Evénements :

    1. agrment collectivits 30/1/1993
    2. inscription SS 30/1/1993


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 97.24 F

    Prix public TTC : 119.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C09A-A10.
      – Mcanisme de l’action pharmacologique :
      Le trandolapril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais galement stimulant la scrtion d’aldostrone par le cortex surrnalien.
      Il en rsulte :
      . une diminution de la scrtion d’aldostrone,
      . une lvation de l’activit rnine plasmatique, l’aldostrone n’exerant plus de rtrocontrle ngatif,
      . une baisse des rsistances priphriques totales avec une action prfrentielle sur les territoires musculaire et rnal, sans que cette baisse ne s’accompagne de rtention hydrosode ni de tachycardie rflexe, en traitement chronique.
      L’action antihypertensive du trandolapril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rnine basses ou normales.
      Le trandolapril agit par l’intermdiaire de son mtabolite actif, le trandolaprilate, les autres mtabolites tant inactifs.
      – Caractristiques de l’activit antihypertensive :
      Le trandolapril est actif tous les stades de l’hypertension artrielle : lgre, modre ou svre. On observe une rduction des pressions artrielles systolique et diastolique, en decubitus et en orthostatisme.
      L’activit antihypertensive aprs une prise unique se manifeste ds la 1re heure et se maintient au moins pendant 24 heures, sans modification du rythme circadien de la pression artrielle.
      Le blocage rsiduel de l’enzyme de conversion 24 heures est lev : il se situe aux environs de 80%.
      Chez les patients rpondeurs, la normalisation tensionnelle intervient au bout de 3 semaines 1 mois de traitement, et se maintient sans chappement. L’arrt du traitement ne s’accompagne pas d’un rebond de l’hypertension artrielle.
      En cas de ncessit, l’adjonction d’un diurtique thiazidique (ou apparent) entrane une synergie de type additif. L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion et d’un thiazidique diminue en outre le risque d’hypokalimie induite par le diurtique seul.
      – Caractristiques dans le post-infarctus (tude TRACE)
      Chez les patients ayant eu un infarctus du myocarde et prsentant une dysfonction ventriculaire gauche (fraction d’jection < ou = 35 %), en prsence ou non de symptmes d'insuffisance cardiaque, le trandolapril :
      . rduit la mortalit totale,
      . rduit la mortalit cardio-vasculaire,
      . rduit la mortalit par mort subite,
      . rduit l’volution vers l’insuffisance cardiaque svre ou rfractaire.
      Les effets bnfiques du trandolapril ont t observs quels que soient l’ge, le sexe, la localisation et la gravit de l’infarctus, ainsi qu’en cas de traitement associs avec les thrombolytiques, l’aspirine, les bta-bloquants, les inhibiteurs calciques, les drivs nitrs, les anticoagulants, les diurtiques ou la digoxine.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      Par voie orale, le trandolapril est rapidement absorb.
      La quantit absorbe reprsente 40 60% de la dose administre et n’est pas influence par la prise d’aliments.
      Il est hydrolys en trandolaprilate, qui est un inhibiteur spcifique de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. La quantit de trandolaprilate forme n’est pas modifie par la prise d’aliments.Le pic de concentrations plasmatiques du trandolaprilate est atteint en 4 6 heures.
      La liaison aux protines plasmatiques est suprieure 80%.
      Il se fixe avec une forte affinit et de faon saturable sur l’enzyme de conversion. La majeure partie du trandolaprilate circulant est par ailleurs fixe l’albumine de faon non saturable.
      Aprs administration rpte de trandolapril en prise unique quotidienne, l’tat d’quilibre est atteint en 4 jours en moyenne, chez l’hypertendu ou chez l’insuffisant cardiaque. La demi-vie effective d’accumulation du trandolaprilate est comprise entre 16 et 24 heures.
      Le trandolaprilate limin dans les urines sous forme inchange reprsente 10 15% de la dose administre.
      Aprs administration orale de produit marqu chez l’homme, 33% de la radioactivit sont retrouvs dans les urines et 86% dans les fcs.
      Chez l’insuffisant rnal, la clairance rnale du trandolaprilate est proportionnelle la clairance de la cratinine. Les concentrations plasmatiques de trandolaprilate sont significativement plus leves chez les patients ayant une clairance de la cratinine infrieure ou gale 30 ml/min.
      Chez le cirrhotique, la cintique du trandolapril ne ncessite pas d’ajustement posologique particulier.
      Il existe un passage des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le placenta.

    1. ***
      – Hypertension artrielle.
      – Post-infarctus du myocarde : prvention secondaire aprs infarctus du myocarde, chez les patients avec disfonctionnement ventriculaire gauche (correspondant une fraction d’jection < ou = 35 %) avec ou sans signes d'insuffisance cardiaque, se traduisant par :
      . rduction de la mortalit totale,
      . rduction de l’volution vers l’insuffisance svre ou rfractaire.
      Le traitement d’un groupe de 876 patients durant 24 50 mois a permis d’viter le dcs de 65 patients (soit 7.4 %).
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES)

    1. CEPHALEE
    2. ASTHENIE
    3. SENSATION DE VERTIGE
    4. MALAISE
    5. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Orthostatique ou non.
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en particulier au cours des dpltions hydrosodes importantes (rgime dsod strict ou traitement diurtique prolong), chez les patients pression artrielle initialement basse, en cas de stnose artrielle rnale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedmato-ascitique.
      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.
      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    6. PRURIT
    7. RASH
    8. NAUSEE
    9. DYSGUEUSIE
    10. TOUX SECHE
      Une toux sche a t rapporte avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractrise par sa persistance ainsi que par sa disparition l’arrt du traitement. L’tiologie iatrognique doit tre envisage en prsence de ce symptme. Dans le cas o la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avre indispensable, la poursuite du traitement peut tre envisage.
    11. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Un angio-oedme de la face, des extrmits, des lvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a t rarement signal chez les patients traits par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, trandolapril inclus. Dans de tels cas, le trandolapril doit tre arrt immdiatement et le patient surveill jusqu’ disparition de l’oedme. Lorsque l’oedme n’intresse que la face et les lvres, l’volution est en gnral rgressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient t utiliss pour soulager les symptmes.
      L’angio-oedme associ un oedme laryng peut tre fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraner une obstruction des voies ariennes, une solution d’adrnaline sous-cutane 1/1000 (0.3 ml 0.5 ml), doit tre administre rapidement et les autres traitements appropris doivent tre appliqus.
      La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus tre envisage par la suite chez ces patients.
      Les patients ayant un antcdent d’oedme de Quincke non li la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedme de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    12. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      STENOSE URETRALE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      INSUFFISANCE RENALE

      Modre, rversible l’arrt du traitement.
      Cette augmentation est plus frquemment rencontre en cas de stnose des artres rnales, hypertension artrielle traite par diurtiques, insuffisance rnale.

    13. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      STENOSE URETRALE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      INSUFFISANCE RENALE

      Modre, rversible l’arrt du traitement.
      Cette augmentation est plus frquemment rencontre en cas de stnose des artres rnales, hypertension artrielle traite par diurtiques, insuffisance rnale.

    14. PROTEINURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      GLOMERULONEPHRITE

      En cas de nphropathie glomrulaire, l’administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut occasionner une protinurie.

    15. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      Habituellement transitoire.
    16. ANEMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      HEMODIALYSE

      Une anmie avec baisse du taux d’hmoglobine a t mise en vidence chez des patients transplants rnaux ou hmodialyss, baisse d’autant plus importante que les valeurs de dpart sont leves. Cet effet ne semble pas dose-dpendant mais serait li au mcanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
      Cette baisse est modre, survient dans un dlai de 1 6 mois puis reste stable. Elle est rversible l’arrt du traitement. Celui-ci peut tre poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrle hmatologique rgulier.

    1. MISE EN GARDE
      * Risque de neutropnie/agranulocytose sur terrain immunodprim :

      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entran une agranulocytose et/ou une dpression mdullaire lorsqu’ils taient administrs :

      – doses lves,

      – chez des patients insuffisants rnaux associant des maladies de systme (collagnoses telles que lupus rythmateux dissmin ou sclrodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopniant.

      Le strict respect des posologies prconises semble constituer la meilleure prvention de la survenue de ces vnements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit tre administr chez ce type de patients, le rapport bnfice/risque sera soigneusement mesur.

      * Angio-oedme (oedme de Quincke) :

      Un angio-oedme de la face, des extrmits, des lvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a t rarement signal chez les patients traits par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, trandolapril inclus. Dans de tels cas, le trandolapril doit tre arrt immdiatement et le patient surveill jusqu’ disparition de l’oedme. Lorsque l’oedme n’intresse que la face et les lvres, l’volution est en gnral rgressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient t utiliss pour soulager les symptmes.

      L’angio-oedme associ un oedme laryng peut tre fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraner une obstruction des voies ariennes, une solution d’adrnaline sous-cutane 1/1000 (0.3 ml 0.5 ml), doit tre administre rapidement et les autres traitements appropris doivent tre appliqus.

      La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus tre envisage par la suite chez ces patients.

      Les patients ayant un antcdent d’oedme de Quincke non li la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedme de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.

      * Hmodialyse :

      Des ractio anaphylactodes (oedmes de la langue et des lvres avec dyspne et baisse tensionnelle) ont galement t observes au cours d’hmodialyses utilisant des membranes de haute permabilit (polyacrylonitrile) chez des patients traits par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est recommand d’viter cette association.
    2. TOUX
      Une toux sche a t rapporte avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractrise par sa persistance ainsi que par sa disparition l’arrt du traitement. L’tiologie iatrognique doit tre envisage en prsence de ce symptme. Dans le cas o la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avre indispensable, la poursuite du traitement peut tre envisage.
    3. ENFANT
      L’efficacit et la tolrance du trandolapril chez l’enfant n’ont pas t tablies.
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en cas d’insuffisance cardiaque congestive.

      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.

      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    5. DEPLETION HYDROSODEE
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en particulier au cours des dpltions hydrosodes importantes (rgime dsod strict ou traitement diurtique prolong).

      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.

      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    6. STENOSE DE L’ARTERE RENALE
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en cas de stnose artrielle rnale.

      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.

      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    7. CIRRHOSE ASCITIQUE
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en cas de cirrhose oedmato-ascitique.

      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.

      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    8. SUJET AGE
      La fonction rnale ainsi que la kalimie sont apprcies avant le dbut du traitement, afin de dterminer la dose initiale. Celle-ci est ajuste ultrieurement en fonction de la rponse tensionnelle, a fortiori en cas de dpltion hyrosode, afin d’viter toute hypotension de survenue brutale.
    9. INSUFFISANCE RENALE
      En cas d’insuffisance rnale (clairance de la cratinine infrieure ou gale 30 ml/min), le traitement est initi par une posologie initiale faible, puis celle-ci est ventuellement ajuste en fonction de la rponse thrapeutique.
      Chez ces malades et chez ceux atteints de nphropathie glomrulaire, la pratique mdicale normale comprend un contrle priodique du potassium et de la cratinine.
    10. CARDIOPATHIES ISCHEMIQUES
      Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulirement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischmique, en dbutant le traitement faible posologie.
    11. INSUFFISANCE VASCULAIRE CEREBRALE
      Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulirement prudent chez ceux ayant une insuffisance circulatoire crbrale, en dbutant le traitement faible posologie.
    12. HYPERTENSION RENOVASCULAIRE
      Le traitement de l’hypertension rnovasculaire est la revascularisation. Nanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent tre utiles aux malades prsentant une hypertension rnovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors tre institu avec une dose faible et une surveillance de la fonction rnale et de la kalimie doit tre exerce, certains patients ayant dvelopp une insuffisance rnale fonctionnelle, rversible l’arrt du traitement.
    13. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
      Chez les patients en insuffisance cardiaque svre (stade IV), l’instauration du traitement se fera sous surveillance mdicale avec une posologie initiale rduite.
    14. DIABETE INSULINODEPENDANT
      Chez les patients diabtiques insulino-dpendants (tendance spontane l’hyperkalimie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance mdicale avec une posologie initiale rduite.
    15. TRAITEMENT PAR LES BETA-BLOQUANTS
      Ne pas interrompre un traitement par bta-bloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajout au bta-bloquant.
    16. HEMODIALYSE
      Une anmie avec baisse du taux d’hmoglobine a t mise en vidence chez des patients transplants rnaux ou hmodialyss, baisse d’autant plus importante que les valeurs de dpart sont leves. Cet effet ne semble pas dose-dpendant mais serait li au mcanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.

      Cette baisse est modre, survient dans un dlai de 1 6 mois puis reste stable. Elle est rversible l’arrt du traitement. Celui-ci peut tre poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrle hmatologique rgulier.
    17. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’anesthsie, et plus encore lorsque l’anesthsie est pratique avec des agents potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont l’origine d’une hypotension. L’interruption thrapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommande l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion dure d’action longue, comme le trandolapril.
    18. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Une prudence particulire devra tre observe chez les conducteurs de vhicules et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. OEDEME DE QUINCKE(ANTECEDENT)
      Li la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    3. GROSSESSE
      Les tudes ralises chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne mais une foetotoxicit sur plusieurs espces.
      En clinique :
      – Il n’y a pas d’tude pidmiologique disponible.
      – Des observations isoles de grossesses exposes au premier trimestre sont priori rassurantes sur le plan malformatif,
      – L’administration pendant le deuxime et le troisime trimestres, et notamment si elle se poursuit jusqu’ l’accouchement, expose un risque d’atteinte rnale foetale pouvant entraner :
      * une diminution de la fonction rnale foetale avec ventuellement oligohydramnios,
      * une insuffisance rnale nonatale, avec hypotension et hyperkalimie, voire une anurie (rversible ou non),
      * quelques rares cas d’anomalies de la vote crnienne ont t rapports avec la prise d’IEC tout au long de la grossesse.
      En consquence :
      Le risque malformatif, s’il existe, est vraisemblablement faible. La dcouverte fortuite d’une grossesse en cours de traitement ne justifie pas une interruption de celle-ci. Nanmoins, la vote crnienne sera surveille par chographie.
      En revanche, la dcouverte d’une grossesse sous captopril impose de modifier le traitement et ce, pendant toute la grossesse.
      Au 2me et 3me trimestre, la prescription d’un IEC est contre-indique.
    4. ALLAITEMENT (relative)
      Il n’existe pas de donnes concernant le passage dans le lait maternel. En consquence, l’administration de ce mdicament est dconseille chez la femme qui allaite.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations avec les diurtiques hyperkalimiants, les sels de potassium, l’estramustine et le lithium.
    6. STENOSE DE L’ARTERE RENALE (relative)
      Stnose bilatrale de l’artre rnale ou sur rein fonctionnellement unique.
    7. HYPERKALIEMIE (relative)
    8. GALACTOSEMIE
      En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale.
    9. MALABSORPTION DES SUCRES
      En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de malabsorption du glucose et du galactose ou de dficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    L’vnement le plus probable, en cas de surdosage, est l’hypotension.
    La dose maximale administre au cours des essais a t de 16 mg. Il n’y a pas eu de manifestationd’intolrance.
    Si une hypotension importante se produit, elle peut tre combattue par
    la mise du patient en dcubitus, tte basse, et au besoin par une perfusion IV de solut isotonique de chlorure de sodium ou par toute autre moyen d’expansion volmique. Le trandolaprilate, forme active du trandolapril, est de surcrot dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    ** Hypertension artrielle :
    – En l’absence de dpltion hydrosode pralable ou d’insuffisance rnale (soit en pratique courante) :
    La posologie efficace habituelle est de 2 mg par jour en une prise unique. En fonction de la rponse
    au traitement, la posologie doit tre adapte, en respectant des paliers de 3 4 semaines jusqu’ un maximum de 4 mg par 24 heures.
    Si ncessaire, un diurtique non hyperkalimiant peut tre associ, afin d’obtenir une baisse supplmentaire de la
    pression artrielle.
    – Dans l’hypertension artrielle pralablement traite par diurtiques :
    . soit arrter le diurtique 3 jours auparavant pour le rintroduire par la suite si ncessaire,
    . soit administrer des doses initiales de 0.5 mg de
    trandolapril et les ajuster en fonction de la rponse tensionnelle obtenue.
    Il est recommand de doser la cratinine plasmatique et la kalimie avant le traitement et dans les 15 jours qui suivent la mise en route du traitement.
    – Chez les sujets gs
    de plus de 65 ans, fonction rnale normale pour l’ge, l’tude de la pharmacocintique du trandolapril montre qu’aucune adaptation posologique n’est ncessaire.
    – Dans l’hypertension rnovasculaire :
    Il est recommand de dbuter le traitement la
    posologie de 0.5 mg par jour, pour l’ajuster par la suite la rponse tensionnelle du patient.
    La cratininmie et la kalimie seront contrles afin de dtecter l’apparition d’une ventuelle insuffisance rnale fonctionnelle.
    ** Suites d’infarctus du
    myocarde :
    Le traitement sera institu 3 7 jours aprs l’infarctus du myocarde ds que les conditions de mise sous traitement seront runies (stabilit hmodynamique, prise en charge d’une ventuelle ischmie rsiduelle).
    La dose initaile doit tre
    faible surtout si les patients prsentent une pression artrielle normale ou basse au dpart. Le traitement sera initi la dose de 0.5 mg. Cette dose sera augmente le lendemain 1 mg en prise unique pendant 2 jours, puis progressivement jusqu’ un
    maximum de 4 mg par jour en prise unique. En fonction de la tolrance hmodynamique, par exemple en cas d’hypotension symptomatique, cette augmentation posologique peut tre temporairement suspendue.
    La mise en route du traitement sera ralise en
    milieu hospitalier, sous surveillance mdicale stricte, notamment tensionnelle.
    En cas d’hypotension, les traitements hypotenseurs administrs conjointement (par exemple : vasodilatateurs y compris les drivs nitrs, les diurtiques…) doivent tre
    rvalus et leur posologie rduite si possible.
    .
    .
    Posologie particulire :
    – Insuffisance rnale :
    La posologie de trandolapril est ajuste au degr de cette insuffisance :
    . si la clairance de la cratinine est suprieure ou gale 30 ml par
    minute, il n’est pas ncessaire de modifier la posologie.
    . si la clairance de la cratinine est comprise entre 10 et 30 ml par minute : la dose initiale est de 0.5 mg et la dose maximale de 1 mg par jour.
    . si la clairance de la cratinine est
    infrieure 10 ml par minute : la dose initiale est de 0.5 mg et la dose maximale de 0.5 mg par jour.
    Chez ces malades, la pratique mdicale normale comprend un contrle priodique du potassium et de la cratinine, par exemple tous les deux mois en
    priode de stabilit thrapeutique.
    Les diurtiques associer dans ce cas sont les diurtiques dits de l’anse.
    – Chez l’hypertendu hmodialys :
    Le trandolapril est dialysable.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Le trandolapril, glules, peut tre pris avant, pendant
    ou aprs les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas la biodisponibilit du trandolapril ou de son mtabolite actif.
    Le trandolapril est administr en une prise quotidienne.


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